Salon du livre de Riyad en Arabie saoudite

En cette fin d’hiver, le Salon du livre de Paris n’a pas le monopole de l’actualité littéraire mondiale. A quelques milliers de kilomètres de là, une autre grande ville ­célèbre la magie de l’écrit : Riyad. Pour ­les éditeurs du monde arabe, l’événement ­organisé dans la capitale saoudienne est le rendez-vous de

l’année. C’est en effet dans le royaume le plus puritain du Proche-Orient qu’ils réalisent leur plus gros chiffre ­d’affaires, bien plus qu’en Egypte (beaucoup plus peuplée mais trop illettrée) ou ­au Liban (plus cultivé mais moins peuplé).

« On avait l’habitude de dire : “L’Egypte écrit, le Liban publie et l’Irak lit”, explique sur son stand le Beyrouthin Bachar Chebaro, patron de la maison d’édition Difaf. Ce n’est plus le ca

s. L’Arabie saoudite est devenue le marché numéro un. Ses habitants sont de plus en plus cultivés, et ils ont de l’argent », ajoute-t-il en attrapant quatre romans de Patrick ­Modiano traduits en arabe, « dont quelques ­exemplaires sont déjà partis ».

En savoir plus sur lemonde…