Le sultan Qabous d'Oman va bien
Le sultan Qabous d’Oman, qui a réduit ses activités depuis une hospitalisation en 2014 en Allemagne pour un cancer du colon selon des diplomates, « se porte bien » et une éventuelle succession « a été arrangée », a affirmé jeudi son ministre des Affaires étrangères.
Les absences prolongées du sultan Qabous suscitent régulièrement des préoccupations quant à sa succession et à la stabilité de ce pays de la Péninsule arabique, selon des diplomates.
Le chef de la diplomatie omanaise, Youssef Ben Alaoui Abdallah, a indiqué que la succession, en cas de vacance du pouvoir, ne poserait pas de problème, alors que des rumeurs circulent à Mascate selon lesquelles l’état de santé du souverain, âgé de 75 ans, aurait nécessité une nouvelle hospitalisation au sultanat.
« Il se porte bien et, grâce à Dieu, il est en bonne santé », a déclaré le ministre des Affaires étrangères dans un entretien mis en ligne sur le site du quotidien saoudien Okaz et reproduit par l’agence officielle omanaise ONA.
La succession « a été arrangée d’une manière très claire », a-t-il ajouté, estimant que « l’inquiétude à l’étranger est plus grande que celle des gens à l’intérieur » sur cette question.
Le souverain, qui fêtera en novembre le 46e anniversaire de son accession au trône, n’a pas d’enfant ni de frère. Ses cousins sont les membres de sa famille les plus proches.
Selon la Constitution promulguée en 1996, le sultan doit désigner, dans une lettre qui serait ouverte par le Conseil de famille, son successeur, obligatoirement un membre mâle de la dynastie des Bou Saïd. Si le Conseil de famille, dans un délai de trois jours après la vacance du pouvoir, est incapable de désigner son successeur, le Conseil de défense doit confirmer le choix du sultan en associant les présidents du Conseil d’Etat et du Majlis al-Choura -assemblée consultative– ainsi que celui de la Cour suprême avec ses deux plus anciens adjoints, a expliqué le ministre.
Le Majlis al-Choura –une assemblée consultative dont les 84 membres sont élus au suffrage universel direct– forme le Conseil d’Oman avec le Conseil d’Etat, sorte de Sénat composé de 57 membres désignés.
Source: AFP et olj