Oman, de la montagne verte aux plages
De la Montagne verte aux plages baignées d’une eau cristaline, en passant les dunes orange du désert et les wadis d’eau turquoise, Oman offre une palette de paysages méconnue.
Loin de Dubaï et d’Abou Dabi, capitales des émirats arabes, où les gratte-ciels rivalisent de majesté, Mascate – la plus petite capitale au monde – a gardé taille humaine. Le sultan Qabus ibn Saïd, depuis son accession au trône, en 1970, y a développé une architecture de style islamique. La ville nouvelle, sur le golfe d’Oman, a vu fleurir de multiples palais, l’opéra royal et surtout la grande mosquée, qui accueille chaque vendredi jusqu’à 20.000 fidèles. À l’ombre des cinq minarets, l’immense salle de prière déroule un tapis persan de plus de 4.200 m², éclairé d’un lustre majestueux en cristaux de Swarowski. Bassins et frangipaniers agrémentent les jardins tandis qu’à l’ombre des arcades, des femmes revêtues d’abayas noires initient les visiteurs aux principes de l’islam ibadiste. Un islam tolérant, loin des tensions entre sunnites et chiites.
Une mosaïque ethnique
Symbole, également, de la mosaïque ethnique qui constitue l’essence du sultanat. Alors que seuls 55 % de la population sont de nationalité omanaise, les immigrants venus d’Inde ou du Pakistan ont laissé leur trace, notamment dans la gastronomie. L’influence de contrées, parfois lointaines, se remarque jusque dans les costumes traditionnels, avec la kuma, couvre-chef rapporté de Zanzibar, un ancien territoire omanais, et dont les couleurs contrastent avec le blanc immaculé des dishdasha. Ces tuniques traditionnelles servent d’écrin au khanjar, la dague courbée, symbole du sultanat.
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