L’an dernier, l’immobilier de Londres à attiré… quatre fois plus d’investisseurs étrangers que celui de New-York, peut-on lire dans les colonnes de CNN. Les fonds souverains ont dépensé pas moins de 8,9 milliards de dollars dans l’immobilier londonien.
Le fonds souverain du Qatar n’y est pas étranger… Il y possède le plus haut bâtiment de l’UE, le Shard (où se situe notamment le magasin Harrods), le village olympique… Durant ces trois dernières années, le Qatar a dépensé 6,3 milliards dollars pour racheter des biens à Londres. Le Koweït, la Chine, et la Norvège font également partie des pays qui lorgent l’immobilier londonien.
Des chiffres colossaux si l’on compare avec Manhattan, loin derrière avec des investissements immobiliers de gouvernements étrangers qui sont évalués à 2,3 milliards de dollars.
Le comité d’éthique de la Fifa, qui s’appuyait sur le fameux rapport d’enquête de Michael Garcia, a décidé de ne pas remettre en cause l’attribution de la Coupe du monde 2018 à la Russie, ainsi que celle de 2022 au Qatar.
Beaucoup de bruit pour rien ? C’est l’impression que pourrait laisser au final les accusations de corruption à l‘encontre de la Russie et du Qatar dans l’attribution des Coupes du monde 2018 et 2022. En effet, ce jeudi, la commission d’éthique de la Fifa a enfin communiqué sa prise de position quant au rapport d’enquête que lui avait remis en septembre Michael J. Garcia. Un rapport de 350 pages, fruit d’un travail d’investigation long d’une année, que beaucoup espéraient voir rendu public. En vain. Ceux qui militaient pour une totale transparence devront donc se contenter des déclarations de Hans-Joachim Eckert, le président de la chambre de jugement, qui affirme qu’il n’y a pas lieu «de se repencher sur le processus d’attribution» des Mondiaux 2018 et 2022. «L’intégrité du vote d’attribution dans son ensemble n’a pas été mise à mal», explique ainsi le rapport. Ce qui n’empêche pas toutefois l’existence de quelques transgressions «àla portée très limitée».
Juste quelques «conduites douteuses»
Concernant le Qatar, il évoque notamment «la conduite douteuse de deux personnes agissant comme conseillers ou consultants auprès de l’équipe de candidature» de l’Emirat. Mais «les effets de ces faits (…) sont loin d’atteindre un niveau qui impliquerait de se repencher» sur ce processus, «et encore moins de le rouvrir», insiste Eckert dans son commentaire du rapport. Un avis accueilli avec satisfaction par les dirigeants qataris, ceux-ci ne manquant pas de réaffirmer leur «absolue confiance quant à la solidité de leur dossier». Une petite revanche pour l’Emirat qui concentrait, depuis le vote de 2010, l’essentiel des doutes et des interrogations, mais l’enquête menée par Garcia n’apporte aucun élément indiscutable attestant d’une possible corruption ou d’éventuelles violations graves des règlements.
La Fédération anglaise brocardée
En fait, selon le rapport, le Qatar se serait rendu coupable de quelques pratiques contestables, mais comme tous les autres candidats finalement, exception faite visiblement du tandem Belgique-Pays-Bas, qui candidatait conjointement, exempt de tout reproche. Ce qui n’est pas le cas de l’Angleterre apparemment. Extrêmement critique envers la Fifa, la Fédération britannique a subi un sévère retour de bâton en voyant plusieurs actes (soutien financier à un gala caribéen, approche tendancieuse auprès de Jack Warner, l’ancien vice-président de la Fifa…) être pointés du doigt sévèrement. «L’évaluation du processus d’attribution des Mondiaux 2018 et 2022 est donc terminée pour le comité d’éthique» de la Fifa, conclut Eckert, tout en précisant que «la Chambre d’enquête du comité d’éthique a fait part de son intention d’ouvrir des procédures d’enquête contre certaines personnes». Une manière de dire que le dossier est clos, mais pas tout à fait… (LeFigaro Avec l’AFP)
Le Qatar n’accueillera pas la prochaine Coupe d’Afrique des Nations. Il vient en effet de démentir la rumeur qui circule depuis ce matin dans la presse.
Le vice-président de la Fédération qatarie de football, Saoud al-Mohannadi, vient de déclarer à l’AFP que ce sont des informations fausses qui n’ont pas de sens puisque son pays ne fait pas partie de l’Afrique.
Ce matin, le journal sportif l’Équipe avait présenté le riche émirat du Golfe comme pouvant accueillir la compétition car, comme il doit organiser la Coupe du Monde 2022, cela lui permettrait de « tester ses compétences ».
Hier, la Confédération africaine de football avait disqualifié le Maroc après le choix du Royaume de ne pas accueillir la CAN-2015 et de demander le report de la compétition à cause de l’épidémie d’Ebola.
Pour l’instant, on ne connait pas encore le pays qui doit abriter la compétition mais la CAF devrait le révéler en cours de semaine.
L’Autorite palestinienne a estimé à 4 milliards de dollars le montant de l’aide nécessaire. Lors de la conférence internationale des donateurs au Caire ce dimanche, plusieurs pays ont fait des promesses de dons, pour un total s’élevant à 5,4 milliards de dollars. La contribution la plus généreuse a été annoncée par le Qatar, qui promet 1 milliard de dollars.
Avec notre correspondante à Doha, Laxmi Lota
La somme prévue par l’émirat dépasse de loin les dons promis par d’autres pays comme les Etats-Unis, avec 400 millions de dollars, ou l’ensemble de l’Union européenne avec 570 millions de dollars.
Ce n’est pas la première fois que le Qatar se montre généreux avec les Palestiniens. Durant la guerre dans la bande de Gaza l’été dernier, l’Emirat a payé le salaire des fonctionnaires de l’enclave : près de 700 000 dollars. Doha s’est aussi engagé à verser 1000 dollars par maison palestinienne détruite.
C’est dans la capitale qatarienne que s’est réfugié depuis 2012 le chef du Hamas en exil, Khaled Mechaal. Le président palestinien, Mahmoud Abbas, s’y rend régulièrement pour des discussions avec l’Emir et le représentant du Hamas.
Le Qatar a perdu de son influence dans la région, notamment en Egypte après la destitution du président Mohammed Morsi. L’Arabie saoudite et la Turquie ont repris le dossier syrien. L’Emirat tient donc à conserver son rôle de soutien politique et financier auprès des Palestiniens.
Le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, s’est entretenu, hier, à Alger avec la ministre italienne de la Défense, Roberta Pinotti, qui effectue une visite en Algérie.
Les entretiens entre les deux ministres ont porté sur l’état de coopération militaire bilatérale et les perspectives de sa consolidation et son élargissement à d’autres domaines d’intérêt mutuellement bénéfique, a-t-on indiqué. Les deux parties ont également échangé les avis et les points de vue autour des questions d’intérêt commun, «notamment la situation sécuritaire prévalant dans la sous-région du Sahel et les pays du voisinage». Le même jour, le vice-ministre de la Défense a également reçu le ministre d’Etat qatari aux Affaires de défense, le général-major Hamed Ben Ali Al Attiyah, qui effectue une visite officielle en Algérie, a indiqué le ministère de la Défense nationale dans un communiqué. Cette visite de deux jours intervient à l’invitation du général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP). Les deux parties auront, à cette occasion, des entretiens «pour faire le point sur les relations de coopération militaire et entrevoir les voies et moyens susceptibles de les consolider et les étendre à d’autres domaines d’intérêt fructueux et bénéfique pour les armées des deux pays frères», précise la même source.
Les récentes déclarations de Theo Zwanziger ont fait grand bruit. Pour ce membre du comité exécutif de la Fifa, la Coupe du monde 2022 «n’aura pas lieu au Qatar». Des propos qui n’ont fait que relancer la rumeur d’une annulation de la compétition dans ce pays. Il n’a pas fallu attendre longtemps pour avoir la réponse des personnes concernées. Dans la soirée de lundi, Nasser Al-Khater, directeur exécutif du comité d’organisation Qatar-2022, a de son côté affirmé dans un communiqué que le Mondial se tiendrait bien dans l’émirat.
«Le Qatar accueillera le Mondial en 2022, en dépit des commentaires du Dr Zwanziger (…), qui reflètent son opinion personnelle et non celle de la Fifa. La seule question qui demeure aujourd’hui, c’est quand, pas si. Que ce soit en été ou en hiver, nous serons prêts», a écrit Al-Khater.
Dans un entretien paru lundi dans le quotidien Die Welt, Hassan Al-Thawadi, secrétaire général du comité d’organisation s’était lui aussi dit «sûr que le Mondial 2022 se tiendrait au Qatar». «Non, je ne suis pas inquiet, assure-t-il. D’abord parce qu’il n’y a aucune base pour perdre la Coupe du monde. Et deuxièmement parce qu’il s’agit du premier Mondial au Moyen-Orient. Quand les gens pensent à cette région, c’est plutôt en termes de conflit. Le Mondial sera l’occasion d’unir les peuples. Il laissera un héritage positif».
Les critiques vont bon train depuis l’attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar. Une des raisons essentielles reste liée à la chaleur estivale dans le pays du Golfe et les risques pour les joueurs et le public. D’où les discussions quant à l’éventualité de «déplacer» cette compétition durant l’hiver, ce qui impliquerait des températures plus basses mais une totale réorganisation du calendrier. Ce qui n’est pas du goût des plus grands clubs et championnats européens.
Le Qatar doit également faire face à des soupçons de corruption dans l’attribution du Mondial-2022 en 2010, après que le Sunday Times a assuré début juin être en possession de milliers de courriels et d’autres documents attestant de présumés versements d’argent effectués par M. Bin Hammam. La Commission d’éthique de la Fifa devrait annoncer début 2015 les résultats d’une enquête sur l’attribution controversée des Mondiaux 2018 à la Russie et 2022 au Qatar.
Le Qatar s’est imposé facilement aux dépens de l’Ouzbékistan (3-0), lundi en match amical à Doha. Dans le cadre de sa préparation à la Coupe d’Asie, programmée en janvier en Australie, la sélection entraînée par le Franco-Algérien Djamel Belmadi s’est en remis à son attaquan uruguayen naturalisé et sous contrat avec Lekhwiya, Sebastian Soria, qui pour sa centième cape a ouvert le score. HassanAlHaydos et MeshaalMoubarak ont inscrit les deux buts qatariens. Vendredi, le Qatar affrontera le Liban, toujours en match amical.
La volonté du Maroc de renforcer sa coopération avec le Qatar est soulignée à Doha. Le Conseil d’affaires maroco-qatari se réunira, en effet, en novembre prochain à Casablanca, en marge du 4me forum de l’investissement Maroc-CCG.
Il existe une réelle volonté du gouvernement et du secteur privé marocains de renforcer leur coopération avec le Qatar, a affirmé Saleh Al Sharqi, membre du secrétariat de la Fédération des Chambres du Conseil de coopération du Golfe (CCG), et directeur général adjoint de la Chambre de commerce et d’industrie du Qatar.
Saleh Al Sharqi, dont les propos ont été rapportés, mercredi, par plusieurs médias locaux, a expliqué qu’il avait remarqué au cours de ses entretiens, récemment, au Maroc «une véritable volonté du gouvernement et du secteur privé marocains de renforcer la coopération et le partenariat bilatéral au profit des deux parties».
Il a, en outre, annoncé que le Conseil d’affaires maroco-qatari se réunira en novembre prochain à Casablanca, en marge du quatrième forum de l’investissement Maroc-CCG.
Selon le responsable qatari, la Chambre de commerce et d’industrie du Qatar présentera, au cours de ce forum, des documents de travail sur les secteurs qui pourraient faire l’objet de coopération avec le Maroc soit dans le Royaume ou en Afrique, en particulier dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie, des énergies renouvelables et financier.
Il a souligné que la partie qatarie aspire à voir s’intensifier l’échange de visites entre les hommes d’affaires du Qatar et leurs homologues du Maroc, conformément aux hautes directives de S.M. le Roi Mohammed VI et de l’émir du Qatar SA Cheikh Tamim Bin Hamad Al Thani, et leur volonté de renforcer les relations entre les deux pays dans tous les domaines.
La Banque de développement du Qatar (QDB) organise aujourd’hui, mardi 30 septembre 2014, une réunion bilatérale entre les entreprises qataries et marocaines. Rencontre dont le but de promouvoir les relations commerciales entre les deux opérateurs. La QDB vise, à travers cette réunion bilatérale, à encourager les exportations des produits qataries vers le Maroc en favorisant les opportunités et les exportations du Qatar sur le marché marocain.
Ainsi, la Banque, à travers son bras d’exportation «Tasdeer» (exportation) a programmé cette réunion au profit des entreprises locales pour s’installer dans de nouveaux marchés.
A cette fin, «Tasdeer» a mené une étude et des ateliers au Maroc qui ont permis de déterminer une liste de 13 produits industriels qui pourraient intéresser les entreprises marocaines. Liste qui sera annoncée demain, mardi, en présence du directeur de la Banque du développement du Qatar, de l’ambassadeur du Qatar au Maroc et d’autres responsables….
Commentant cette rencontre, Hassan Al Mansouri, directeur exécutif de Tasdeer a déclaré : « nous sommes fiers de compléter nos efforts dans la promotion des exportations du Qatar dans de nouveaux marchés. Le Maroc a été choisi cette année en raison des vastes opportunités d’affaires qu’il présente et pour participer aux efforts déployés visant à encourager les échanges commerciaux entre les 2 pays ».
Ainsi, il est attendu que cette rencontre soit l’occasion de signer des accords entres les opérateurs économiques des deux pays. A suivre !
Le Miramar Crouestyn, hôtel et centre de thalassothérapie d’Arzon, dans le Morbihan, a été racheté par la French Properties Management, l’une des sociétés gérant les biens du Cheikh Hamad al-Thani de la famille royale.
Une transaction qui a été réalisée dans le plus grand secret avec le groupe immobilier Hoche Investissement, propriétaire des murs depuis 2005. Selon Ouest France Entreprise, la patronne Marie-Antoinette Dain restera toutefois aux commandes.
L’établissement, qui souhaite obtenir une cinquième étoile avant d’obtenir le statut de palace, fermera pour d’importants travaux d’embellissement et d’extension du 27 octobre 2014 au 8 mars 2015. Plusieurs centaines de milliers d’euros vont être investis. Créé en 1990, le Miramar Crouesty emploie, en pleine saison, jusqu’à 140 salariés.
Avec cette nouvelle acquisition, l’émir du Qatar, qui avait déjà effectué de nombreux séjours dans la région, allonge la longue liste des propriétés qatariennes de France. La France, et plus particulièrement Paris, est en effet un lieu privilégié de « chasse à l’hôtel de luxe » pour le QIA (le fonds d’investissement du Qatar), mais également pour les particuliers qataris.
Il faut dire que depuis 2008, les Qataris bénéficient en France d’un régime fiscal particulièrement attractif en étant exonérés de taxe sur les plus-values immobilières. D’autre part, un Qatari ne paie pas d’impôt sur la fortune durant ses cinq premières années de résidence en France. Des mesures mises en place par Nicolas Sarkosy, notamment pour favoriser les relations commerciales entre la France et le Qatar.