Marché immobilier à Beyrouth 2013
La stabilité du marché immobilier à Beyrouth s’est confirmée au cours de l’année 2012. C’est un moindre mal dans un contexte politique et sécuritaire local instable. Malgré plusieurs indicateurs (dont la surface des permis de construire) en baisse par rapport à 2011, le marché n’est pas à l’arrêt ; il traverse une période de transition qui contraste naturellement avec les belles années passées. Parallèlement, les prix du neuf et de l’ancien se sont maintenus. La réduction du volume des transactions ne s’est pas accompagnée d’une baisse significative des prix. Au contraire, aucune panique n’a été encore observée. Globalement, les propriétaires campent sur leur position. Beaucoup préfèrent attendre plutôt que de vendre à un prix inférieur à ce qu’ils espèrent. Si certains sont de plus en plus conciliants et prêts à accorder de « belles » réductions, la majorité des promoteurs n’est pas disposée à céder devant la pression mise par les acheteurs.
Bien que l’attentisme s’installe, la demande pour le résidentiel est toujours là. Les optimistes continuent de prospecter tandis que les plus alarmistes tergiversent. L’accumulation des invendus dans des immeubles neufs permet aux clients sérieux d’avoir un choix plus large et de comparer les prestations et les prix.