Petit guide des basiques de mode ou comment acheter malin pendant les soldes ou une virée shopping : Chapitre 2 Les pantalons

Avant d’écumer les soldes ou d’arpenter les galeries marchandes, un petit tour d’horizon de notre dressing s’impose … Qu’est-ce qui me manque ? Que dois-je remplacer ? Quels sont les incontournables ? Les erreurs à ne pas faire ? Réponse en 6 chapitres ! pantalons.jpg

Les indispensables

Le pantalon noir : qu’il soit large ou cigarette, incontournable ! – Le treillis : devenu un basique – Le pantalon en tweed : pour changer un peu – Le pantalon large : avec ou sans revers, toujours flatteur – Le jean : essentiel intemporel dont la coupe doit être adaptée à notre morphologie jean_taille_basse.jpg

Et si il reste encore de la place dans le placard …

Le pantalon à rayures banquier :surtout pétillant l’été, dans un tissu léger – Le pantalon velours milleraies : se porte comme un jean – Le pantalon de smoking : totalement mésestimé – Le pantacourt : à manier avec précaution cependant velours_milleraies.jpg

Attention aux pièges

Le plus répandu : les contours de la culotte qui se voit sous un pantalon moulant ! Recours obligatoire : le string qui ne fait pas de marques. Et si j’ai horreur de ça, je me rabats sur des pantalons avec moins de stretch, mais toujours bien ajustés sur le derrière. Ou alors je pars en quête d’une culotte à coutures plates invisibles. – Il y a des pantalons auxquels il faut tout bonnement interdire l’accès à son placard : le caleçon long (ou leggins) qui n’est beau que sur une silhouette de mannequin et fait passer n’importe quelle autre fille pour un petit tonneau ; le fuseau qui a eu son heure de gloire dans les années 1980 alors qu’il transforme la jambe en un cône pas très appétissant ; et le pantalon à pinces qui nous fait des grosses fesses à toutes sans exception. – Pas de soucis pour l’uni. Mais je réfléchis à deux fois quant aux imprimés : Faciles, les rayures banquier, même rouges sur fond écru, elles peuvent être charmantes. Pour les carreaux, j’essaie d’imaginer ma grand-mère avec : si je trouve que ça lui va bien … alors je passe mon chemin. Car même en les associant à un top ultra-glamour, ça me rajoutera toujours dix ans. Il y a un cas pour lequel je n’hésite pas : les inscriptions sur les fesses, c’est in-ter-dit ! – Taille haute ou taille basse ? Vaste débat. La taille haute fait, au mieux, vieillot, et au pire, boudiné, sur la plupart des filles. Seules les très grandes et très minces en réchappent. La taille basse a l’avantage de couper en deux le derrière et de le faire paraître moins volumineux. Mais un petit bourrelet qui dépasse, et c’est raté. La solution ? Le cas par cas. Prévoir du temps en cabine pour essayer tous les modèles ! – Une erreur de jugement ultra-fréquente : acheter un pantalon en prévision des cinq kilos que l’on a prévu de perdre. Non ! Je choisis un pantalon pour être fabuleuse maintenant, pas dans trois mois. Car qui sait si je vais maigrir plutôt du ventre, des hanches ou des cuisses ? Et puis qui sait si je ne suis pas sublime avec mes courbes, à condition de choisir le modèles qui les mettra en valeur ? pantalon_large.jpg

Parce qu’on n’a pas toujours 20 ans …

Une fois soufflé la bougie de mon trentième anniversaire, je renonce définitivement au treillis plein de poches, de zips et de patchs. L’arrêt du baggy ultra-taille basse n’est pas loin non plus, et d’une manière générale de tout ce qui est le privilège des vrais «djeun’s». – Arrivée à la cinquantaine, plus le pantalon est simple, mieux c’est : des lignes fluides pas trop moulantes, des belles matières, des teintes en sourdine, avec en haut une blouse à lavallières ou un chemisier en mousseline. Pour un peu plus de fantaisie, j’essaie le pantalon de marin : sa jambe large est là pour flatter ma silhouette, tandis que ses boutons personnalisent mon style. – Et je n’ai pas de complexe à aller m’acheter … une gaine. Pourquoi seules nos grands-mères auraient-elles le droit de profiter de son effet lifting pour le corps ? Avec, je peux porter des pantalons droits sans avoir à rentrer le ventre ! – Ce qui risque en revanche de me faire passer illico dans le camp «mémère» : le tailleur trop trop strict, genre pied-de-poule des pieds à la tête. La solution ? : Dissocier le bas du haut (par exemple, remplacer la veste par un twin-set ou un chemisier seul) pour un coup de jeune immédiat. – Quelque soit l’âge, le pantacourt peut donner des allures de petite fille attardée. A 20 ans, je peux encore m’amuser à lui associer ballerines et marinière façon Audrey Hepburn : candide, mais pas neuneu. A 50 ans, mieux vaut oser les mules à talons et le haut de chemisier déboutonné, façon Marilyn. Dans tous les cas, j’évite de lui associer le rose layette, les fleufleurs ou les T-shirts Hello Kitty ! pantacourt_2.jpg

Placard ou poubelle ?

Poubelle Je si bien dedans … … bonjour le popotin XXL. Celui-là me fait des fesses d’enfer … … dommage qu’il lui manque 5 cm de jambe. J’ai besoin d’un pantalon noir … … pas s’il me boudine les hanches. Un treillis pour le week-end … … en jaune fluo, c’est moche même le dimanche. J’aime les rayures façon banquier … … mais pas des bandes façon Bozo-le-clown ! Placard Je le traine depuis 10 ans … … et alors, s’il me va ? Il fait trop relax … … pas si je le «glamourise» un peu. Il me tombe sur les hanches … … et si je le ceinturais d’une bande de soie ? Il n’a pas de poches, ce n’est pas pratique … … je mets mon mini-sac en bandoulière. La fermeture Éclair est cassée … … hop, chez le couturier ! Pantalon_1.jpg

Par La Rando Dubai au Féminin