« Le meilleur moyen d’aider les Népalais, ce sera d’y retourner »
Trois questions à Frédéric Giroir, directeur général d’Allibert trekking, leader français des treks au Népal, après le séisme qui a ravagé le pays le week-end dernier.
Frédéric Giroir est le directeur général d’Allibert trekking, leader français des treks au Népal. 70 de ses clients se trouvaient dans ce pays samedi lorsque le tremblement de terre a ravagé la région. Une trentaine sont « sur le terrain » dans les Annapurna, dans l’Everest, dans le Mustang et dans le Manaslu. Tous sont en bonne santé et n’ont pas été victimes du séisme. Une quarantaine d’autres randonneurs se trouvaient à Katmandou. Certains se sont réfugiés dans des parcs de la ville lorsque la terre a tremblé, d’autres dans les jardins de leur hôtel. Aucun n’a été blessé, selon les informations de Frédéric Giroir qui communique difficilement avec eux et essentiellement via WhatsApp. Une vingtaine ont pu embarquer dans un avion lundi pour revenir en France. Interview.
Une trentaine de randonneurs suivent actuellement un trek au Népal avec votre agence. Vont-ils continuer?
Oui, les quatre groupes continuent leur tour car de toute façon, il n’y a pas de point de sortie à leur randonnée. Ils ont une consigne: s’ils ont le moindre doute sur un risque d’effondrement, ils s’arrêtent et ils attendent. Mais clairement, on craint les récidives. Tant que tout le monde ne sera pas rentré, je ne serai pas tranquille. Heureusement, ils ont des guides locaux extrêmement bien formés.
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