Par La Rando

Conseil de sécurité de l’ONU: l’Arabie saoudite

L’Arabie saoudite a exigé un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU après le refus récent du siège temporaire, a indiqué la chaîne de télévision Al Arabia du samedi.

Cette exigence a été annoncée par l’Ambassadeur d’Arabie saoudite à l’Organisation des Nations Unies, Abdullah al-Mouallami. Il a déclaré que les représentants du Conseil de sécurité ne peuvent pas résoudre les problèmes du Moyen-Orient. Le fonctionnaire a également critiqué le système de prise de décisions au Conseil de sécurité en raison du veto des 5 grands pays membres.

En octobre dernier, l’Arabie saoudite a été élue membre du Conseil de sécurité pour 2014-2015.
Source: La Voix de la Russie

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Arabie Saoudite refuse d’entrer au Conseil de sécurité

La décision de l’Arabie Saoudite de renoncer à son siège de membre élu au Conseil de sécurité a pris l’ONU par surprise. L’Arabie Saoudite évoque « l’impuissance » du Conseil de sécurité en Syrie et en Palestine. Mais cette décision reste totalement inattendue, sans précédent, et très largement incomprise à l’ONU.

Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour

La mauvaise humeur saoudienne était déjà palpable le mois dernier, lorsque le ministre des Affaires étrangères a refusé de prononcer son discours devant l’Assemblée générale. Mais renoncer à un siège au Conseil de sécurité pour lequel l’Arabie Saoudite a fait campagne pendant trois ans, rend les diplomates de l’ONU profondément perplexes.

Dans les couloirs de l’organisation, tous parlent d’une maladresse, voire d’un caprice, davantage dirigé contre les Etats-Unis plutôt que contre le Conseil de sécurité lui-même. Car ce retrait saoudien, sans précédent à l’ONU, n’aura guère de conséquence pour le Conseil de sécurité. Le groupe arabe va se réunir pour trouver un nouveau candidat et il y aura un nouveau tour de scrutin à l’Assemblée générale.

L’Arabie Saoudite sait qu’il n’y a rien à attendre de l’ONU sur la Syrie, et Ryad préfère sans doute avoir les mains libres pour armer et financer les groupes armés dans le camp rebelle sans avoir à s’en expliquer devant le Conseil de sécurité. LIRE LA SUITE SUR RFI.FR

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Des sous-marins allemands pour l’Arabie saoudite

L’Arabie saoudite est prête à acheter 5 sous-marins allemands pour 2,5 milliards d’euros. Cela a été rapporté par le journal allemand Bild am Sonntag.

Selon le journal, une demande pour l’achat de sous-marins de la classe Type 209, fabriqués dans les chantiers navals de ThyssenKrupp, a été reçu cet été. Le cabinet d’Angela Merkel a précisé qu’il examinerait d’urgence les perspectives d’une telle transaction dès que le nouveau gouvernement soit formé. En même temps, des sources officielles n’ont pas confirmé cette information.
Source: La Voix de la Russie

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John Kerry en Arabie saoudite

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a déclaré lundi à Ryad que les relations avec l’Arabie saoudite, irritée par la politique de Washington dans la région, devaient rester «sur la bonne voie».

M. Kerry, qui doit rencontrer dans la journée le roi Abdallah, a souligné devant le personnel de l’ambassade des Etats-Unis que les Saoudiens étaient «le principal acteur dans la région». «Nous avons beaucoup de choses importantes à discuter, pour s’assurer que les relations américano-saoudiennes sont sur la bonne voie», a-t-il ajouté.

AFP et Liberation.fr

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« No woman no drive »

Les choses évoluent peu à peu en Arabie Saoudite. Si aucune loi n’interdit explicitement aux femmes de conduire, une fatwa émise en 1990 par le Grand Mufti Cheikh Abdel Aziz Bin Baz rend la conduite pour la gent féminine quasiment impossible, en raison  du refus de  l’Etat saoudien de délivrer un permis de conduire. Un jeune artiste saoudien, Hisham Fageeh a décidé de soutenir à sa manière les militants saoudiens qui ont exhorté les femmes à prendre le volant pour la journée du «  26 octobre jour de  conduite » en Arabie saoudite.

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Tension entre les USA et l’Arabie saoudite

Les USA viennent de perdre un allié précieux dans le dossier syrien : le prince saoudien Bandar ben Sultan ne veut plus coopérer avec les Etats-Unis, en signe de protestation contre leur politique au Moyen-Orient. En cause : le refus d’Obama d’attaquer la Syrie et le redémarrage des relations USA-Iran. La manœuvre n’est pas anodine : les Saoudiens ont même refusé leur place au Conseil de sécurité des Nations unies alors qu’ils venaient de l’obtenir. Ce conflit avec l’Arabie saoudite pourrait marquer une grande défaite géopolitique de la Maison blanche, écrit le jeudi 24 octobre le quotidien Kommersant.

Le prince Bandar ben Sultan a fait part de ses intentions au port de Djeddah face à un groupe de diplomates européens. « Un tournant décisif nous attend : les Saoudiens ne veulent plus être dépendants des USA », a déclaré le prince Bandar, qui fut ambassadeur à Washington pendant 22 ans. Il était, jusque là, l’un des politiques saoudiens les plus appréciés par l’Occident.

D’après une source diplomatique, cette distanciation avec les USA s’accompagnerait d’une réorientation vers les alliés régionaux et la France, qui adopte une position plus ferme que Washington sur la question syrienne. Enfin, pour expliquer son refus inattendu de siéger au Conseil de sécurité des Nations unies, où l’Arabie saoudite a été admise pour la première fois la semaine dernière, le prince a déclaré : « Ce signal ne s’adresse pas à l’Onu mais aux USA ».

D’autres politiciens saoudiens influents ont aussi durci leur discours à l’égard des USA, confirmant que les propos du prince n’étaient pas une improvisation. « Toute cette pitrerie sur le contrôle international de l’arsenal chimique d’Assad n’aurait été qu’un épisode ridicule si elle n’avait pas été aussi une flagrante trahison », a déclaré le prince Turki al-Fayçal.

Ce conflit sans précédent entre les Etats-Unis et leur principal allié du Golfe est au centre de l’actualité de la semaine. Il a significativement influé sur l’issue de la conférence des « Amis de la Syrie » à Londres, en présence du secrétaire d’Etat John Kerry et du ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Fayçal. Dans ce contexte, l’opposition syrienne n’a toujours pas accepté de participer à la conférence de paix Genève-2.

L’administration Obama préfère éviter d’exacerber la confrontation avec Riyad. « Nous comprenons que l’Arabie saoudite soit déçue que l’opération militaire en Syrie n’ait pas eu lieu mais nous comptons sur la poursuite de la coopération, a déclaré John Kerry. Je suis persuadé que l’Arabie saoudite et les USA resteront amis et alliés. »

Ce ne sera pas simple : les directions prises par Washington et Riyad s’éloignent de plus en plus. L’influence des islamistes radicaux se renforce en Arabie saoudite et la dynastie dirigeante doit en tenir compte. Manœuvrant entre l’Occident et les fondamentalistes radicaux, le monarque saoudien est contraint de faire de plus en plus attention aux seconds. Comme en témoigne la position radicale sur la Syrie, partant de la nécessité d’y renverser le régime laïque.

Le conflit avec l’Arabie saoudite pourrait marquer une grave défaite géopolitique de la Maison blanche. Car ce pays abrite la plus grande base américaine du Golfe et joue un rôle clé dans la sécurité énergétique de l’Amérique en empêchant l’effondrement des cours pétroliers mondiaux. De plus, la majeure partie des actifs saoudiens – pour le montant astronomique de 690 milliards de dollars – est libellée en titres de valeur américains.

Source: Rianovosti

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Des drones Made in Arabie Saoudite

Depuis plusieurs années, l’Arabie Saoudite s’est lancée dans un programme de  recherche scientifique en vue notamment de favoriser  un  transfert de technologie au niveau international.  Une politique qui semble avoir porté ses fruits, puisque la cité du Roi Abdelaziz pour les sciences et la technologie (KACST)  a  fièrement présenté ses premiers drones qu’elle a produit elle-même.

Constitués de  fibre carbone et  de fibre de verre, ces drones sont programmés  depuis une salle de contrôle au sol  et peuvent  échapper à la détection de radar et des équipements de reconnaissance.  Ils contiennent également des dispositifs de communication qui permettent de transmettre directement les images et les vidéos à la salle de contrôle. Les drones seront utilisés en cas de catastrophes naturelles ou écologiques, mais aussi pour la photographie aérienne, la télédétection,  le contrôle des frontières, ainsi que pour les opérations de sauvetage. Lire la suite sur Oumma.com

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Hayat Sindi, cette brillante scientifique saoudienne

Véritable pionnière à qui aucun plafond de verre ne semble résister, la brillante scientifique saoudienne Hayat Sindi poursuit son irrésistible ascension vers le sommet, sa quête d’innovation et d’excellence ayant aboli tous les obstacles sur sa route, même ceux réputés insurmontables, pour se hisser dans des enceintes prestigieuses.

Sa passion pour la science et la biotechnologie lui a fait franchir allègrement les frontières jusqu’au Royaume-Uni, où elle est arrivée adolescente, enthousiaste et ambitieuse, bien que ne maîtrisant pas les rudiments de la langue de Shakespeare. Un détail pour la prometteuse chercheuse en provenance d’Arabie saoudite, qui s’est familiarisée en un éclair avec les idiomes « so british », sa scolarité et carrière étant très vite jalonnées de succès, tandis que ses inventions furent saluées par ses pairs du monde entier.

La talentueuse Hayat Sindi a aussi le don d’enchaîner les titres de gloire, et après avoir été la première femme scientifique saoudienne à être promue ambassadrice de bonne volonté au sein de l’Unesco, celle-ci vient d’entrer dans les annales politiques de son pays en faisant partie des 30 premières femmes nommées à l’Assemblée consultative, le Conseil de la Choura, afin de siéger dans le temple consultatif officiel régenté par le roi Abdullah, parmi les 150 membres qui le composent.

Mais cette haute distinction qui couronne le parcours sans faute de celle qui fut classée par l’influent hebdomadaire américain Newsweek comme l’une des 150 femmes qui marquèrent le monde de leur empreinte en 2012, ne l’étourdit pas au point de reléguer au second plan son programme de bourses pour faire émerger une nouvelle génération d’inventeurs et d’entrepreneurs au Moyen-Orient.

Toute l’énergie de Hayat Sindi est aujourd’hui concentrée sur le développement de l’entreprenariat scientifique, un concept novateur comme elle seule pouvait le concevoir et le parachever. « Nous devons célébrer les cerveaux« , a-t-elle coutume de dire, ajoutant « Nous avons beaucoup d’émissions de divertissements, de musiques, Arab Idol et tant d’autres, aussi est-il grand temps de célébrer les cerveaux à la télévision !« .

« Au Moyen-Orient, les gens sont fatigués d’entendre que nous n’avons pas d’inventeurs« , fait-elle remarquer, avant de souligner : « Ce qui est basé sur la science et la technologie effraie, parce que les gens ne veulent pas toucher à cet investissement, ils veulent toucher quelque chose qu’ils comprennent. La science et la technologie ont été si longtemps éloignées de nos préoccupations« , insiste-elle, tout en se disant convaincue de la pertinence de sa recherche de nouveaux talents en la matière. Hayat Sindi, la femme savante aux multiples casquettes, continue d’innover et de défricher le terrain, même là où le rigorisme religieux est en vigueur, en détectant les têtes bien pleines et génies en herbe de demain.

source: Oumma.com

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Quel Avenir pour l’Arabie saoudite ?

L’Arabie saoudite fait partie de ces pays qui nous sont connus à travers des clichés souvent peu flatteurs qui font références à des princes milliardaires collectionneurs de yachts et de Rolls-Royce en or.

Même si ce n’est pas fondamentalement faux, il faut aussi savoir qu’il s’agit d’un pays beaucoup plus complexe avec lequel l’Europe sera sans doute durablement liée pour son approvisionnement en pétrole à cause du divorce idéologique qui se précise entre les principaux dirigeants européens et la Russie, cet autre grand producteur d’hydrocarbures.

La succession au trône du roi Abdallah, âgé de 89 ans et qui est malade, risque de ne pas être simple et sera peut-être l’élément déclencheur de troubles violents dans le pays.

Voilà pourquoi il me semble opportun de présenter cette synthèse sur ce pays qu’on qualifie souvent à juste titre de « féodal ».

Comment est né ce pays ?

Pour bien comprendre l’Arabie d’aujourd’hui, il est essentiel d’expliquer l’alliance (1) qui fut scellée en 1744 de notre ère entre un chef de tribu nommé Mohammed ben Saoud qui contrôlait la petite oasis de Dariya dans le centre de la péninsule et un imam, Mohammed ben Abdelwahhab, qui prêchait pour un retour aux valeurs fondamentales de l’islam. Abdelwahhab a donné son nom au wahhabisme, cet islam rigoriste qui est encore toujours la religion officielle du royaume.

En s’alliant aux autres tribus ou en soumettant les chefs les plus récalcitrants, ils finirent par unifier une grande partie du pays jusqu’à la prise de La Mecque et de Médine par leurs descendants en 1806. Le retour des Ottomans mettra fin en 1818 au premier État saoudien.

Un deuxième État saoudien verra le jour au milieu du XIXe siècle mais il sera défait en 1891 par la famille rivale des Al Rachid. Lire la suite sur Agoravox.fr

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Arabie saoudite: Accord entre Arkema et Watan Industrial Investment

Arkema et la société d’investissement saoudienne Watan Industrial Investment viennent de signer un accord pour la construction d’un site de production de peroxydes organiques en Arabie Saoudite sur la plate-forme d’Al Jubail.

Cette usine, qui nécessitera un investissement d’environ 30 millions de dollars, sera la toute première unité de peroxydes organiques au Moyen-Orient. Arkema est déjà le second producteur mondial de peroxydes organiques qui sont largement utilisés comme initiateurs de polymérisation dans l’industrie des grands thermoplastiques. Lire la suite sur Boursier.com