Un nouvel Ambassadeur algérien aux Emirats Arabes Unis
Aussitôt, après avoir démissionné du poste de secrétaire général du parti FLN, M. Amar Saâdani se serait vu proposer le poste d’Ambassadeur d’Algérie aux Emirats Arabes Unis, a-t-on appris de source bien informée.
La nomination de Saâdani à ce poste, affirme notre source, est un message aux autorités émiraties de l’importance des relations stratégiques entre l’Algérie et ce pays du Golfe. Placer une importante personnalité politique algérienne à la tête de notre ambassade dans ce pays, ajoute notre source, signifie que les relations algéro-émiraties sont appelés à se renforcer et s’élargir à plusieurs domaines de coopération. Il est à signaler que la coopération entre les deux pays s’est, considérablement approfondie au fil des années depuis l’arrivée du président Abdelaziz Bouteflika à la tête de l’Etat. Actuellement, l’Algérie et Emirats Arabes Unis coopèrent dans plusieurs domaines notamment l’industrie militaire et automobile, la pétrochimie, le tabac et l’hôtellerie.
Saâdani a, donc, une nouvelle mission, celle de contribuer au ‘’bétonnage’’ des liens d’amitié entre les deux pays frères dont le destin commun les oblige à faire preuve de plus de ‘’complicité’’, souligne notre source. Né à Tunis en 1950, rien ne prédestinait ce fils de moudjahid à un destin national. M. Amar Saâdani grandit à El Oued, dans le sud du pays. Sa biographie officielle mentionne un baccalauréat littéraire et des études de sciences politiques. Ses amis insistent surtout sur son parcours de militant. En effet, l’homme évolue dans le syndicalisme.
« Saâdani est un enfant de l’UGTA » soulignait Abdelmadjid Sidi Saïd en octobre 2013. Ses premiers combats, il les mène chez le géant pétrolier Sonatrach, plus précisément sa filiale Naftal. Il compte alors parmi les proches de Abdelhak Benhamouda, le secrétaire général de la centrale syndicale. Le 28 janvier 1997, ce dernier est abattu en pleine rue. Deux balles : une dans la nuque, l’autre près du cœur. Un choc pour Amar Saâdani. Son mentor ne le verra pas entrer cinq mois plus tard à l’Assemblée Populaire Nationale. Réélu en 2002, Amar Saâdani prend du galon au Parlement. En dix ans, il est président de la Commission des transports, puis vice-président, avant d’être désigné par ses pairs, le 23 juin 2004, président de l’APN.
Source: reflexiondz.net