Toutes les familles palestiniennes dont la maison a été détruite se verront verser par le Qatar une aide de 1.000 dollars, selon des informations publiées dimanche par le journal israélien The Jerusalem Post. Depuis le début de l’opération “Bordure Protectrice”, 797 habitations auraient subi des dommages suite aux bombardements dans la bande de Gaza.
D’après les informations du Jerusalem Post, le Qatar souhaiterait venir en aide aux familles palestiniennes, dont la maison a été détruite dans les bombardements du conflit opposant Gaza à Israël, en leur versant 1.000 dollars, soit 750 euros environ, par habitation.
Omar al-Dari, le vice-ministre palestinien des Affaires sociales, a indiqué à l’agence de presse Safa que “le comité du gouvernement de Gaza supervisera la distribution de cette aide et que le Ministère des Affaires sociales distribuera l’argent à travers ses succursales dans la bande de Gaza ».
D’après le quotidien israélien, le Qatar aurait versé 5 millions de dollars à la Palestine au début du conflit.
Depuis le début de l’opération “Bordure Protectrice” le 8 juillet dernier, 797 maisons palestiniennes auraient été détruites par les forces israéliennes.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a entamé aujourd’hui une visite à Doha où il doit avoir des consultations sur la situation à Gaza où les hostilités ont repris entre Israéliens et Palestiniens.
L’agence officielle Qna a rapporté, sans donner de détails, l’arrivée de M. Abbas qui, selon l’ambassadeur palestinien au Qatar, Mounir Ghannam, doit s’entretenir avec l’émir du Qatar, cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani. M. Abbas doit également avoir des consultations avec le chef en exil du mouvement islamiste palestinien Hamas, Khaled Mechaal. Sa visite était prévue avant la rupture du cessez-le-feu à Gaza.
Les hostilités entre Israël et le Hamas ont repris hier avec des tirs de roquettes depuis Gaza et des raids aériens israéliens de représailles sur l’enclave palestinienne, mettant fin à des négociations au Caire qui tentaient de transformer en trêve durable un cessez-le-feu de plusieurs jours.
La compagnie aérienne Qatar Airways passera cet automne à un rythme quotidien sur la route reliant Doha à Bucarest et Sofia ainsi que sur celle vers l’aéroport d’Istanbul-Sabiha Gökcen, et ajoutera des fréquences vers Téhéran, Mascate et Islamabad.
A partir du 1er octobre 2014, la compagnie nationale qatarie passera de cinq à sept vols par semaine entre sa base à Doha-Hamad International et les capitales de Roumanie et de Bulgarie, toujours opérés en Airbus A320 pouvant accueillir 12 passagers en classe Affaires et 132 en Economie. Les vols décolleront à 8h10 pour arriver à 13h05 à Bucarest, en rpartir à 14h15 et se poser à 15h15. Les vols retour quitteront Sofia à 16h30 pour arriver 55 minutes plus tard à Bucarest, et en repartiront à 18h25 pour atterrir à 22h55. Qatar Airways est sans concurrence à Sofia (Air Bulgaria ne dessert pas le Moyen-Orient), tandis qu’à Bucarest elle fait face indirectement à Tarom et les low cost Wizz Air et Flydubai qui relient la ville à Dubaï. Ces deux aéroports sont desservis par Qatar Airways depuis 2011.
Grâce au vol quotidien Casablanca-Doha qu’elle assure, la compagnie aérienne qatarie relie le royaume à 144 destinations de par le monde.
Présente au Maroc depuis 12 ans, Qatar Airways ne cesse de renforcer le développement de ses vols et de sa présence sur le pays. Elle compte pour cela sur une flotte de 134 avions des plus modernes.
Pour rappel, la compagnie vient de remporter 3 prix Skytrax, notamment celui de «la meilleure Classe Affaires au monde» et occupe également la deuxième place dans la catégorie de «Meilleure compagnie aérienne au monde».
La compagnie aérienne Qatar Airways inaugurera en décembre une nouvelle liaison entre Doha et Asmara, une destination au fort potentiel mais sous-exploitée.
A partir du 4 décembre 2014, la compagnie nationale qatarie proposera deux vols par semaine entre l’aéroport de Doha-Hamad International et la capitale de l’Erythrée, opérés en Airbus A320 pouvant accueillir 12 passagers en classe Affaires et 132 en Economie. Les vols du jeudi et samedi décolleront à 20h30 pour arriver à 23h59, et repartiront d’Asmara vendredi et dimanche à 2h45 pour atterrir à 6h05. Pas de concurrence sur cette route pour Qatar Airways, l’aéroport d’Asmara n’accueillant que les vols d’Egyptair, Turkish Airlines à partir de mardi prochain, Nova Airways, Sudan Airways ou Yemenia, plus ceux de la compagnie nationale locale Nasair Eritrea. Lire la suite sur air-journal.fr…
L’InterContinental Hotels Group (IHG) met en vente son hôtel de prestige à Paris et pourrait bien être racheté par la Qatar. Le groupe a annoncé ce jeudi être en négociations exclusives avec Constellation, une société qatarie, pour une vente de l’InterContinental estimée à 330 millions d’euros.
Dans le cadre d’une offre contraignante formulée par Constellation, le groupe britannique resterait le gestionnaire de l’hôtel de prestige pendant au moins trente ans, avec des possibilités d’extension jusqu’à soixante ans.
De son côté, Constellation s’est déjà engagé à investir 60 millions d’euros dans la rénovation de l’hôtel de 470 chambres, dont 70 suites, proche de l’opéra de Paris.
L’établissement aux chambres décorées dans le style Napoléon III a ouvert en 1862 et est exploité sous la marque InterContinental depuis 1982. Le groupe possède également le restaurant de la Verrière et le célèbre Café de la Paix. InterContinental, qui essaie d’avoir moins d’actifs dans son portefeuille, avait déjà vendu à Constellation son hôtel de Londres Park Lane ainsi que sa participation majoritaire dans le New York Barclay.
Le Qatar et le Koweït ont salué la nomination d’un nouveau Premier ministre en Irak, espérant que cela conduira à réunifier ce pays où les jihadistes se sont emparés de pans entiers du territoire.
Dans un communiqué diffusé mardi soir, le ministère des Affaires étrangères du Qatar s’est félicité du choix de Haïdar al-Abadi pour diriger le prochain gouvernement irakien. Il a espéré « la formation en Irak d’un gouvernement d’union nationale (…) et que cela débouche sur le rétablissement de l’unité et de la stabilité » de ce pays. L’émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, a pour sa part souhaité à M. Abadi de « réussir à rétablir l’unité et la stabilité de l’Irak ».
Mardi, le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Fayçal, s’est félicité de la nomination d’un nouveau Premier ministre en Irak, devant succéder à Nouri al-Maliki, dont la politique était vivement critiquée par Ryad. Le roi Abdallah a également adressé ses félicitaions aux dirgeants irakiens, notamment M. Abadi.
Le royaume saoudien, voisin sunnite immédiat de l’Irak, avait ouvertement accusé M. Maliki, un chiite, d’avoir conduit l’Irak au bord du gouffre par sa politique d’exclusion des sunnites, et a réclamé la formation d’un gouvernement d’entente nationale. Ce dernier avait régulièrement attaqué l’Arabie saoudite et le Qatar en affirmant qu’ils soutenaient les insurgés sunnites.
COME-BACK – Elle n’avait plus enregistré depuis la mort de son frère Michael, en 2009. Janet Jackson préparerait son retour musical aux côtés du producteur Ian Cross, déjà l’oeuvre sur « Discipline », son dernier disque en date.
Près de sept ans après Discipline, la chanteuse américaine Janet Jackson travaille sur son 11e album. Un disque qu’elle enregistrerait entre Paris et le Qatar où elle réside une partie de l’année avec son mari, Wissam Al Mana, un homme d’affaires local qu’elle a épousé au printemps 2013. Une info révélée par le producteur Ian Cross, dans une interview accordée la semaine dernière au site Barefootsound. « Le nouvel album va être génial. C’est un processus, il y a beaucoup de choses en magasin, et plein d’autres à venir », a affirmé celui qui avait déjà collaboré au précédent opus de la soeur de Michael Jackson.
Elle tempère les ardeurs de son producteur
Ian Cross explique que les chanteuses comme Janet Jackson « ne peuvent plus travailler dans un seul studio, dans une seule ville. Nous avons travaillé au Qatar, à Paris, au Moyen Orient, et désormais nous pensons que nous pouvons travailler n’importe où ». A la suite de cet entretien, c’est une Janet Jackson un peu sèche qui a réagi sur son compte Twitter : « S’il y a un nouveau projet, vous l’entendrez de mes propres lèvres ». Confirmation, ou pas, les fans risquent désormais de s’impatienter.
Depuis le début de sa carrière, Janet Jackson, aujourd’hui âgée de 48 ans, a vendu plus de 140 millions d’albums à travers le monde. Rien qu’aux Etats-Unis, elle en a écoulé plus de 26 millions d’exemplaires. Après la sortie de Discipline, en 2008, elle s’est consacrée à une multitude de projets, dont un livre de développement personnel, True You, paru aux Etats-Unis en 2011. Elle a également participé à une campagne de l’UNICEF en faveur des enfants victimes de la famine dans les pays pauvres.
Le Maroc et le Qatar ont signé le programme exécutif du mémorandum d’entente relatif à la mise en œuvre du don qatari au profit du Maroc pour un montant de 1,25 milliards de dollars. Cette somme sera remise au Royaume en deux tranches. La contribution qatarie s’étalera sur cinq ans, et un premier montant de 500 millions de dollars a déjà été versé.
Outre le fait que ce don inscrit dans la durée les bonnes relations entre le Maroc et le Qatar, il est d’une extrême importance pour le Royaume. Il devrait en effet lui permettre de financer quatorze projets dans divers domaines. Il devrait donc lui permettre de continuer son œuvre de modernisation des régions. Le Qatar a de son côté affirmé que « la volonté de l’Etat du Qatar de contribuer à la stabilité du Royaume et à son développement économique et social à travers le financement de plusieurs secteurs dont la santé, l’Agriculture et la pêche maritime, l’Habitat Social, l’enseignement supérieur et de l’Assainissement Liquide ».
Parmi les projets qui seront financés par ce don, on peut noter :
– Des projets relatifs au secteur de la santé : grâce à ce don, le Maroc va renforcer ses infrastructures hospitalières. Il prévoit notamment la construction de deux centres hospitaliers universitaires (CHU) et d’une quinzaine d’hôpitaux de campagne. C’est le secteur qui recevra la plus grosse subvention, avec environ 500 millions de dollars.
– Soutien à l’agriculture solidaire et à l’économie de l’eau d’irrigation : cette action se fera à travers quatre projets qui s’inscrivent dans le cadre du Plan Maroc Vert. Ils seront chacun de l’ordre de 202 millions de dollars.
– Deux projets à hauteur de 69 millions d’euros dans le secteur de la pêche. L’objectif sera ici de réhabiliter les villages de pêcheurs dans plusieurs villes marocaines et, de mettre à niveau les infrastructures nécessaires pour la pêche côtière et artisanale.
– Un projet visant à développer la capacité d’accueil des universités marocaines.
La mise en œuvre des projets devra se faire au cours des cinq années à venir. Elle sera contrôlée par un comité maroco-qatari.
Et si le Mondial 2022 échappait au Qatar ? La désignation de l’émirat comme pays hôte est si controversée depuis des mois qu’un retournement de situation n’est plus à exclure. Selon les informations du reporter d’ESPN Jorge Ramos, la FIFA préparerait un plan B et aurait demandé aux États-Unis de se tenir prêts. Décryptage de Nabil Ennasri, auteur de « L’énigme du Qatar » (Iris).
Le Mondial de football vient de débuter et les yeux du monde sont rivés sur le Brésil. Au centre de l’attention planétaire, le pays organisateur retient son souffle. Pendant un mois, ce sont des centaines de milliers de spectateurs et des milliards de téléspectateurs qui vont communier autour de la même passion.
Mais en plein Mondial au Brésil, la planète football se préoccupe aussi d’une autre Coupe du monde, celle de 2022 qui doit normalement avoir lieu au Qatar. Depuis son attribution, l’événement est au centre d’une polémique sans fin.
Après les controverses sur la condition des travailleurs asiatiques, la chaleur estivale, un éventuel changement de calendrier ou les accusations de corruption, c’est peu dire que l’organisation de ce futur tournoi suscite une levée de boucliers.
Rarement dans l’histoire du sport, le choix d’un pays n’a provoqué autant de crispations et ce, huit années avant le début effectif de la compétition.
Un engouement de courte durée
Le 2 décembre 2010, le comité exécutif de la FIFA attribue l’organisation du Mondial 2022 au Qatar. Fait unique dans son histoire, la FIFA concède la Coupe du monde à deux pays simultanément : l’émirat est désigné pour 2022 et la Russie l’emporte pour 2018.
Pour la première fois également, les frontières du ballon rond pénètrent le monde arabe. Le signal se veut fort et il a pour objet de démontrer que le foot est un sport à la popularité universelle.
L’engouement est de courte durée. Très vite, une nuée de critiques va s’abattre et de pays à la légitimité footballistique inexistante à un émirat accusé d’abuser de la « diplomatie du carnet de chèques », le Qatar est pris sous une avalanche d’accusations.
En janvier 2013, l’hebdomadaire sportif français « France Football » publie l’enquête « Qatargate » qui prétend apporter les preuves que le Mondial a littéralement été « acheté ». Il y a quelques jours, c’est le « Sunday Times » qui titrait sur « le complot destiné à acheter le Mondial ».
Le journal britannique assure avoir les éléments prouvant que le qatari Mohamed bin Hammam – ancien membre exécutif de la FIFA radié à vie de l’organisation en 2011 – s’était servi de fortes sommes d’argent pour soudoyer plusieurs hauts responsables afin de les convaincre de voter pour son pays.
Un soft power en déséquilibre
Pour le Qatar, cela commence à faire beaucoup. Basant en partie la construction d’une réputation mondiale par l’exercice d’une dynamique « diplomatie sportive », ces mauvaises couvertures de presse à répétition mettent à mal son ambition.
Etat faisant un exercice immodéré du soft power et de la diplomatie du rayonnement, l’émirat est aujourd’hui confronté à ce qu’il redoutait le plus : une opinion publique mondiale qui commence à douter de sa probité. Pour ne rien arranger, le président de la FIFA lui-même s’en est allé de sa petite phrase en déclarant que le choix du Qatar était finalement « une erreur ».
Dans l’œil du cyclone alors qu’il reste encore huit ans avant le début de la compétition, le monde du football s’interroge : faut-il maintenir le Mondial au Qatar ou repartir sur une nouvelle procédure de vote ?
Avant d’y répondre, il faut d’abord relever certains angles morts du dossier. Deux éléments compromettent en effet le caractère désintéressé du procès en corruption adressé à l’endroit du Qatar :
1. La rivalité Blatter vs. Platini
L’évolution des prises de position de l’actuel président de la FIFA trahit une sourde lutte d’influence à la tête de l’institution qui régit le football mondial. Au départ enthousiaste face à une candidature qui présentait l’avantage de toucher de nouveaux territoires, le rétropédalage de Sepp Blatter est, d’après nous, non dénué d’arrière-pensées stratégiques.
Sentant le vent tourner face à un émirat à la réputation sulfureuse, le revirement de Blatter doit aussi être mis en perspective avec sa candidature à sa propre succession. L’un de ses challengers les plus en vue n’est autre que Michel Platini, lequel a avoué avoir voté pour le Qatar en 2010.
Noircir le dossier « Qatar » peut donc être une manœuvre de Blatter de jeter une patate chaude dans les mains de son principal concurrent qui fait, depuis, cet aveu, l’objet d’un procès d’intention. Au pouvoir depuis 1998 et désirant briguer un cinquième mandat, le Suisse se sait affaibli.
La candidature qatarie se voit donc indirectement prise en otage dans un règlement de compte entre deux rivaux.
2. Le fonctionnement de la FIFA mis en cause
L’autre interrogation repose sur la contradiction que met à nu cette affaire. Si corruption il y a eu, faudrait-il davantage blâmer le Qatar pour avoir tenté de fausser le résultat ou la FIFA qui a laissé se mettre en place un système quasi-mafieux ?
Dans son récent livre « Omerta, la FIFA de Blatter, une histoire de mafia », le journaliste écossais Andrew Jennings dénonce un fonctionnement opaque à base d’achats de vote, de tromperie et de trucages en tout genre.
Mark Pieth, professeur de droit de l’université de Bâle qui a réalisé un audit de la FIFA au sein d’une Commission indépendante (CIG), a même dressé un bilan catastrophique :
« À notre arrivée, en 2011, nous avons fait connaissance avec un univers dominé par les jeux de pouvoir, le patronage et les patriarches, installés depuis des décennies. »
En ce sens, si la corruption était prouvée, ce ne serait plus le Mondial au Qatar qui vacillerait mais tout l’édifice de la FIFA. D’autant que si des dysfonctionnements étaient avérés pour le vote de la Coupe du monde 2022, quid du choix de la Russie en 2018 ? Le Qatargate suivi du Russiagate sonneraient alors comme le chant du cygne pour une FIFA qui ne se relèverait pas.
D’autant que certains seraient tentés de revenir en arrière pour lever le voile sur la désignation controversée de certains pays organisateurs, en commençant par celle du Mondial en Allemagne en 2006. Face à tant de grabuges, il n’est pas étonnant d’entendre certaines voix plaident pour une dissolution pure et simple de la FIFA…
Quels scénarios possibles ?
En attendant les conclusions définitives de Michael Garcia, président de la chambre d’investigation du Comité d’éthique de la FIFA qui vient de finir un rapport sur les attributions des Mondiaux 2018 et 2022, les alternatives qui se présentent pour sortir le Mondial 2022 du bourbier sont les suivantes.
1. Élargir l’organisation à d’autres pays
Une possibilité d’élargir l’espace d’organisation du tournoi. Cette option verrait par exemple le Mondial 2022 être co-organisé par d’autres pays arabes comme l’Egypte ou les Émirats arabes unis.
Déjà soumise par quelques personnalités, cette idée permettrait de réduire la pression sur le Qatar et de « faire porter » cet événement par d’autres nations du monde arabe. Ce ne serait plus le Mondial du Qatar mais celui du monde arabe, ce qui accentuerait la portée symbolique d’un tel événement.
2. Retirer le Mondial au Qatar
Ce serait certainement le choix le plus désastreux. D’abord parce que cette alternative ne pourrait se justifier que lorsque les accusations de corruption seront définitivement corroborées, ce qui n’est pas aujourd’hui le cas.
Le rapport final Garcia est à ce titre capital car il permettra de sérier les responsabilités de chacun. De même, il faut aussi s’interroger sur les raisons qui poussent certains acteurs à soutenir une telle option.
L’Australie, candidate malheureuse pour l’organisation en 2022, pousse dans cette direction. Il est en effet de bonne guerre de voir les perdants d’hier reprendre du poil de la bête en mettant à profit la polémique d’aujourd’hui pour arriver à un nouveau vote.
3. Maintenir le Mondial au Qatar
De notre point de vue, c’est la décision qui, à l’heure actuelle, serait la moins mauvaise. D’abord parce que le Qatar est innocent jusqu’à ce qu’il soit reconnu coupable. De plus, le Mondial 2022 et l’extrême focalisation qu’il suscite ont induit un certain nombre de changements positifs au sein de l’émirat.
En ce sens, il faut rappeler la décision historique des autorités de bannir définitivement le système de la Kafala afin d’améliorer la condition des ouvriers étrangers. Cette réforme est, à n’en point douter, une conséquence directe de l’attention médiatique qui peut ainsi être utilisée comme un levier d’amélioration des droits de l’homme.
Enfin, cette option présente aussi l’avantage d’inscrire le monde arabe dans le circuit de la mondialisation alors qu’un retrait aurait des conséquences symboliques désastreuses et ne ferait que renforcer les tenants du choc des civilisations.