Des investisseurs qataris rachèteront l’ensemble des parts détenues par les groupes Borletti et le fonds Rreef. Le Qatar détiendra 100% du capital du Printemps après qu’il aura racheté au groupe financier Borletti et au fonds Rreef leurs participations respectives dans l’enseigne de grands magasins.
Selon un document confidentiel vu par Reuters, des investisseurs de l’émirat gazier regroupés au sein d’une société de droit luxembourgeois baptisée Divine Investments SA (Disa) vont acquérir la totalité du capital de Borletti Group qui prendra dans la foulée la totalité de la part de Rreef (70%) dans la holding contrôlant 100% (moins une action) du Printemps.
Borletti Group, qui détient 30% du Printemps, avait annoncé le 20 février dernier être entré en négociations exclusives avec le fonds immobilier Rreef, filiale de la Deutsche Bank, pour racheter le groupe de grands magasins. Lire la suite sur challenges.fr
Coup de théâtre ! Un fonds d’investissement du Qatar a décidé d’investir et de reprendre en main le projet Pôle Océan pour remodeler entièrement le front de mer de Saint-Denis. Trouvant que le projet de la municipalité manquait singulièrement d’envergure, il a proposé à Gilbert Annette de racheter entièrement le projet en vue de réaliser sur l’intégralité du Barachois, depuis le cimetière de l’Est jusqu’à la préfecture, afin d’y réaliser un « water front », du style de celui qui existe à Maurice. Le projet Pôle Océan, dans sa version actuelle, était estimé à environ 400 millions d’euros. Le fonds QIA ou Qatar Investment Autorithy est prêt pour sa part à mettre d’entrée de jeu 800 millions d’euros. Et se déclare disposé à mettre beaucoup plus, si nécessaire.
Gilbert Annette a d’ores et déjà donné un accord de principe pour la partie Pôle Océan. Des négociations plus compliquées vont maintenant devoir s’ouvrir avec les autres propriétaires de terrain concernés : Département pour les bâtiments en face de l’ancienne gare routière, et Etat pour les locaux de la DDE et de l’ancienne station RFO.. Lire la suite sur zinfos974.com
Pour celles ou ceux qui ne connaissent pas l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), elle a pour mission de donner corps à une solidarité active entre les 77 États et gouvernements qui la composent (57 membres et 20 observateurs). Une communauté de destin consciente des liens et du potentiel qui procèdent du partage d’une langue, le français, et des valeurs universelles. En gros, elle a pour mission de :
Promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique
Promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l’Homme
Appuyer l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche
Développer la coopération au service du développement durable.
Découvrez l’interview de Clément Duhaime, s’expliquant sur l’entrée du Qatar dans l’Organisation internationale de la francophonie dans une interview acordée pour le webmagazine Euractiv.
Certains ont accueilli avec scepticisme l’adhésion récente du Qatar dans le cercle des pays francophones, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). L’administrateur de l’OIF, Clément Duhaime, a toutefois affirmé que l’État du Golf a fait preuve de son engagement envers la langue française.
Clément Duhaime est l’administrateur de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).
Quels ont été les critères déterminants dans la décision d’accueillir le Qatar au sein de l’OIF en tant que membre observateur ?
Permettez-moi de revenir un instant sur la procédure. Tout pays qui souhaite devenir membre de l’OIF est appelé à déposer un dossier circonstancié de candidature. Le Secrétaire général de l’OIF soumet cette demande au Conseil permanent de la Francophonie qui l’examine et formule ensuite une recommandation à la Conférence ministérielle, et dans la foulée, aux chefs d’Etat et de gouvernement. Ce sont donc, en dernier ressort, les chefs d’Etat et de gouvernement qui prennent la décision et le statut à accorder aux pays candidats.
L’adhésion d’un pays repose sur un certain nombre de critères et des engagements précis en faveur de la promotion et la défense de la langue française. Elle suppose également le partage de nos valeurs communes que sont la paix, la démocratie, le respect des droits de l’homme. La candidature du Qatar a été examinée, tant sur le fond que sur la forme, selon ces principes.
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La banque française Société générale a annoncé jeudi avoir finalisé la cession de sa filiale égyptienne National Société Générale Bank (NSGB), dont elle détenait 77,17 %, à la Qatar National Bank (QNB) pour 1,97 milliard de dollars.
Le prix de la cession n’a pas évolué depuis l’annonce de cette vente le 12 décembre 2012. En revanche, la plus-value nette enregistrée à l’issue de l’opération, qui sera comptabilisée au premier trimestre, a atteint 370 millions de dollars, contre 350 millions estimés en décembre. Lire la suite…
Abdelmalek Sellal vient d’effectuer une visite au Qatar. Il a parlé aux responsables locaux, signé des contrats et des accords de partenariat… Sur place, le Premier ministre algérien a dû constater les énormes progrès économiques accomplis par le petit émirat pétrolier en seulement quelques années. Un progrès auquel participent activement des élites algériennes dans plusieurs domaines, au moment où, paradoxalement, l’Algérie fait appel à des sociétés et à des compétences étrangères pour réaliser ses propres projets dans des conditions souvent désastreuses : corruption, retards, surcoûts de réalisation…
Parmi les projets emblématiques impliquant des Algériens au Qatar, l’aéroport international de Doha. L’édifice, qui sera inauguré le 1er avril prochain, a coûté plus de 15 milliards de dollars. Cette œuvre, à la fois moderne et inspirée d’une architecture arabo-musulmane, a totalement été conçue par un architecte algérien. Agé de 49 ans et originaire de la wilaya d’Annaba, Farid Boumahdaf est l’architecte en chef du projet. Au téléphone, Farid s’exprime spontanément en arabe algérien. Puis, il propose : « On peut discuter en arabe ou en français. »
Farid travaille pour l’entreprise Aéroports de Paris, qui a remporté le projet de l’aéroport de Doha. Il le reconnaît : ses compétences techniques n’ont pas été le seul critère pour sa désignation à la tête de ce projet. Le fait qu’il soit algérien et arabisant ont aussi joué en sa faveur. « J’ai été choisi parce que je parle les trois langues : arabe, français et anglais. J’ai rencontré deux fois l’émir, le Premier ministre, la famille royale. Le fait d’être algérien était un plus pour moi, dans le sens où ils ne se comportaient pas de la même manière avec moi qu’avec les autres. La facilité du dialogue a renforcé un peu les liens », explique Farid.
Les Qataris, satisfaits du travail de Farid, lui ont donné les pleins pouvoirs pour le projet. L’architecte explique aussi avoir bénéficié de tous les moyens nécessaires pour réussir. « Le client m’a donné tout les pouvoirs sur le projet. C’est-à-dire que personne ne peut prendre une décision sans me consulter. C’est moi qui prends toutes les décisions. Et quand le client n’était pas satisfait, je faisais des présentations et on discutait ensemble sur les choses à améliorer. Je proposais. J’apportais des réponses à chacune de leurs interrogations, et c’est pour ça qu’ils sont très contents aujourd’hui », se réjouit l’architecte.
Content de voir son œuvre achevée, Farid n’oublie pas de rendre hommage à son père, en écrivant son nom sur une sculpture en bronze à l’aéroport. « Je voulais laisser le nom de mon père quelque part. J’ai été invité à signer une sculpture en bronze à l’aéroport avec quelques personnes. C’était un petit cadeau à mon père. Ma vrai œuvre, c’est cela », avoue-t-il avec fierté.
Après son œuvre charitable aux déplacés du nord, aux personnes démunies, Qatar Charity à travers l’ONG Vie Bonne, vient une fois de plus d’apporter une solution au problème de logement auquel étaient confrontés les rapatriés maliens de la Côte d’Ivoire. La première pierre de 50 logements sociaux baptisés » la cité de l’amour et du partage » a été posée le mardi 26 mars à Mountougoula, à environ une trentaine de kilomètres de Bamako, pour un coût total de 226 millions de FCFA.
La misère, le manque de subsistance, de sécurité et d’espoir, sont aujourd’hui les plus grands maux dont souffrent les populations à travers le monde. Ce sont ces maux qui ont contraint les Maliens vivant en Côte d’ Ivoire à retourner chez eux les mains vides. Aujourd’hui, Qatar Charity et Vie bonne entendent donner de la joie à ces hommes, femmes et enfants rapatriés de la Côte d’Ivoire en leur offrant un toit. Pour le maire de Mountougoula, Daouda Diarra, ces terres ont été attribuées, il y a de cela dix ans, » si aujourd’hui, une bonne volonté est là pour nous les construire, nous ne pouvons que nous en réjouir, car ces rapatriés qui sont nos compatriotes méritent d’être appuyés« . Dans le même ordre d’idée, le préfet de Baguinéda, Karim Sacko dira qu’une main qui soutient les démunis est une main bénie. Aussi, il dit garder l’espoir que ces maisons vont non seulement changer le visage du village mais contribueront également à son développement socio- économique. Lire la suite…
Le Qatar va investir dans les infrastructures touristiques avant d’accueillir la Coupe du monde de soccer 2022. L’Arabian Hotel Investment Conference (AHIC 2013), qui aura lieu à Dubaï du 5 au 6 mai prochain, a tenu sa troisième réunion d’information régionale. La Qatar Tourism Authority y a présenté son projet d’investissement de 20 milliards de dollars sur les infrastructures touristiques afin de préparer la Coupe du monde de la FIFA qui aura lieu au Qatar en 2022. Le Qatar prêt à investir 20 milliards $ dans le tourisme
Selon un rapport officiel, le pays envisagerait de construire 45 000 chambres d’hôtel supplémentaires afin de s’assurer de répondre aux demandes de la FIFA qui exigent une capacité minimum de 60 000 chambres d’hôtel. Au moins 21 nouveaux hôtels devraient ainsi ouvrir d’ici 2017. Lire la suite…
Selon le rapport publié par le cabinet de conseil EC Harris, le secteur de la construction pourrait subir une inflation annuelle de 18% au Qatar. Le consultant international explique ses prévisions par le boom que connaît actuellement le secteur du BTP au Qatar (+12%). En effet, quelque 160 milliards de dollars devraient être investis dans les infrastructures au cours de la prochaine décennie. Afin d’éviter le risque d’inflation qui pourrait porter à plusieurs milliards de dollars le coût de la construction au Qatar, EC Harris préconise une série de mesures visant à renforcer les capacités de la chaîne d’approvisionnement Lire la suite…
La visite du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à Doha a été ponctuée, hier, de la conclusion d’importants accords d’investissement, dont celui portant réalisation d’un complexe sidérurgique à Bellara (Jijel) d’un montant de 2 milliards de dollars.
L’Algérie et le Qatar viennent de signer 4 accords d’investissement dans les domaines de l’industrie, de l’énergie et des mines. La conclusion de ces accords a été annoncée, hier, à l’occasion de la visite de travail officielle effectuée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à Doha (Qatar). «Cette visite de travail de M. Sellal au Qatar a été ainsi ponctuée par la signature de plusieurs accords de nature à renforcer la coopération économique entre les deux pays», rapporte l’APS en citant l’entourage de la délégation algérienne. Le premier accord porte sur la réalisation d’un complexe sidérurgique à Bellara, dans la wilaya de Jijel.
Annoncé depuis plusieurs mois, ce projet d’une capacité de production à terme de 5 millions de tonnes/an devra enfin se concrétiser. Ce complexe devra être réceptionné en 2017. L’investissement coûtera 2 milliards de dollars dans une première phase et permettra de produire 2 millions de tonnes d’acier par an. Une production qui va, selon les termes du contrat signé, s’élever progressivement pour atteindre les 5 millions de tonnes. Regroupés en société mixte, le capital du futur complexe sera détenu à 51% par l’entreprise Sider et le Fonds national de l’investissement (FNI), et à 49% par Qatar International, une joint-venture entre Qatar Steel et Qatar Mining.
Ce projet devrait générer quelque 2000 emplois et augmenter la production nationale de produits sidérurgiques, d’autant que les importations de ce produit stratégique pour l’économie algérienne sont annuellement d’environ 10 milliards de dollars, soit 20% du montant global des achats à l’international de l’Algérie. Les deux pays ont également confirmé leurs intentions de créer des projets de partenariat dans le domaine de l’énergie. Trois accords ont été ainsi signés. L’un porte sur l’acquisition de deux méthaniers de transport de GNL d’une capacité de 117 000 m3 chacun avec un coût global de 450 millions de dollars. La SNTM-Hyproc, filiale de Sonatrach, représente la partie algérienne, alors que le Qatar est représenté par les sociétés Qatar Petroleum et Qatar Gas. En vertu de cet accord, l’Algérie exploitera le premier méthanier pour une durée de 20 ans. Le second navire fait encore l’objet de concertations entre les deux parties.
Les deux pays veulent aussi asseoir un partenariat dans la pétrochimie. Dans ce sens, un second accord portant sur la réalisation de deux usines d’engrais a été conclu.
La première usine fabriquera l’acide phosphorique à Oued Kebrit (Souk Ahras) et la seconde qui sera implantée à Hadjar Essed produira de l’ammonium. Le projet algéro-qatari de Oued Kebrit porte sur la réalisation d’un complexe d’engrais phosphatés et azotés. L’Algérie est représentée dans cet accord par les filiales Menal et Asmidal, relevant du groupe Sonatrach. Le Qatar et la Norvège représentent le partenaire étranger. Les deux usines dont le coût de réalisation s’élève à 3,5 milliards de dollars fourniront, dès leur entrée en service (prévue en 2017), plus de 1200 emplois directs. Le troisième et dernier accord porte sur la réalisation d’une unité d’ammoniaque pour la production d’acide nitrique, de nitrate d’ammonium et d’engrais azoté d’un coût global de 2 milliards de dollars.
L’accord a été signé par la filiale Asmidal (pour l’Algérie) et le groupe norvégien Yara. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui a été reçu, hier, par le prince héritier de l’Etat du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, est chargé aussi de représenter le président Bouteflika au 24e sommet de la Ligue arabe qui se tiendra, aujourd’hui et demain, à Doha.
Les autorités de Damas ont exprimé aujourd’hui leur colère contre le Qatar, responsable selon eux de la décision de la Ligue arabe d’attribuer le siège syrien de l’organisation à l’opposition. « L’émir du Qatar, la plus grande banque de soutien au terrorisme de la région, a débuté sa présidence de la Ligue arabe en procédant à son détournement par de l’argent et du pétrole sales », écrit l’agence de presse officielle SANA. Lire la suite…