Quelle est la qualité de l’air de notre planète?
L’Organisation mondiale de la Santé a publié son rapport annuel sur a qualité de l’air. Les chiffres font froid dans le dos. A peine 12%. C’est le pourcentage de personnes qui, sur cette planète, respirent à l’heure actuelle un air qualifié de convenable par l’OMS, l’Organisation mondiale de la Santé.
Le chiffre ne cesse de baisser d’année en année et les pays les plus pauvres sont encore une fois les plus touchés par le phénomène. Le rapport révèle également que la pollution de l’air tue désormais chaque année 3,3 millions de personnes sur terre, un chiffre en hausse de 8% sur les cinq dernières années.
Le rapport révèle également que plus d’un milliards de personnes vivent dans des endroits où la qualité de l’air n’est pas contrôlée. Dans ces pays parmi lesquels on retrouve également 35 des 50 pays dont le PIB est le plus faible, plus de 92 n’ont pas d’équipement pour contrôler la qualité de l’air. Principalement en Afrique, en Asie du sud-est ou dans les Caraïbes. Cependant, 33 autres pays dont l’Indonésie, l’Egypte ou la Russie, réalisent bien un contrôle mais celui-ci se cantonne à une ou deux villes.
Du changement
Alors que la situation est grave, certains pays cherchent des solutions et de nettes améliorations sont parfois à souligner, comme en Chine. Très à la traine dans le domaine, 210 villes possèdent désormais une station de contrôle de la qualité de l’air. Un chiffre qui a presque doublé en l’espace de deux ans. Le gouvernement a d’ailleurs décidé la fermeture de plusieurs centrales à charbon. Le mois de décembre 2016 où 23 villes avaient été placées en alerte rouge à la pollution et où un peu plus de 460 millions de personnes étaient directement concernées avait fini de convaincre le gouvernement de l’importance de prendre des mesures rapidement.
En Inde, autre mastodonte de la pollution, les administrations locales et le gouvernement tentent également de faire bouger les choses. En octobre 2016, après les fêtes de Diwali, New Delhi était la ville la plus polluée sur terre avec un taux de particules fines plus de 20 fois supérieur à ce que l’OMS admet comme « acceptable ». La ville a depuis interdit les voiture, même récentes, roulant au diesel, a supprimé un grand nombre de taxis et mis en place la circulation alternée.
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