Qatar renforce son partenariat avec le PSG
Décidément, le Paris Saint-Germain est un des principaux sujets de discussion de cette rentrée 2016. Entre une réforme des quotas étudiée par la LFP et l’ouverture du chapitre Emery sur fond de mercato sans recrues clinquantes, le club de la capitale fait jaser. À tel point que certains estiment déjà qu’il s’agit d’une opportunité à saisir pour détrôner les coéquipiers de Thiago Silva. Un jugement de valeur quelque peu précipité, Unai Emery n’ayant vécu qu’un mois de compétition officielle avec sa nouvelle équipe (4 matches, 3 victoires, 1 défaite).
Pourtant, les critiques sont tenaces. Et surtout celles venant d’un certain Jean-Michel Aulas. Bien décidé à tout faire pour permettre à son Olympique Lyonnais de réduire l’écart qui le sépare du PSG, le patron des Gones aime s’adonner à son petit plaisir du moment : critiquer Paris et le soutien de son actionnaire qatarien. En clair, JMA estime que le PSG bénéficie de l’aide directe du petit État pétrolier, faussant ainsi la concurrence. Si chacun se fera son opinion sur cette attaque, une chose est sûre : le Qatar ne compte pas lâcher les Rouge-et-Bleu, et ce, malgré un mercato estival 2016 sans gros investissements (comparé à son pouvoir d’achat bien entendu).
« S’il y avait eu une opportunité sur le marché des transferts, un Neymar par exemple de disponible, le club aurait déboursé la somme d’argent nécessaire », a indiqué une source interne au club à L’Équipe. Un désir d’investir massivement confirmé également par la future construction du nouveau centre d’entraînement contre 250 M€. Mais pas seulement. « Il y a peut-être une volonté de réduire la voilure, avec des dégraissages dans certains ministères ou au sein d’Al-Jazira. Mais pour les éléments stratégiques et les projections de puissance que sont le militaire et le PSG, il n’y a pas de réduction de budget. Le PSG occupe une place centrale pour le Qatar qui veut être considéré comme une nation qui compte », a fait savoir au quotidien Nabil Ennasri, directeur de l’observatoire du Qatar. Reste que si les propriétaires du PSG semblent toujours décidés à sortir le chéquier, il faudra attendre encore un an avant de savoir si, après Ibrahimovic, Paris est capable d’attirer une nouvelle pointure internationale dans ses filets.
Source: footmercato