Métiers de l’industrie en Algérie
31 établissements de formation professionnelle prendront en charge 19 000 demandes en formation et qualification dans les métiers de l’industrie. Promouvoir la formation dans les métiers de l’industrie, c’est le principal objectif de la convention de partenariat paraphée, hier à Alger, par les ministres de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement et de la Formation et de l’Enseignement professionnels. La cérémonie s’est déroulée au siège du ministère de l’Industrie en présence de Cherif Rahmani et Mohamed Mebarki. «La convention s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des politiques de relance de l’industrie par la croissance, la compétitivité et la requalification des ressources humaines», a estimé Cherif Rahmani.
Dans une première phase, le programme, qui sera en vigueur à partir de février 2013, concernera les filières de la mécanique et de la pharmacie, puis sera étendu progressivement à d’autres filières (agroalimentaire, sidérurgie, métallurgie, électronique et manufacturière). Pour chaque filière, les actions de formation et de qualification feront l’objet de conventions spécifiques entre les établissements de formation professionnelle et les entreprises bénéficiaires. Pas moins de 31 établissements de formation professionnelle sont identifiés pour prendre en charge les besoins, environ 19 000 demandes, en formation et qualification dans les métiers de l’industrie exprimés par les entreprises, d’après le ministre de l’Industrie.
Evoquant le projet d’implantation d’une usine du constructeur Renault à Oran, M. Rahmani a souligné que le centre de formation de Oued Tlélat a été retenu pour la formation de jeunes dans la filière automobile. Selon lui, les programmes de formation seront adaptés aux besoins des activités industrielles des régions. Il citera, à titre d’exemple, la transformation de bois à Aïn Turk (Oran), la sidérurgie à Annaba, la mécanique à Constantine et l’électricité et l’électronique à Sidi Bel Abbès. De son côté, M. Mebarki a reconnu qu’outre la corruption et la bureaucratie, le manque de qualification de la main-d’œuvre constitue un «frein» au développement de l’économie algérienne. C’est pourquoi a-t-il insisté sur la nécessité d’«adapter la formation dispensée avec les besoins des entreprises».
A en croire le ministre, la convention qui s’étalera sur une période de trois années renouvelables facilitera l’employabilité et l’insertion des jeunes dans le monde du travail.
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