Petit guide des basiques de mode ou comment acheter malin pendant les soldes ou une virée shopping : Chapitre 5 Les vestes
Avant d’écumer les soldes ou d’arpenter les galeries marchandes, un petit tour d’horizon de notre dressing s’impose … Qu’est-ce qui me manque ? Que dois-je remplacer ? Quels sont les incontournables ? Les erreurs à ne pas faire ? Réponse en 6 chapitres !
Les indispensables
– Le blazer noir : le basique des basiques – La veste en tweed : idéale pour l’hiver – La veste en coton : que j’enfile l’été comme un gilet – La veste en jean : pour tous les âges
Et si il reste encore de la place dans le placard …
– La saharienne : indémodable – La veste militaire : devenue un classique – La veste chinoise : pour changer – La veste en velours frappée fermée par un nœud en soie : si sophistiquée
Attention aux pièges
– Bizarrement, de nombreux modèles hérités des années 1980 ont échappé à la sanction du vide-ordures. Les épaulettes, les tissus mous, les coupes loin du corps, le bleu marine avec des boutons dorés, toutes ces affreuses reliques courent encore les rues. Stop ! Et évidemment, on ne retrousse plus les manches de sa veste comme au temps de Deux Flics à Miami … – Les longueurs de vestes peuvent être un vrai casse-tête. Premier cas : je porte un pantalon, et j’ai envie d’une petite veste qui m’arrive à la taille … hélas, à moins que mon derrière ne soit XXS, on risque de ne plus voir que lui. Mieux vaut se reporter sur un modèle plus long. Deuxième cas : puisque ma veste longue est sortie du placard, je décide de l’enfiler sur une jupe trapèze … mais, non ! Tout cela risque de créer trop de volume au niveau des hanches. Mieux vaut choisir cette fois le modèle court. Avec une jupe «crayon», c’est l’inverse : la veste longue glissera harmonieusement le long des courbes. – La veste à col Mao est chic et pratique … mais, à vrai dire, surtout sur les cous de cygne. Car le col montant comprime les cous épais. Et celles qui n’ont pas de cou risquent de se retrouver avec la tête liée au reste du corps. – Les grosses poitrines doivent éviter la veste courte qui se boutonne jusqu’au cou, sous peine de ressembler à un carré. Un blaser porté déboutonné fera le même effet qu’un décolleté en V : dangereusement sensuel ! – L’hiver, la veste constitue une alternative au manteau. Mais, j’évite l’accumulation de gros pulls en dessous : sinon, bonjour l’effet Bibendum. Un tricot de corps et une petite chose fine en mohair me mettront plus à mon avantage. Il m’est tout à fait autorisé en revanche de sortir mon écharpe en grosse laine et de la tourner autour de mon cou autant de fois que j’en ai envie.
Parce qu’on n’a pas toujours 20 ans …
– C’est dommage, à 20 printemps, d’associer mon air de jeune fille fraîche à des vestes de tailleur sévères. A moins de les rendre vraiment rock n’ roll avec un jean déchiré et une chemise de créateur ! Car à cet âge, la veste gagne à être l’objet de tous les décalages. Par exemple, un blazer classique peut s’intégrer à un total-look ethnique avec une jupe en patchwork qui m’arrive aux chevilles et une multitude de colliers venus des quatre coins du globe. – Trente ans plus tard, c’est autre chose : la veste est devenue ma plus fidèle amie. Elle a le don de camoufler mes défauts (comme une poitrine un peu tombante), de fluidifier ma silhouette (surtout si elle est longue) et de me donner une élégance innée. – Mais, attention, une allure trop sage peut vite devenir ennuyeuse. Pour plus de peps, je mise sur des détails avec un poil de fantaisie. Comme une veste à manches trois-quarts, desquelles je laisse dépasser mon chemisier, une accumulation de gros bracelets, ou rien du tout. Ou comme une veste portée sous une grosse ceinture en cuir : ça restructure la silhouette en un battement de cil. – Les matières irisées créent un effet lifting immédiat et prêtent très bien aux vestes. Pas besoin d’attendre le soir pour en porter une noire sur un T-shirt blanc, avec un joli pendentif. Ou pour explorer toutes les gammes de couleurs : ivoire, anthracite, taupoe, bordeaux … – Et le boléro, c’est pour qui ? Pour toutes ! Cette veste ultra-courte est adorable en version paillettes sur une toute jeune fille, qui la portera molle, presque avachie, comme un gilet. Mais elle est aussi parfaite sur une femme plus mature, qui la choisira plus structurée, genre veste de torero. A redécouvrir le soir.
Placard ou poubelle ?
Poubelle Elle me suit partout … … c’était pour ça que le col est tout râpé. Au moins, elle me couvre les fesses … … les basques ont un effet culotte de cheval. J’aime bien le côté confort … … elle est trois tailles trop grande. Ma veste en jean, c’est ma seconde peau … … je peux à peine lever les bras tellement elle est serrée La couleur est d’enfer … … le blazer rouge est réservé aux hôtesses d’accueil. Placard Elle est râpée aux coudes … … des pièces en cuir sur du tweed, c’est chic. C’est la veste de mon chéri … … une veste d’homme sur des épaules de fille : troublant ! Cette veste est un peu guindée … … pas avec un marcel et une longue écharpe en sequins. Les manches trois-quarts, moi qui suis frileuse … … je m’offre de longs gants qui remontent jusqu’au coude. Deux mots : trop vue !!! … … même serrée à la taille avec un gros ruban de soie ?