Mort des deux alpinistes au Mont Blanc
Bloqués depuis près d’une semaine dans le massif, ils avaient été repérés « immobiles » à 4.050 mètres d’altitude. Les deux alpinistes bloqués depuis près d’une semaine dans le massif du Mont-Blanc ont été retrouvés morts mercredi 9 novembre par les secouristes italiens à 4.050 mètres d’altitude, a indiqué le Secours Alpin Valdotain.
« Les deux personnes sont décédées. Le médecin à Courmayeur (Italie) a constaté leur mort », a déclaré Oscar Taiola, le responsable du secours alpin pour la face italienne du Mont-Blanc.
Les deux alpinistes ont été localisés à l’endroit où les secouristes les cherchaient, à l’est de la voie de descente des Grandes Jorasses.
Deux secouristes et un médecin italien ont été déposés sur place par un hélicoptère du Secours alpin Valdotain.
Disparus depuis une semaine
Des nouvelles recherches en hélicoptère avaient été entreprises mercredi en milieu de matinée.
Par ailleurs, une quinzaine de guides de haute montagne et d’alpinistes très expérimentés sont partis en plusieurs cordées mardi pour venir en appui aux secours.
« C’est une initiative d’amis et de proches » du guide bloqué Olivier Sourzac, a expliqué Eric Favret, président de la compagnie des guides de Chamonix.
Ces cordées vont passer la nuit au refuge de Leschaux (2.431 m), côté français, et à celui de Boccalatte (2.804 m), côté italien, pour être prêtes à intervenir en cas d’amélioration de la météo.
Le guide de haute montagne Olivier Sourzac, 47 ans, et sa cliente Charlotte Demetz, une alpiniste parisienne expérimentée de 44 ans, sont bloqués depuis mercredi soir, 150 mètres environ sous la pointe Walker (4.208 mètres), le sommet des Grandes Jorasses. Les contacts téléphoniques avec eux se sont interrompus vendredi après-midi, faute de batterie.
Lors d’une des dernières conversations, le guide avait indiqué avoir réussi à creuser un trou dans la neige sous une corniche de glace.