Par La Rando

Sans-papiers au Koweït

Comme les autres pays pétroliers du Golfe, le Koweït vit grâce à une main-d’œuvre étrangère corvéable à merci. Mais les « bidoun », ces citoyens privés de droits, sont une particularité du petit émirat.
Une route, parfois un simple chemin de terre, sépare les deux mondes. Du mauvais côté, des maisons basses en parpaings ou en tôles ondulées, des entrées barrées de draps tendus, des fils électriques dénudés au ras du sol, une allure de provisoire qui n’en finit pas. De l’autre, des villas de plusieurs étages, pimpantes, pas forcément luxueuses, mais qui respirent le bien-être et la stabilité.
Du bon côté, des familles de fonctionnaires, d’enseignants, de médecins, disposant de tous les avantages de la nationalité koweïtienne, propriétaires de leur logement grâce aux aides gouvernementales. De l’autre, des familles d’anciens fonctionnaires, d’anciens policiers, d’anciens militaires qui ont découvert, au tournant des années 1990, qu’ils n’étaient pas des « nationaux » et se sont retrouvés privés de leurs droits, exclus des écoles et des hôpitaux publics. Simples locataires, ils paient chaque mois un loyer au gouvernement. Lire la suite sur le Monde diplomatique

Par La Rando

Naturalisation au Koweït

Le Parlement koweïtien a approuvé, en deuxième lecture, mercredi une loi sur la naturalisation de quelque 4.000 personnes en 2013, une étape dans la recherche d’une solution au problèmes des apatrides.

Quarante-trois membres du Parlement de 50 sièges ont voté en faveur de la loi qui, pour prendre effet, doit être promulguée par l’émir, cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Sabah. Le Parlement avait approuvé le même texte en février et des députés ont appelé mercredi le gouvernement à l’utiliser pour résoudre le problème des apatrides, appelés Bidoun, ce qui signifie sans papiers et dont le nombre est estimé à 106.000 personnes. Lire la suite…