Qatar, pays Francophone

Pour celles ou ceux qui ne connaissent pas l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), elle a pour mission de donner corps à une solidarité active entre les 77 États et gouvernements qui la composent (57 membres et 20 observateurs). Une communauté de destin consciente des liens et du potentiel qui procèdent du partage d’une langue, le français, et des valeurs universelles. En gros, elle a pour mission de :

  • Promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique
  • Promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l’Homme
  • Appuyer l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche
  • Développer la coopération au service du développement durable.

Découvrez l’interview de Clément Duhaime, s’expliquant sur l’entrée du Qatar dans l’Organisation internationale de la francophonie dans une interview acordée pour le webmagazine Euractiv.

Certains ont accueilli avec scepticisme l’adhésion récente du Qatar dans le cercle des pays francophones, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). L’administrateur de l’OIF, Clément Duhaime, a toutefois affirmé que l’État du Golf a fait preuve de son engagement envers la langue française.

Clément Duhaime est l’administrateur de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).

Quels ont été les critères déterminants dans la décision d’accueillir le Qatar au sein de l’OIF en tant que membre observateur ?
Permettez-moi de revenir un instant sur la procédure. Tout pays qui souhaite devenir membre de l’OIF est appelé à déposer un dossier circonstancié de candidature. Le Secrétaire général de l’OIF soumet cette demande au Conseil permanent de la Francophonie qui l’examine et formule ensuite une recommandation à la Conférence ministérielle, et dans la foulée, aux chefs d’Etat et de gouvernement. Ce sont donc, en dernier ressort, les chefs d’Etat et de gouvernement qui prennent la décision et le statut à accorder aux pays candidats.
L’adhésion d’un pays repose sur un certain nombre de critères et des engagements précis en faveur de la promotion et la défense de la langue française. Elle suppose également le partage de nos valeurs communes  que sont la paix, la démocratie, le respect des droits de l’homme. La candidature du Qatar a été examinée, tant sur le fond que sur la forme, selon ces principes.
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