Océan Austral, air le plus pur au monde
Les activités humaines ne l’ont pas encore atteint. L’air au-dessus de l’océan Austral, qui entoure l’Antarctique, s’est avéré être le plus pur de la planète, selon une étude de chercheurs américains et australiens.
Pas moins de 92% de la population mondiale respirent un air trop pollué par les particules fines, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Des chercheurs de l’Université du Colorado (États-Unis) et leurs collègues australiens ont identifié dans quelle région l’air est le plus pur de la planète.
En raison des activités humaines, il ne reste pratiquement aucun endroit où l’environnement et l’air échappent à la pollution. Les scientifiques ont suggéré que l’air le plus pur se trouve au-dessus de l’océan Austral: les eaux des océans Pacifique, Atlantique et Indien s’étendant entre le 60ᵉ parallèle sud et le continent antarctique. Ces zones, selon les auteurs de l’étude, n’ont pratiquement pas subi les effets de la pollution venue des continents.
Processus de recherche
À bord d’un navire, les chercheurs ont voyagé de la Tasmanie aux glaciers de l’Antarctique, prélevant des échantillons d’air en cours de route. Les scientifiques se sont intéressés aux bactéries avec lesquelles ils pouvaient déterminer les propriétés de la basse atmosphère.
Le séquençage de l’ADN, un processus pour obtenir les informations nécessaires aux êtres vivants pour survivre et se reproduire, a montré que les bactéries pénétraient dans l’environnement directement de l’océan, ce qui a confirmé l’hypothèse initiale des scientifiques.
«Apparemment, l’Antarctique est isolé de la propagation des bactéries des continents du sud. Cela suggère que l’océan Austral est l’une des rares régions que l’activité anthropique a à peine affectée», a déclaré Thomas Hill, l’un des auteurs de l’étude.
Les résultats de ces travaux scientifiques ont été publiés dans la revue Proceedings of the Natural Academy of Sciences.