Nucléaire civil aux Emirats en chiffres

Les Emirats arabes unis veulent entrer dès 2018 dans l’ère du nucléaire civil avec le démarrage du premier réacteur de la centrale de Barakah, fruit d’un programme dont voici les principaux éléments:

Organismes – ENEC (Emirates Nuclear Energy Corp.)

Fondé en 2009, cet organisme est le maître d’oeuvre du programme nucléaire national. Il agit aussi, en tant que bras financier du gouvernement d’Abou Dhabi, pour attirer les investissements locaux et internationaux.

– NAWAH: Co-entreprise entre l’ENEC et le Sud-Coréen KEPCO (Korea Electric Power Corp.) chargée d’opérer la centrale qui comptera quatre réacteurs.

– FANR (Federal Authority for Nuclear Regulation)

Agence gouvernementale mise en place en 2009 et chargée de la réglementation du programme, notamment de sa sécurité. C’est elle qui donne les autorisations de démarrage des réacteurs de Barakah.

Coûts

Le contrat remporté fin 2009 par KEPCO se monte à 20,4 milliards de dollars (17 milliards d’euros).

Plus de 1.400 sous-traitants locaux ont obtenu des contrats estimés au total à plus de trois milliards de dollars.

Six entreprises internationales, dont le groupe français Areva, ont obtenu des contrats de plus de trois milliards de dollars (2,5 milliards d’euros) pour fournir sur 15 ans le combustible nucléaire.

Données techniques

Les Emirats chiffrent leurs besoins en électricité à plus de 40.000 mégawatts en 2020. La centrale de Barakah doit assurer 25% de cette production à cette échéance.

Les réacteurs de Barakah sont de type APR 1400 à eau pressurisée. Capacité de production par réacteur: 1.400 mégawatts. Durée de vie: 60 ans.

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