Par La Rando

Nasser Al Kelaifi (Qatar) achète Beckham au PSG

Ce n’est plus un secret pour personne je suis fan du PSG ! Fan de son histoire, de ses joueurs, de ses couleurs, de son stade et de son ambiance entre autres. Fan depuis ce jour de 1989 où je mettais pour la première fois les pieds au Parc des Princes un soir de PSG – Auxerre. Fan dans la victoire mais aussi et surtout dans la défaite, et ce, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige. Le vrai supporter de base, fidèle, capable de faire la gueule toute une semaine quand son équipe a perdu ! Je ne fais pas partie de ce nouveau public- spectateur, j’ai toujours porté fièrement le maillot du PSG, y compris quand celui-ci se battait pour son maintien Lire la suite « Nasser Al Kelaifi (Qatar) achète Beckham au PSG »

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Stratégie de développement du Qatar

Le Qatar ou la stratégie du plus faible – entretien avec le Journal de Saint-Denis (93)
Le JSD : Quel est le fondement de la stratégie de développement du Qatar ?
Nabil Ennasri :Il faut replacer le Qatar dans sa situation géopolitique, celle d’un petit pays coincé entre deux voisins intimidants : l’Iran et l’Arabie Saoudite. Les dirigeants qataris pensent leur place à travers ce prisme d’une vulnérabilité excessive, doublée du fait que le Qatar, assis sur la troisième réserve mondiale de gaz, suscite les convoitises. L’exemple du Koweït, envahi par l’armée irakienne, en 1990, a été un traumatisme majeur. Cette conscience aiguë de sa fragilité pousse le Qatar à s’assurer du parapluie militaire américain. Mais la force pure leur étant interdite, ils misent sur le « soft power » : s’afficher pour exister. Cela passe par Al Jazeera, qui leur a conféré une audience planétaire en quelques années. Cela se décline aussi dans les domaines sportifs, culturels, religieux et diplomatiques. Le sport notamment est considéré comme un vecteur de rayonnement majeur qui doit situer positivement le Qatar sur la carte.
Le JSD : Ce développement ne va pas sans un certain nombre de problèmes…
Nabil Ennasri :Il y a deux contradictions majeures. D’abord, la condition dramatique des ouvriers étrangers. Ce sont eux qui ont fait le Qatar, mais ils vivent une situation – économique, juridique – accablante. Le Qatar ne pourra pas se prévaloir d’être le modèle qu’il veut être pour les autres pays du Golfe s’il n’améliore pas de manière substantielle la condition de ces travailleurs. Au-delà du coût social, le prix écologique est exorbitant. Récemment encore, les Qataris étaient les plus gros pollueurs de la planète par habitant. Depuis quelques années, une politique publique de réduction des coûts environnementaux a permis de limiter l’empreinte écologique. On est très loin du compte, même si la tendance est à la baisse.
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Par La Rando

Canal Plus et le Qatar

La chaîne cryptée capitalise sur les moyens illimités de l’émirat, via le PSG. Dans le même temps, Bertrand Méheut, le président du groupe, et ses collaborateurs multiplient les attaques envers un « acteur irrationnel ».
A chaque « classique » entre le PSG et l’OM, Canal en fait toujours plus. Même trop pour certains. Ainsi, dimanche 24 février, la chaîne cryptée a mis le paquet, à grands renforts d’annonces, de reportages, et de pirouettes techniques. A raison, puisque qu’elle a réalisé à cette occasion un résultat historique en termes d’audience.
Durant le match, Canal Plus a multiplié les plans montrant les stars parisiennes : Beckham, Zlatan, encore Beckham, Léonardo, toujours Beckham. Sans oublier de mettre en avant les différentes surprises proposées par le PSG : coup d’envoi par l’ex-superstar Ronaldo, animation musicale assurée par Ariel Wizman, également chroniqueur sur…Canal Plus… Curieuse façon d’assurer la promotion de la démonstration de force effectuée par le club de la capitale.
Pour rappel, le PSG a pour propriétaire Qatar Investment Authority (QSI), le fonds souverain du Qatar. Et Nasser Al-Khelaïfi, le président du club, est également directeur général de Al Jazira Sport dont la filiale, BeIN sport, est le direct concurrent de Canal Plus.

Tacles à répétition

Un adversaire que la chaîne de Bertrand Méheut ne se prive pas de tacler de manière régulière. La dernière pique en date est l’œuvre de Cyril Linette, le patron des sports de Canal Plus.
Le 15 février dernier, il déclarait au micro du Buzz Média Orange-Le Figaro : « nous avons l’impression de lutter à armes inégales face à ce concurrent ». « Comme eux, nous avons de gros moyens, mais la différence, c’est que nous dépensons l’argent que nous avons! En face, BeIN Sport dépend du fond souverain du Qatar qui peut donc se permettre de dépenser des centaines de millions d’euros à perte, puisqu’ils affichent environ un million d’abonnés et 400 millions d’euros de dépenses. Cela leur confère une puissance irrationnelle sur le marché des droits sportifs« .
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Beckham au PSG: le bon investissement du Qatar

LE PLUS. Beckham est la nouvelle idole du PSG et tout le monde pointe la réussite marketing du transfert à défaut de soulever l’enthousiasme sportif. Mais le vrai gagnant n’est peut-être pas celui qu’on croit… Décryptage avec Nabil Ennasri, chercheur spécialiste du Qatar.
PSG. Avec l’arrivée de David Beckham, le Qatar réussit un gros coup de communication. Il faut dire que l’émirat est friand de ce genre de procédés et n’en est pas à son premier essai. La stratégie du Soft power, chère aux décideurs qataris, se décline à tous les niveaux et l’arrivée de Beckham est un élément à mettre en perspective dans le cadre d’un puzzle géopolitique beaucoup plus vaste.
Depuis une dizaine d’années, Doha a fait du football le principal outil d’expression de sa diplomatie sportive. La réception de grandes compétitions internationales, l’accent mis sur la formation (symbolisée par l’académie d’excellence Aspire), la mise en place d’un large réseau de diffusion télévisuelle avec Al Jazeera Sport et l’acquisition du PSG en sont les principaux facteurs.
Le PSG, une tête de gondole pour le Qatar
La mise à disposition d’une ligne budgétaire quasiment illimitée couronne une vision pensée dès la fin des années 1990. Elle se déploie aujourd’hui et place désormais le Qatar comme l’un des épicentres du sport mondial.
Le club parisien constitue la vitrine internationale de ce volontarisme politique.
A grand renfort de communication et de marketing, l’objectif est de hisser le PSG dans la cour des premières formations mondiales.
En recrutant Beckham à moindre frais, les dirigeants font d’une pierre trois coups.
1. Le joueur anglais, véritable marque à lui tout seul, permet de renforcer le prestige du club et consolide l’attractivité d’un championnat jugé, jusqu’à une période récente, peu compétitif sur la scène européenne.
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