Par La Rando

Des coups de fouet pour une gifle en Arabie saoudite

A Qatif, une femme a gagné son procès contre son mari violent, deux mois après une campagne contre les violences domestiques.  Un verdict plutôt rare a été prononcé mardi en Arabie Saoudite : un homme a été condamné à dix jours de prison et 30 coups de fouet pour avoir giflé son épouse. Après avoir été frappée par son mari, la plaignante s’était rendue dans un commissariat de police de Qatif, dans l’est du pays, certificat médical à l’appui. Le tribunal l’a invitée à assister à la flagellation de son mari «pour le voir souffrir à son tour». Le mari devra en outre suivre un «cours de formation sur la vie de couple».

Cette condamnation inédite est prononcée deux mois après le lancement de la campagne médiatique «No more abuse» contre les violences domestiques, organisée par une organisation caritative financée par le roi Khaled. Sur les affiches, une femme portant un niqab, avec un œil au beurre noir, et le slogan : «Certaines choses ne peuvent pas être couvertes.». La violence domestique contre les femmes et les enfants fait l’objet d’une attention particulière depuis la mort, fin 2011, d’une fillette de 5 ans, violée et battue par son père, un prédicateur musulman habitué des émissions télévisées. Lire la suite sur Libération.fr

Par La Rando

Hegra, patrimoine en Arabie saoudite

Pétra, la fascinante capitale des Nabatéens, avait étendu son emprise jusque dans le nord du Hijaz, à Hegra. Là, des tombeaux et des sanctuaires creusés dans des massifs gréseux, des habitations, des puits et des carrières offrent un parc archéologique de 1450 hectares. Sous la houlette d’une mission franco-saoudienne, la belle cité endormie se réveille et livre ses vestiges. Et quels vestiges !
Située au nord-ouest de l’Arabie saoudite, « Madâïn Sâlih », l’ancienne Hegra, a fait partie pendant au moins deux siècles du royaume nabatéen, dont elle marquait à peu près la frontière sud. « C’est le site nabatéen le plus important après la capitale du royaume, Pétra, en Jordanie, célèbre pour ses monuments taillés dans le grès rose. C’est aussi le premier site saoudien à avoir été inscrit en 2008 sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco », a indiqué François Villeneuve au cours d’une conférence donnée au musée de l’AUB où il a présenté les travaux menés par une équipe franco-saoudienne sur le site de Madâïn Sâlih.
L’ancien directeur de l’IFPO à Beyrouth, actuellement directeur de l’École doctorale d’archéologie à l’Université Paris 1 et codirecteur des fouilles archéologiques de Hegra, signale que la cité antique, nommée Hegra en grec et Haegra en latin, est évoquée par Strabon, Pline et Ptolémée. Elle correspond aussi à al-Hijr, « souvent mentionnée dans le Coran, dont la sourate 115 porte le nom ». Mais cette ville est surtout connue pour être le lieu où un prophète, nommé Sâlih, a tenté sans succès de convertir les habitants, membres de la tribu de Thamûd, au culte du dieu unique, d’où le nom de Madâïn Sâlih, « les villes de Sâlih », qui lui a été donné. Des historiens et géographes arabes la décrivent comme « un village fortifié riche en puits et en terrains agricoles ». Lire la suite sur Lorientlejour

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Un prince saoudien dépense des millions à Disneyland Paris

Un prince saoudien a dépensé fin mai 15 millions d’euros à Disneyland Paris lors d’un séjour de trois jours au cours duquel il a réservé des attractions et des spectacles pour lui et une soixantaine de ses invités, a-t-on appris lundi de sources concordantes. Le prince Fahd al-Saoud a séjourné au parc de Marne-la-Vallée du 22 au 24 mai, ont indiqué ces sources, confirmant une information de Ouest-France(BIEN Ouest-France). « L’évènement a été organisé à titre privé » par un service d’Euro Disney dédié aux réservations spéciales pour les comités d’entreprise, les entreprises ou encore des personnes privées, a confirmé le groupe. Pendant son séjour, le riche prince, qui fêtait son diplôme, a « privatisé le parc par +land+ », c’est à dire que certains espaces lui étaient réservés dans la journée, ainsi que le matin avant l’ouverture et le soir, a relaté l’une de ces sources.

Au total, le prince a convié « une soixantaine » de personnes, amis et aussi simples fans du parc. Des spectacles sur mesure ont été organisés pour eux, avec des « personnages rares » de Disney.

Selon l’une des sources, « un service de sécurité spécial a été mis en place » pour ce visiteur, l’un des meilleurs clients des parcs Disney. La rue principale du parc d’attraction, « Main Street », ainsi que le Disneyland Hotel, ont ainsi été privatisés.

D’après Ouest-France, Fahd al-Saoud, fils du défunt prince héritier d’Arabie Saoudite Nayef ben Abdel Aziz, a par ailleurs lui-même écrit le scénario de la parade, avant de l’envoyer aux responsables du parc d’attraction pour validation.

Le parc, qui a reçu 16 millions de visiteurs en 2012, réalise une partie de son chiffre d’affaires avec de telles visites privées.

Les 15 millions d’euros dépensés représentent toutefois à eux seuls une goutte d’eau dans l’activité : d’octobre 2011 à septembre 2012, le numéro un européen des parcs de loisirs a engrangé 1,324 milliard d’euros de chiffre d’affaires, pour une perte nette part du groupe de 85,6 millions d’euros.

10% des actions du groupe sont détenues par le prince et homme d’affaires saoudien Al Walid.

Source: Yahoo News

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Le roi d’Arabie saoudite au Maroc

Le roi Abdallah d’Arabie saoudite, âgé de 89 ans et à la santé chancelante, s’est rendu, avant-hier,  en visite privée au Maroc où il avait passé des périodes de convalescence ces dernières années, a annoncé la presse officielle saoudienne.
L’agence a publié des photos de princes et de responsables à l’aéroport de Jeddah (ouest) saluant le roi avant son départ pour le Maroc, où la famille régnante saoudienne possède des résidences à Casablanca et à Agadir (sud-ouest).
Cette annonce coupe court aux informations publiées récemment par certains médias faisant état d’une dégradation grave de l’état de santé du monarque saoudien. Ce dernier a toujours des difficultés pour marcher, après deux opérations au dos visant à corriger un relâchement ligamentaire, subies en octobre 2011 et en novembre 2012. Lire la suite sur Lemaghrebdz

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Ambassadeur d’Arabie saoudite assassiné aux États-Unis

Manssor Arbabsiar, l’Américano-Iranien accusé d’avoir comploté pour assassiner l’ambassadeur d’Arabie saoudite aux États-Unis avec l’aide de l’Iran a été condamné, jeudi, à une peine de 25 ans de prison. Une condamnation qui a suscité beaucoup de satisfaction dans le royaume Wahhabite. Arbabsiar avait reconnu en octobre dernier, devant un tribunal de New York, avoir préparé en 2011 un plan, avec la collaboration de l’armée iranienne, pour tuer l’ambassadeur saoudien Adel al-Jubeir. 

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Centre sportif pour femmes en Arabie Saoudite

Le premier centre sportif féminin a été inauguré dans l’est de l’Arabie saoudite, rapporte lundi le quotidien Al-Watan. Dans ce pays ultra-conservateur, le sport féminin est soumis à des règles extrêmement strictes.

Selon le journal, le centre a été inauguré dans la province d’Al Khobar, dans l’est du pays, après avoir obtenu une licence de la direction générale de la Jeunesse. Les Saoudiennes pourront y suivre des cours de sport, pratiquer le karaté ou le yoga et suivre des programmes d’amaigrissement. Lire la suite  sur BFMTV...

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Un vendeur ambulant s'immole par le feu en Arabie saoudite

Un vendeur ambulant est décédé la semaine dernière en Arabie saoudite après s’être immolé par le feu pour protester contre la saisie par la police de sa marchandise, ont indiqué hier des militants des droits de l’Homme. L’homme, Moussa Ahmad Al-Harissi, «a tenté de mettre fin à ses jours mercredi soir en s’aspergeant d’essence et en s’immolant par le feu», ont précisé ces activistes qui ont requis l’anonymat.
Il entendait protester contre la saisie par la police des fruits et des légumes qu’il vendait à la sauvette à même le sol dans le marché populaire de Manfouha, au sud de Riyadh, selon des témoins.
Il a été admis à la cité médicale du roi Saoud dans la capitale mais est décédé le lendemain, selon les activistes. Sa famille refuse de récupérer le corps, en attendant des explications des autorités, selon des sources concordantes. Lire la suite sur lexpressiondz.com

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Les sans papiers en Arabie saoudite

Des dizaines de milliers de travailleurs en situation irrégulière se préparent à quitter l’Arabie saoudite avant l’expiration le 3 juillet d’une amnistie royale, mais tous rêvent déjà d’un retour dans le royaume pétrolier.
Sous un soleil de plomb, Ibrahim, un Egyptien à la barbe rousse, fait la queue dans la matinée avec des centaines d’étrangers, en majorité Asiatiques, devant un centre des services de l’immigration à Ryad.
«Je suis arrivé à quatre heures du matin. J’attends toujours mon tour pour obtenir un ordre d’expulsion», dit l’homme, l’air abattu, suant à grosses gouttes.
Ibrahim travaille depuis quatre ans dans la construction, mais dit être en situation irrégulière, son visa ayant expiré.
Son seul espoir est de pouvoir «revenir en Arabie saoudite, car la situation est très mauvaise en Egypte», où les difficultés économiques et le chômage se sont accentués depuis la chute du régime de Hosni Moubarak en 2011. Lire la suite sur Liberation.fr

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Don de dattes d’Arabie saoudite aux sahraouis

Une caravane composée de 14 camions chargés de  200 tonnes de dattes a pris, lundi à partir du port sec d’Oran, le départ vers les camps de réfugiés sahraouis, dans le cadre du don annuel offert par le royaume de l’Arabie saoudite du Programme alimentaire mondial (PAM).
Le coup d’envoi de cette caravane, la troisième du genre, a été donné par le conseiller de l’ambassade du royaume d’Arabie saoudite en Algérie, M. Salah El Ghadir et l’attaché culturel de l’ambassade, Ahmed Abdallah Al Frih, en présence de la vice-représentant du PAM en  Algérie, Mme Francesca Caponera et de représentants du Croissant rouge algérien (CRA).
Cette caravane s’inscrit dans le cadre du programme d’aides humanitaires offertes par l’Arabie Saoudite au programme alimentaire mondial pour répondre aux besoins alimentaires des populations défavorisées dont celles de réfugiés sahraouis près de Tindouf. Lire la suite sur spsrasd.info…

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Graffitis islamiques en Arabie Saoudite

L’étude de milliers de graffitis en Arabie Saoudite, jusqu’alors délaissés par les chercheurs, nous livrent une photographie de la société arabe et musulmane des débuts de l’islam totalement inédite. Gravés dans la pierre, analysés en masse, ces graffitis du Haute époque islamique écrits en caractères dits coufiques archaïques permettent de jeter un nouveau regard sur l’histoire des débuts de l’islam au VII-VIIIe de l’ère chrétienne et au Iier et IIe siècle de l’hégire que nous ne connaissions que par des textes hagiographiques et relativement tardifs. Pour écouter l’émission sur Canal Academie