Relations économiques entre Oman et la France
Premièrement: Présentation de l’économie omanaise. Les omanais ont connu le commerce depuis des milliaires, leurs navires ont véhiculé à travers les routes maritimes et les routes de la soie beaucoup de leurs produits, notamment la gomme, les dates et le citron vers les autres peuples, ce qui a créé des liens civilisés et culturels positifs larges et continus, grâce à la position stratégique du Sultanat d’Oman sur les routes de la navigation et du commerce entre l’Est et l’Ouest.
Dans le prolongement de cette expérience historique, et pour mettre à profit sa position privilégiée, le Sultanat d’Oman cherche tous les moyens positifs qui contribuent à la promotion du commerce mondial, et qui fait de son pays une plaque tournante pour le commerce et le transport maritime entre le Golfe et les autres régions, car le Sultanat en possède tous les ingrédients nécessaires et surtout son adhésion particulièrement actif dans de nombreuses institutions économiques tels le Conseil de Coopération du Golfe (CCG), la grande zone arabe de libre-échange, l’Association de l’Océan Indien pour la Coopération Economique, ainsi que l’Organisation Mondiale du Commerce.
Il entretient des relations étroites avec de nombreux pays avec lesquels il a créé des commissions économiques communes, et conclu des accords bilatéraux de libre-échange. En plus les ports maritimes omanais sont proches et bénéficient des moyens technologiques avancées capables de recevoir les navires les plus modernes et réservent un traitement efficace pour le transport de leur cargo vers les pays voisins, tout en économisant leur temps, leurs efforts et leur argent.
L’économie omanaise est fondée sur la base d’une économie libérale qui a réussi au fil des ans à soutenir son propre dynamisme et sa capacité à interagir avec les divers développements régionaux et internationaux et à profiter au maximum de leurs points positifs et en réduire les caractères négatifs autant que possible. En plus de la promotion du secteur privé qui fournit le meilleur environnement pour attirer les investissements étrangers, le Sultanat d’Oman a rejoint l’Organisation Mondiale du Commerce en 2000. Cette adhésion était considérée comme une étape importante sur la voie de l’intégration dans l’économie mondiale qui ouvre la voie aux exportations omanaises pour atteindre tous les marchés sans discrimination. Il s’efforce aussi à développer ses relations avec les institutions économiques des autres pays, sans parler des pays amis comme la France.
Le Sultanat a élaboré une stratégie de développement à long terme (1996-2020) et atteint une situation parfaitement stable et accessible qui fournit les taux de croissance visés par l’économie omanaise, et améliore le revenu national par habitant. Ce résultat a été obtenu grâce à la diversification de ses sources de revenus, à la contribution croissante des secteurs de l’industrie du gaz naturel et du tourisme, et à la réduction de la dépendance au pétrole. Il a participé aussi au développement du secteur privé et au dynamisme des politiques de privatisation pour parvenir au développement avancé de ses ressources humaines et à attirer davantage d’investissements dans un contexte du développement durable qui faciliterait une plus large intégration dans l’économie mondiale et répondrait aux exigences de la mondialisation et de l’OMC.
Secteur financier et bancaire
Le secteur financier et bancaire est le plus important domaine de l’économie nationale, non seulement parce qu’il réagit avec les sensibilités des autres secteurs économiques, mais aussi parce qu’il influe sur la situation sociale qui s’étend directement et indirectement à tous les segments de la société, et sur les activités assumées par les différentes institutions financières qui ont des retombées économiques et sociaux importants.
Ce secteur a profité d’une attention précoce et continue, il a pu réaliser un bond énorme sur le plan légale, réglementaire et structurel qui a fait de lui l’un des secteurs le plus sophistiqué et le plus efficace pour une interaction positive et rapide avec les divers développements locaux, régionaux et internationaux et pour faciliter la poursuite de l’intégration dans l’économie mondiale.
Alors que les systèmes, les lois et les procédures qui ont été introduites essaient de renforcer la confiance dans le système financier et bancaire omanais, de permettre aux investisseurs d’obtenir des services complets et appropriés dans un court laps de temps, avec des contrôles juridiques raisonnables qui garantissent de diriger ces investissements – notamment étrangers – vers les secteurs que le plan économique de l’État tend à diversifier pour accroître son implication dans l’édification de l’économie nationale, la politique financière du Sultanat a fait l’objet d’un hommage appuyé de la plupart des institutions financières internationales.
Diversification de l’économie omanaise
Le gouvernement du Sultanat d’Oman a pris de nombreuses mesures pour améliorer le climat commercial dans le pays afin d’attirer les
investissements locaux et étrangers, grâce à sa participation à de nombreux projets de diversification économique actuellement en cours de mise en œuvre et qui tendent à encourager les investissements privés locaux et étrangers, à développer les secteurs du tourisme, de la pêche et de l’industrie, et à faciliter les exportations, améliorer le niveau de vie des citoyens et maintenir la stabilité des prix, au profit de tout le monde et comme réponse à de nombreuses exigences.
Dans le cadre de la diversification économique basée sur les exportations, le Sultanat s’est efforcé à exploiter et développer ses ressources naturelles, en particulier le gaz, à augmenter la valeur ajoutée de ces ressources. Il a intensifié ses efforts dans ce domaine, et pu ainsi signer des accords pour la mise en œuvre de nombreux grands projets industriels à Sohar (comme la raffinerie de Sohar, le projet de polycarbonate, l’urée, l’ammoniac, le méthanol, la fonderie d’aluminium, d’acier, de fer et d’autres). Ajouté à cela les projets d’engrais dans la province de Tyre, le projet Qalhat pour le GNL, la zone industrielle de Duqm, et divers projets dans d’autres zones industrielles dans le Sultanat.
Le secteur du tourisme dans le Sultanat était l’objet de beaucoup d’attention vue ce qu’il peut apporter comme contribution dans le cadre de la politique de diversification de l’économie omanaise qui s’efforce d’élaborer une stratégie nationale pour le développement du tourisme, et mettre en ouvre une série de projets touristique tels la construction des routes pour relier les zones touristiques, la création des hôtels dans les provinces du Sultanat, des projets pour améliorer les pistes dans les régions montagneuses, et autres projets d’infrastructure, en particulier après que les festivals de Muscat et de Salalah soient devenus les festivals les plus importants de la région.
Stabilité de l’économie omanaise
Les résultats du (Global Competitiveness Report) ont souligné la stabilité et la solidité de l’économie omanaise en dépit des difficultés et de la compétitivité de l’économie mondiale. Selon les résultats de la troisième édition du (G.C.R.) de l’année 2012-2013, lancée par le Forum Economique Mondial, le Sultanat d’Oman était au trente deuxième rang mondial et au quatrième rang arabe. « Il ressort clairement des conclusions du rapport que le Sultanat – à la lumière des défis confrontée à l’économie mondiale – avance d’une manière équilibrée et stable vers une économie libre où le secteur privé joue le rôle le plus important dans le développement économique». Le Sultanat dans ce rapport a précédé de nombreux pays, malgré les défis de l’économie mondiale et la tentative récente de nombreux pays de relancer leur croissance économique.
Deuxièmement: relations économiques franco-omanaises
Le site Ministère français des Affaires étrangères cite que le Sultanat d’Oman est le sixième marché pour la France au Proche-Orient, et que la France se classe au dix-huitième rang des pays exportateur vers le Sultanat (1,34% du marché).
Trente entreprises françaises opèrent en Oman, principalement dans les secteurs de l’énergie, de l’eau, de l’environnement, des services, des banques, des hôtels, alors que le club des hommes d’affaires franco-omanais était crée depuis 2003 pour soutenir la coopération entre les deux pays.
Les efforts conjoints des deux pays misent sur un partenariat avec des entreprises locales pour mettre en ouvre les nombreux programmes et projets lancés par le gouvernement omanais pour diversifier son économie après le pétrole. Ces projets se concentrent dans les secteurs prioritaires suivants: l’environnement, le tourisme, le développement des zones portuaires, les réseaux de télécommunications, un projet ferroviaire, construction des ports, modernisation des aéroports et de l’industrie de l’aviation, construction des usines pour la réparation maritime, construction des centrales électriques et des usines de dessalement d’eau, complexe de produit Pétrochimique, création d’une zone franche et une zone industrielle, projets de logement et de zone touristique, développement des infrastructures (routes, chemins de fer, approvisionnement en eau, traitement des déchets).
Visite de la délégation des entreprises françaises dans le Sultanat
Au cours de l’année 2011 Son Excellence le Ministre du Commerce et de l’Industrie a reçu dans son bureau une délégation représentant 15 entreprises membres du Mouvement des entreprises françaises internationales dans divers domaines économiques. Les deux parties ont examiné les opportunités commerciales et le développement des relations économiques et touristiques entre les deux pays. Ils ont discuté la possibilité de relancer des investissements communs dans le Sultanat qui a présentés un projet sur la zone industrielle à Duqm et les autres projets dont la mise en œuvre est attendue dans la région où les entreprises françaises étaient invitées à tirer parti des occasions offerts. La partie française était informée des projets réalisés dans le port de Sohar et de la zone franche, et appelée à investir dans des projets planifiés. Un exposé a été présenté sur le port de Salalah, sur sa zone franche, les installations existantes du port et sa contribution au développement des secteurs de l’économie, des exportations et des importations, et son rôle central pour le traitement des conteneurs en transit. La délégation française était informée des autres zones industrielles dans les différentes provinces du Sultanat ainsi que des facilités fournies par le gouvernement dans ces régions.
Lors de cette visite, des entretiens officiels entre le ministère du Tourisme et de la délégation française ont été organisés. L’adjointe du ministre du Tourisme d’Oman a présidé la partie omanaise, alors que Vincent Miette la directeur régional du Medef international en Asie du Sud et au Moyen-Orient a présidé la délégation des entreprises membres dans le Mouvement des entreprises internationales. La réunion a discuté les aspects de la coopération bilatérale et les moyens de bénéficier de l’expertise des entreprises françaises dans le domaine du tourisme et la création d’une coopération conjointe entre les entreprises de tourisme d’Oman et leurs homologues français.
Les échanges commerciaux entre les deux pays
Principaux produits importés de France
Viande de poulet – machines et équipements pour l’élevage des volailles, pièces pour machines de forage et de sondage, pièces pour moteurs d’avions, laitage et ses dérivés, parfums, biens et articles non classé, voitures, groupes électrogènes et électriques, pièces de turbines et roues, entrailles comestibles des animaux, poudre de cacao, aciérie, fournitures pour tubes et tuyaux , pompes.
Les biens les plus importants exportés vers la France
Poissons, pièces d’avions, biens et articles non classé, gaz naturel liquéfié, mobilier à usage médical ou pour l’habitat, minerai d’aluminium, médicaments contenant des antibiotiques, armes classiques (épées, poignards, lances, etc.)
Source: Ambassade Oman