Dimanche 16 décembre 2018, un Toulousain a atteint le sommet de l’Aconcagua (6962m), situé en Argentine. Une expédition menée pour l’association Hôpital Sourire. Ce n’est qu’un tout petit morceau de tissu, avec des inscriptions à la main, qui a flotté au sommet de l’Aconcagua (Argentine), le 16 décembre 2018. Mais pour que cette banderole à l’effigie de l’association Hôpital Sourire puisse atteindre les 6962m d’altitude, un homme l’a embarquée dans son expédition : Vincent Saura. Lire la suite « Un Toulousain sur l’Aconcagua (6962m) »
Après une première tentative avortée, le 20 décembre dernier, Kilian Jornet a cette fois réussi son pari de cette fin d’année 2014 : battre le record d’ascension et de descente de l’Aconcagua (6 962m). Son chrono : 12h49.
Il avait annoncé qu’il n’en resterait pas là. « Je considère cette tentative avortée comme un gros entraînement en altitude », avait-il expliqué sur les réseaux sociaux. Stoppé par le vent vendredi 20 décembre lors de sa première tentative de record d’ascension et de descente de l’Aconcagua, Kilian Jornet n’aura donc pas attendu plus de quatre jours avant de repartir à l’assaut du plus haut sommet d’Amérique (6 962m), ce mardi 23 décembre 2014.
Et cette deuxième tentative fut la bonne. Son objectif était donc d’établir le meilleur temps référence sur l’ascension et la descente du colosse argentin. Problème : deux personnes se « disputaient » jusque là le record : le Portugais Carlos Sa avec un chrono de 15h42 en 2013, reconnu par les autorités, et l’Espagnol Jorge Egocheaga qui affirme avoir réussi l’aller retour en 13h46 en 2006, sans que cela soit reconnu officiellement. Finalement, Kilian Jornet a mis tout le monde d’accord, bouclant lui ce parcours en… 12h49 !
Pour réussir son pari, le Catalan a suivi la voie normale, c’est-à-dire qu’il est parti d’Horcones, à 2950 m d’altitude, et a donc avalé 3 962 mètres de dénivelé positif avant de parvenir au sommet… puis de redescendre. Longueur du parcours : 59,85 kilomètres.
Première étape à Plaza des Mulas après 23 km et 1 400 m de dénivelé positif avalés en 3h15. C’est ici que la majorité des expéditions débutent l’ascension pouvant durer jusqu’à 4 jours. Kilian lui, s’arrête 15 minutes pour boire et manger : « Mon idée était de monter tranquillement, en essayant de me préserver pour la descente. J’ai donc décidé de m’arrêter, de me reposer et de récupérer pour la partie suivante. »
L’ascension se poursuit et les premières difficultés se font ressentir vers 6 500 mètres pour le coureur espagnol : « À partir de là, j’ai commencé à ressentir l’altitude. J’avais des problèmes d’équilibre et je n’arrêtais pas de glisser sur la neige gelée. J’ai donc décidé d’avancer doucement, en sachant qu’il me restait encore un long chemin à parcourir. »
Il atteint finalement le sommet après 8h45 d’effort et s’accorde une petite pause de quinze minutes : « J’en ai profité pour reprendre des forces avant la descente. Le sommet, c’est le point culminant de tout le travail accompli les jours précédents. J’ai également pu apprécier la vue incroyable que l’on a de là-haut de la face sud de l’Aconcagua ! »
Une descente qui ne sera pas une partie de plaisir même si le record est à la clé : « J’ai souffert de l’altitude jusqu’à Plaza de Mulas. Je continuais à perdre l’équilibre : on aurait dit que mes muscles ne voulaient pas suivre ma tête et me faisaient trébucher. En arrivant au camp de base, je me suis arrêté pendant vingt minutes. J’ai mangé et je me suis bien hydraté. Je me suis senti mieux. De là, il ne me restait que de la descente jusqu’à Horcones, où j’ai enfin pu courir avant de finir en marchant un bon moment. » Malgré ces difficultés ils’empressait de relativiser : « Après tout, c’est aussi de ces moments de joie et de souffrance que l’on se souvient ».
Comme à son habitude, Kilian Jornet a également très rapidement partagé la nouvelle sur les réseaux sociaux, commentant ainsi son exploit : « Un rêve qui devient réalité. Merci à tous ! ».
L’Aconcagua, point culminant de la cordillère des Andes et surnommé le « colosse de l’Amérique », est situé en Argentine, à treize kilomètres de la frontière chilienne. Il s’élève à une altitude de 6 962 mètres et domine un vaste parc provincial protégeant des espèces animales typiques de la cordillère, en particulier le condor des Andes et le guanaco, ainsi qu’une végétation rare et fragile. En effet, le climat est aride et la couverture neigeuse ténue, malgré l’existence de quelques glaciers modestes. Lire la suite « Randonnée Aconcagua dans les Andes »