Plus de 2,8 millions de touristes ont visité Abou Dhabi en 2013, bien au-delà des prévisions d’un total de 2,5 millions de visiteurs.
Salik Manjrio, directeur commercial et marketing à Park Hyatt Hotel and Resort Abu Dhabi à Saadiyat, déclare s’attendre à une poursuite de la croissance de l’ordre de 15 pour cent cette année, principalement dans les affaires et le tourisme MICE.
“Abou Dhabi est devenu une grande destination touristique grâce aux nombreuses installations dans l’émirat et la construction de projets touristiques avancés telles que le Waterworld et Ferrari World,” affirme-il.
“Abou Dhabi a aussi un centre des plus importants pour les entreprises et les événements mondiaux, alors que l’île de Saadiyat est également devenue une destination touristique majeure en raison de son emplacement, ses infrastructures de pointe et les merveilleuses plages.”
Avec plus de 400 milliards de dollars de capitaux, le fonds Adia fait figure de leader de la région. Pour la Coupe du monde au Brésil, le stade de football de Sao Paulo pourrait bien être rebaptisé Abu Dhabi Stadium. Adia, le fonds souverain de l’émirat, est en effet en pourparlers depuis plusieurs mois pour acquérir et exploiter le nom de l’enceinte sportive pendant une durée de vingt ans. L’opportunité de combiner opération financière et exercice d’autopromotion pour le principal des sept Emirats arabes unis, en ce qu’il concentre 95 % de leurs réserves pétrolières. Son fonds souverain, né en 1976, gère aujourd’hui entre 400 et 450 milliards de dollars.
A l’ombre d’Adia, Adic est le deuxième fonds souverain, mais bien plus modeste, avec autour de 50 milliards de dollars. Il a été lancé plus récemment, en 2007. Doté à son origine de certaines des participations d’Adia ainsi que d’une partie de ses collaborateurs, le fonds est aujourd’hui investi à l’international, tout comme son aîné. Le rendement nominal de long terme du portefeuille d’Adia de 8 % a été obtenu en faisant la part belle aux actions, qui représentent plus de la moitié de ses capitaux, avec un accent mis récemment sur les émergents au détriment des pays développés. Toutefois, Adia ne prend pas des paris spécifiques sur des sociétés, mais décide de miser sur telle Bourse, comme la Corée du Sud, au détriment d’une autre.
Faux pas coûteux
A la différence du fonds qatari, Adia prend rarement des participations stratégiques majeures (supérieures à 5 % de leur capital) dans les sociétés cotées. Sa seule grande participation est celle qu’il avait acquise dans Citigroup en 2007, pour un prix de 7,5 milliards de dollars. Le fonds la regrette amèrement puisqu’elle ne vaut pratiquement plus rien. En outre, le fonds garde un autre bien mauvais souvenir de son incursion dans le monde bancaire. Il avait acquis pour 610 millions de dollars de dette à court terme de Lehman Brothers quelques semaines avant sa faillite. Un faux pas coûteux qui avait suscité des remous en interne. Un an après, Adia avait cette fois volé au secours de son voisin Dubaï, quand ce dernier fut emporté par la bulle immobilière. Double objectif : éviter que les difficultés de Dubaï ne rejaillissent sur la région, et inquiètent les investisseurs, et accroître son influence dans la région en devenant le « chevalier blanc » des fonds du Golfe. A la différence de ces derniers, Adia fait l’effort de publier un rapport annuel depuis 2010, une rareté dans la région où la seule performance des fonds relève le plus souvent du secret d’Etat.
Abou Dhabi organisera une réunion de haut niveau en mai pour encourager les décisions du Sommet mondial sur le climat du Secrétaire général de l’ONU.
Le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et le ministre d’Etat et Envoyé spécial pour l’énergie et le changement climatique, Dr Sultan Al Jaber, annoncent ce sommet dans une déclaration commune.
Le Sommet sur le climat aura lieu sur en septembre au siège de l’ONU à New York, avant le début de l’Assemblée générale de l’ONU.
Le Secrétaire général a invité les dirigeants, le monde des affaires et des finances et la société civile à apporter des contributions pour lutter contre le changement climatique. Le Sommet mettra l’accent sur des solutions qui démontrent comment une action rapide peut entraîner des avantages économiques substantiels.
Le sommet à Abou Dhabi se tiendra du 4 au 5 mai avec la participation de hauts représentants du monde entier afin d’élaborer une série de propositions d’action et de déterminer comment les pays, les entreprises et les organisations peuvent s’impliquer dans diverses initiatives et de partenariats pour fournir des mesures concrètes lors du Sommet.
Le Secrétaire général s’est félicité de l’offre des Emirats pour accueillir cette réunion et déclare : “L’initiative des Emirats est une contribution concrète importante au Sommet.’’ “Les Emirats Arabes Unis sont à la pointe des efforts internationaux visant à atténuer le changement climatique,” déclare Dr Sultan Al Jaber.
Du 4 au 19 Février a lieu la 6eme édition du Abu Dhabi Gourmet Festival, évènement que tous les foodies des UAE attendent. 21 Masterchefs internationaux seront présents, dont le très populaire George Calombaris, celui-la même qui présente Masterchef Australia, pour n’en citer qu’un!
L’évènement, ou plutôt les évènements, s’étalent donc sur 15 jours, et ont lieu dans tous les restaurants de la ville: pour 300 à AED400 en matinées, vous pouvez assister aux démonstrations culinaires des chefs puis déjeuner avec eux; réservez vite car c’est déjà presque complet.
Pour les plus experts et les plus fortunés (comptez au moins AED1000 la soirée), le festival vous propose aussi des dîners ‘Châteaux’ préparés par des duos de chefs et cavistes venus principalement d’Europe. Le 11 février par exemple, rendez-vous à la Turquoise Ballroom du Sofitel Abu Dhabi Corniche pour un dîner-château avec le célèbre chef Christophe Muller. Ce Francais connu pour sa rapidité, sa précision et ses techniques innovantes a repris le restaurant 3 étoiles fondé par Paul Bocuse. Ca veut dire beaucoup de son talent. Pendant le dîner, vous découvrirez aussi les différentes caractéristiques des appellations Châteaux de Puligny-Montrachet et Domaine de Montile… des noms qui font rêver.
Le festival, c’est aussi des diners a thème: le 15 février le chef britannique Gary Rhodes préparera un dîner gastronomique au St-Régis. Certes il faut débourser 850 Aed et vous prendrez le risque d’être assis par tables de 10 personnes auprès d’inconnus ennuyeux, mais on peut surtout s’attendre à une cuisine d’exception, alors autant en profiter et embarquer aussi ses amis dans l’aventure.
Pour en savoir plus et réserver, allez directement sur leur site internet très complet : www.gourmetabudhabi.ae; quant à moi, je vous donne rendez-vous le 12 février au restaurant Nautilus du Yas Viceroy Hotel pour déguster un dîner préparé par le chouchou des Francaises, Cyril Lignac!
La compagnie pétrolière publique russe Rosneft a l’intention de développer un partenariat avec les Emirats arabes unis. Le président de la corporation Igor Setchine a rencontré le ministre de l’Energie de ce pays Suhail Mohammed Farage Al Mazour.
Les parties ont discuté la promotion du projet conjoint dans l’émirat de Chardja, ainsi que la participation d’Abou Dhabi en tant que partenaire dans l’extraction et le raffinage du pétrole sur le territoire russe.
Rosneft et les Emirats arabes unis sont à la recherche d’un terrain d’entente. En dépit du faible nombre de propositions concrètes pour le moment, les experts voient un grand potentiel de partenariat. Parmi les domaines possibles, on peut citer le développement de la production pétrolière et les investissements arabes dans la mise en valeur des champs de pétrole russes, dit le stratège financier de la a société BCS Maxime Cheïne.
« Il est difficile pour le moment de nommer les projets dans lesquels l’expérience des entreprises des EAU pourrait être utile. Probablement, il est question du financement de projets de production et de raffinage du pétrole par les Émirats arabes unis et grâce à un fonds spécial. Peut-être que dans l’avenir, cela aura une influence positive également sur l’expansion de Rosneft à l’étranger, y compris sur l’axe proche-oriental. »
Le directeur général du Fonds de sécurité énergétique Konstantin Simonov est certain que pour le moment, le partenariat entre Rosneft et les Emirats arabes unis sera centré sur des projets en Russie.
« Le partenariat entre Rosneft et les pays arabes ne fait que commencer, donc tout est encore au niveau des négociations. Il me semble que les projets conjoints seront mis en place sur le territoire russe. Rosneft cherche activement à développer le plateau continental arctique, elle travaille en Sibérie orientale. Dans tous ces projets, on peut attirer l’argent arabe. Les EAU s’intéressent également aux projets d’extraction, y compris sur son territoire, ainsi qu’au développement des projets de raffinage. »
En ce moment, Rosneft n’a qu’un seul projet pétrolier et gazier dans les Émirats arabes unis, il en était question lors des récentes négociations. C’est la prospection géologique dans l’émirat de Chardja réalisée par Rosneft conjointement avec Crescent Petroleum. Le projet de mise en valeur du champ gazier à Chardja, dans lequel la société russe a reçu
49 %, a commencé en 2010. Rosneft a prévu d’investir dans le projet proche-oriental 630 millions de dollars. Celui-ci supposait que le gaz produit serait traité et livré aux consommateurs finaux dans les marchés en croissance rapide de Chardja et des émirats du Nord, et qu’il serait aussi exporté. Cependant, en 2011, le travail sur le projet a été suspendu pour des raisons techniques. Peut-être qu’un partenariat plus étroit donnera à ce projet « un second souffle ». T
Après l’Irlande, place aux Émirats Arabes Unis. C’est là que Tim Cook a été aperçu plusieurs fois ce week-end. Il a pris la pose avec un employé d’un Virgin Megastore à Abou Dhabi, l’enseigne étant un revendeur agréé Apple, avant de poursuivre ses visites. Lors de son déplacement vendredi en Irlande, le patron d’Apple avait rencontré le chef du gouvernement du pays. Le motif de sa visite à Abou Dhabi est en revanche inconnu. La principale hypothèse étant liée à la mise en route de boutiques Apple Store. Mais ce n’est peut-être qu’une étape, Cook devait aller en Turquie prochainement.
Les hôtels d’Abou Dhabi ont enregistrés en 2013 leur meilleure année en termes d’arrivées, de nuitées, de durée du séjour et de revenus.
D’après les chiffres d’Abu Dhabi Tourism and Culture Authority (TCA Abu Dhabi), les 150 hôtels et appartements d’hôtel recevaient l’année dernière 2.806.283 clients, une hausse de 18 % en comparant avec l’année 2012 et dépassant l’objectif annuel de 2,5 millions de voyageurs. Le nombre de nuitées s’élevait à près de 8,8 millions, une hausse de 26% sur 2012, et les revenus augmentaient de 18% à Dh5,48 milliards (1,5 milliards de dollars). « Compte tenu de cette performance très satisfaisante (…) nous avons revus nos objectifs et nous ambitionnons maintenant d’attirer 3,1 million de visiteurs, » déclare Cheikh Sultan bin Tahnoon Al Nahyan, Président, TCA Abu Dhabi.
Le tourisme intérieur est resté l’un des piliers de la destination, avec un peu plus d’un tiers de toutes les arrivées. L’Inde est devenue le plus grand marché à l’étranger avec 175.929 clients dans les hôtels de la capitale, une hausse de 27 % sur 2012. Le Royaume-Uni occupe toujours la deuxième place (162.973 touristes), devant l’Allemagne (119.590 clients).
Fin du séjour du président Macky Sall à Dubaï. Le chef de l’Etat, qui rencontrait la communauté sénégalaise à Dubaï, au terme d’une visite officielle de trois jours, en a profité pour exposer à ses compatriotes les grands projets qu’il nourrit pour le développement du Sénégal, notamment ceux portant sur les nouveaux pôles urbains aménagés qui nécessitent des partenariats et des investissements lourds.
A ce propos, le Président Sall a dit qu’il compte accompagner les particuliers et les porteurs de projets au sein de la diaspora sénégalaise en vue de leur permettre « d’élargir et de faire fructifier » leurs activités.
Le président de la République a, en outre, indiqué qu’il compte tirer la croissance du Sénégal vers le haut en développement les voies de communication via une interconnexion routière et maritime partout dans le pays. Dans le même temps, a assuré le chef de l’Etat, le cadre juridique sera renforcé pour donner plus de garantie aux investisseurs dans l’optique de la réalisation du projet Sénégal émergent. Auparavant, dans la matinée du mardi, il s’était entretenu avec les autorités de la Chambre de commerce de Dubaï à qui il a demandé d’intensifier le volume des échanges avec le Sénégal.
Plusieurs membres du patronat sénégalais ont assisté à cette rencontre, afin d’en profiter pour initier avec leurs homologues des Emirats arabes unis des échanges et des opportunités d’affaires. Pour leur part, les autorités consulaires de Dubaï ont exprimé au chef de l’Etat leur disponibilité à promouvoir avec le Sénégal des relations d’affaires embrassant tous les domaines de la vie économique. Durant cette même journée du mardi, ultime étape de la visite du chef de l’Etat, Macky Sall a eu également une audience avec le Premier ministre des Emirats arabes unis. Avec une partie de la délégation qui l’accompagne, le chef de l’Etat a quitté Abu Dhabi hier pour Davos, en Suisse, où il prendra part au 44ème Forum mondial dont la première journée est consacrée à la Renaissance africaine.
La banque privée genevoise annonce l’ouverture d’un bureau de représentation à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis. Entretien avec Nicolas Gonet. La banque privée genevoise Gonet & Cie a annoncé aujourd’hui l’ouverture d’un bureau de représentation à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis. La maison ne cesse de grandir: elle comptait 30 collaborateurs début 2009 contre 120 aujourd’hui, alors que dans le secteur la tendance est au dégraissage. Entretien avec son associé Nicolas Gonet.
Pourquoi ouvrir un bureau à Abu Dhabi?
Le Moyen-Orient, et Abu Dhabi en particulier, est dans une forte dynamique de création de richesse et de recherche d’investissements, de plus nous avons trouvé les bonnes compétences (le responsable du bureau Jean-Marc Suter est actif dans la région depuis plus de dix ans) et les bons contacts. Nous avons donc saisi l’opportunité de servir une clientèle essentiellement régionale, dont les comptes seront ouverts et gérés à Genève.
L’image des banques suisses reste-t-elle bonne dans ce pays? Et ailleurs?
L’aura demeure très bonne au Moyen-Orient. Nous y ajoutons pour notre part un côté traditionnel et prudent qui est apprécié dans cette région du monde. Partout ailleurs la Suisse reste perçue comme un havre de stabilité qui incite encore des clients privés à y déposer leur argent, attirés par notre savoir-faire dans le private banking ou échaudés par les crises financières.
Qu’en est-il de votre présence à Singapour, où vous avez ouvert un bureau en 2011?
Nous allons initier sous peu un processus de désengagement de Singapour. Après plus de deux ans de présence nous faisons le constat que le modèle d’affaire ne nous semble pas durablement viable, même avec une masse très satisfaisante collectée avec des clients exclusivement asiatiques, mais qui recherchent des services souvent plus proches de la banque d’affaires. Nous préférons nous concentrer et investir sur d’autres projets, tout en servant certains clients asiatiques depuis la Suisse. Lire la suite sur tdg.ch…
Dubaï – La ministre française du Commerce extérieur, Nicole Bricq, a déclaré mardi vouloir intéresser les entreprises françaises aux chantiers de l’exposition universelle de 2020 à Dubaï qui représentent des investissements de 7 milliards de dollars.
« Je pense que nous allons mettre en place une organisation qui permettra à toutes les entreprises françaises qui peuvent être en capacité de remporter ce challenge d’être choisies pour ce grand événement« , a déclaré Mme Bricq à l’AFP au cours d’une visite à Dubaï.
La ministre a notamment visité à Dubaï le chantier d’un tramway réalisé avec la participation d’Alstom.
La ministre a indiqué que dans le cadre de l’exposition, Dubaï prévoit environ 7 mds USD d’investissements, à la fois pour les transports et les lieux d’accueil de l’ensemble des délégations.
Mme Bricq, a souligné lundi à Abou Dhabi la volonté de la France de doubler le volume de ses échanges avec les riches monarchies pétrolières du Golfe, en baisse.
« Nos parts de marché sont trop faibles. Elles ne sont pas à la hauteur des bonnes relations politiques que nous avons avec tous les pays de la Péninsule arabique« , a-t-elle déclaré en marge du sommet mondial sur les énergies de l’avenir à Abou Dhabi.
Le volume global des échanges commerciaux de la France avec les Emirats a baissé de 4,9 milliards d’euros en 2011 à 4,7 milliards d’euros en 2012. Au niveau régional, les exportations de la France dans les six monarchies du Golfe ont baissé de 6,2% en 2012, selon des statistiques officielles.