General Electric a annoncé lundi des investissements d’au moins 1,4 milliard de dollars en Arabie saoudite dans le cadre de l’ouverture aux investisseurs étrangers du Royaume, déterminé à transformer son économie pour moins dépendre du pétrole. Le groupe américain s’est associé au géant pétrolier saoudien Aramco pour construire un site manufacturier afin de servir les secteurs énergétique et maritime. Ce projet, évalué à 400 millions de dollars, devrait permettre de créer 2.000 emplois locaux. Lire la suite « Investissement de General Electric en Arabie saoudite »
Chercheur sur le Maghreb à l’université d’Oxford, Michael Willis décrypte la relation entre les deux monarchies arabes. En direct de la capitale saoudienne, le 20 avril, le roi Mohammed VI a encore une fois insisté sur les «liens solides» unissant le Maroc et l’Arabie saoudite. Michael Willis, spécialiste du Maghreb et des relations internationales au Moyen-Orient et professeur à l’université d’Oxford au Royaume-Uni, revient sur les intérêts des deux monarchies et sur leurs divergences.
Quelles relations entretiennent le Maroc et l’Arabie saoudite ? Lire la suite « Quelles sont les relations entre le Maroc et l’Arabie saoudite »
La coalition militaire arabe menée par l’Arabie saoudite a promis lundi qu’elle s’efforcerait de maintenir le calme au Yémen, et qu’elle ferait preuve de retenue envers les Houthis, a rapporté l’Agence de presse saoudienne. Cette déclaration faisait suite à l’interception lundi d’un missile balistique tiré depuis le Yémen. Lire la suite « L’Arabie saoudite souhaite le calme au Yémen »
Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kabore lors de son séjour dans le royaume saoudien où il a eu des échanges avec les autorités saoudiennes, il a rencontré la communauté burkinabè vivant en Arabie Saoudite le mercredi 4 mai 2016 dans la résidence de l’Ambassadeur du Burkina Faso auprès du royaume. Une rencontre qui a permis aux étudiants burkinabè vivant en Arabie Saoudite d’exposer leurs conditions de vie et de travail au président du Faso. Les Lire la suite « Le président du Burkina Faso en Arabie saoudite »
Ministre de la Défense et deuxième dans l’ordre de succession, le fils préféré du monarque saoudien concentre de nombreux pouvoirs entre ses mains. Dans la famille royale, certains grincent des dents… Tout feu tout flamme, son altesse Mohammed Ibn Salman Al Saoud, trentenaire au regard perçant, s’est imposé en une année sur le devant de la scène saoudienne. Plus qu’une cure de jouvence, c’est une électrothérapie que subit la gérontocratie locale depuis que le roi Salman, succédant à son demi-frère Abdallah en janvier 2015, a nommé son fils favori vice-prince héritier ainsi que ministre de la Défense et responsable de la réforme économique et de la mamelle pétrolière du royaume. Lire la suite « Qui est Mohammed Ibn Salman Al Saoud ? »
Deux ans après le début de la chute brutale des prix du pétrole, les principaux producteurs mondiaux doivent affronter des ajustements importants, qui auront des conséquences économiques, sociales et politiques extrêmement difficiles, surtout pour les pays à revenus intermédiaires comme l’Arabie saoudite, qui n’ont pas de réserves financières aussi massives que, par exemple, les Émirats arabes unis. Mais ces ajustements sont aussi l’occasion de rechercher des moyens plus productifs d’organiser la société. Lire la suite « Réforme en Arabie saoudite »
Doté de 2000 milliards de dollars issus de la mise en vente de 5% du pétrolier Aramco (compagnie nationale saoudienne d’hydrocarbures) . Il détrônera le fonds souverain norvégien qui pesait lundi matin 866 milliards de dollars «seulement» rapporte le site de l’Agence économique et financière.
L’Arabie saoudite va vendre en Bourse moins de 5% du géant pétrolier Aramco et se doter d’un fonds souverain de 2000 milliards de dollars (1777 milliards d’euros), le plus important au monde, dans le cadre d’un plan de réformes annoncé lundi.
Ces annonces ont été faites par le vice-prince héritier Mohammed ben Salmane qui a souligné la nécessité pour le royaume saoudien -première économie du monde arabe et premier exportateur de brut- d’en finir avec la dépendance vis-à-vis du pétrole.
Le plan, présenté par le prince Mohammed comme « une feuille de route » pour le développement du royaume durant les 15 prochaines années, est destiné à diversifier l’économie saoudienne qui dépend à plus de 70% du pétrole au moment où les prix du brut sont en chute libre depuis environ deux ans.
Initiateur du vaste plan de réformes baptisé « Vision saoudienne à l’horizon 2030 », il a défendu l’ouverture d’Aramco au capital local et étranger qui, selon lui, va assurer « la transparence » dans la gestion du géant pétrolier.
« Nous avons tous une dépendance maladive vis-à-vis du pétrole en Arabie saoudite, ce qui est dangereux. Cela a entravé le développement de plusieurs secteurs ces dernières années », a-t-il martelé, dans une allusion apparente aux critiques concernant la privatisation partielle d’Aramco.
Après Aramco, « ce sera au tour des filiales d’être introduites en Bourse », a poursuivi le prince, en tablant sur une économie saoudienne qui ne dépend « plus du pétrole mais (qui tire) ses revenus des investissements ».
Pour que les femmes puissent se déplacer, les Saoudiens embauchent huit cent mille chauffeurs privés pour un coût total de près de quatre milliards de dollars par an. L’Arabie saoudite est le seul pays au monde à interdire les femmes de conduire. Et c’est probablement aussi le seul pays à avoir les moyens de payer pour que les femmes ne conduisent pas. En effet, vu que les transports en commun sont peu développés, celles qui veulent se déplacer doivent être conduites par un membre de leur famille ou avoir un chauffeur privé.
Comme le rapporte Vocativ, les familles saoudiennes emploient environ huit cent mille chauffeurs, la plupart des immigrés, pour un coût total de 3,7 milliards de dollars par an. Ces chiffres ont été calculés par un éditorialiste du journal Al-Riyadh.
Malgré le coût faramineux de cet interdit, le prince Mohammed ben Salman a réitéré cette semaine que le pays n’était pas encore prêt changer la loi. Il a expliqué qu’il ne s’agissait pas uniquement d’une question religieuse, mais surtout d’une question d’acceptance sociale. Et pour lui, la population saoudienne n’est pas encore «convaincue» que les femmes devraient conduire.
Pourtant, la situation est difficilement tenable car toutes les familles saoudiennes n’ont pas les moyens de payer des chauffeurs privés. Comme l’explique un article du Christian Science Monitor, si la plupart des femmes riches ne voient pas trop d’inconvénients à être conduites par chauffeur, l’interdiction de conduire pose de gros problèmes aux femmes des classes moyennes et populaires. Un nombre croissant d’entre elles choisissent de travailler, mais pour se déplacer, elles sont obligées de prendre des taxis, parfois à plusieurs pour réduire les coûts.
Les militantes qui défendent la levée de l’interdiction de conduire expliquent qu’environ la moitié de la population saoudienne y est opposée, tout particulièrement les riches qui ont des chauffeurs.
OTTAWA – Le gouvernement Trudeau continue de subir des pressions dans le dossier du lucratif contrat de vente d’armement militaire à l’Arabie saoudite. Selon une douzaine de groupes qui militent pour les droits de la personne, la livraison de quelque 900 blindés au régime de Riyad est «immorale et contraire à toute éthique», ont-ils écrit dans une lettre adressée au premier ministre Justin Trudeau mercredi. Lire la suite « Des blindés canadiens à l’Arabie saoudite »
Le royaume est en train de passer du statut de créancier à celui de débiteur. La mise en Bourse d’Aramco est aussi un bouleversement. Cela faisait vingt-cinq ans que le royaume n’avait pas lancé un grand emprunt international. Comme le « Financial Times » l’a révélé, la semaine dernière l’Arabie saoudite a signé un accord avec un groupe de grandes banques d’affaires, dont HSBC et JPMorgan, portant sur 10 milliards de dollars sur 5 ans. Une vraie révolution pour la pétromonarchie, dont le budget dépend à 90 % de la manne de l’or noir et qui n’a donc pas pour habitude de faire appel aux capitaux internationaux. Confrontée à la chute des cours du pétrole et à celle de ses réserves de changes, l’Arabie saoudite est, comme d’autres grands pays producteurs, obligée de revoir sa stratégie en profondeur. Et notamment de passer du statut de créancier du monde à celui de débiteur. Lire la suite « Emprunt international pour l’Arabie saoudite »