Cette année, la Journée mondiale sans tabac – le 31 mai – ciblera assurément les fumeuses. Le constat est en effet accablant pour la gent féminine : selon une étude pilotée par l’Institut Gustave Roussy, la mortalité par cancer du poumon a été multipliée par quatre en quinze chez les femmes de 40 ans. A l’inverse, la mortalité a été divisée par deux chez les hommes du même àge.
» Il y a toujours un décalage de 20 à 30 ans entre hommes et femmes d’où cette évolution contradictoire « , explique le professeur Gérard Dubois, président d’honneur d’Alliance contre le tabac, au micro de France Info. » Alors que les hommes ont commencé à diminuer leur consommation avec la loi Veil (relative à la lutte contre le tabagisme, ndlr) en 1976, les femmes, elles, ont attendu la loi Evin (en 1991, ndlr). « 5,3 décès pour 100 000 femmesRésultat : la mortalité par cancer du poumon chez les femmes augmente depuis 1980 et s’est même » accélérée dans les années récentes « , selon l’étude. En 1984, 1,4 femme sur 100 000, àgée de 35 à 44 ans, mourait d’un cancer du poumon. En 2007, on compte 5,3 décès pour 100 000 femmes. Détail frappant : sur la période 2000-2007, la mortalité par cancer du poumon chez les femmes de 35 à 54 ans » est proche de la mortalité chez les hommes de même àge observée dans les années 50 « .
Augmenter le prix des cigarettesEt pour Catherine Hill, qui a dirigé l’étude, les choses ne vont pas aller en s’arrangeant. » On peut prévoir que l’épidémie va continuer chez les femmes au fur et à mesure que vieilliront les générations qui ont beaucoup fumé « , analyse-t-elle. Seule solution, selon l’Institut national de veille sanitaire (Invs) : une augmentation importante du prix du tabac. Après une hausse sensible, les ventes de cigarettes avaient baissé de 27% entre 2003 et 2004. Or depuis 2007, le prix du tabac est resté stable. Autre levier : l’information du grand public. » Les messages se brouillent. Certains pensent qu’en faisant du sport et en mangeant des légumes, ils peuvent fumer ! Or un consommateur régulier de tabac sur deux en meurt « , rappelle Catherine Hill.
Fondée le 27 Décembre 2004 au Caire, sous l’égide de Mme Suzanne Moubarak, l’Union des femmes investisseurs arabes est venu confirmer le rôle grandissant de la présence féminine dans le monde arabe, dans les processus de développement et de l’investissement. L’Union des Femmes Investisseurs Arabes travaille sous la bannière du Conseil de l’Union économique arabe. Seize pays arabes sont actuellement membres de l’Union, à savoir la Jordanie, Emirats arabes unis, Bahreïn, Tunisie, Algérie, Arabie saoudite, Soudan, Syrie, Qatar, Koweït, Liban, Libye, Egypte, Irak, Yémen et au Maroc. La République arabe d’Egypte accueille le siège de l’Union. Au Maroc, la représentation de l’Union des femmes investisseurs arabes a vu le jour au cours du printemps 2009 et elle est présidée par Mlle Asmae Mouhib, directrice générale de l’agence de communication Le Messager.Com. Asmae Mouhib est dotée d’un riche parcours professionnel caractérisé par plusieurs distinctions. En 2001, elle fut reçue par le Roi du Maroc à l’occasion de la création de la première Master Franchise au Maroc d’affichage mobile. En 2006, aux Etats-Unis d’Amérique, elle s’est également distinguée en représentant le Maroc au Forum des Young Leaders. En 2007, elle fut désignée au poste de trésorier du Fonds mondial de la santé.
Cette manifestation économique qui concrétise en quelque sorte la féminisation des cercles de pouvoir économique dans le monde arabe, permettra en outre d’associer les femmes investisseurs membres de l’Union et des participantes de différentes spécialités à la mise en place de stratégies destinées, entre autres, à attirer de nouveaux capitaux dans le monde arabe et à réinstaller dans la région ceux qui ont délocalisé leurs activités sous la pression de la crise économique internationale.
Encore souvent mineures politiquement et économiquement, les jeunes femmes sont parties à la conquête des diplômes, encouragées par le discours politique dominant en faveur de l’éducation et par le marché de l’emploi. Au point que le ratio s’établit désormais au Qatar, aux Emirats mais aussi au Koweït à trois étudiantes pour un étudiant !
Décrites comme « plus motivées » que leurs homologues masculins, les filles se sentent pousser des ailes. A Doha, sur les 2 500 étudiants répartis dans les six universités américaines rassemblées à Education City, un campus ultramoderne, les filles représentent actuellement 70 % de l’effectif. Elles sont également surreprésentées à l’université du Qatar (8 600 étudiants, 76 %) où les deux sexes étudient séparément. Dans les Emirats, 65 % des jeunes inscrits à l’université sont des étudiantes.
Même la très conservatrice Arabie saoudite a ouvert, fin septembre, une université mixte. Quelques mois auparavant, le roi Abdadallah avait inauguré une université publique pour femmes. Au Bahrein, l’université du même nom ainsi que l’université du Golfe arabique, les deux institutions les plus importantes du pays, les jeunes femmes représentent respectivement 67 % et 72 % des étudiants. Cette envolée s’opère cependant dans des pays où le pourcentage des jeunes inscrits à l’université reste faible : 33 % au Bahrein, 19 % au Koweït, 18 % en Oman, 29 % en Arabie saoudite, 23 % aux Emirats, selon les chiffres fournis par l’Unesco.
Plusieurs raisons expliquent cet engouement. L’offre a réellement suscité la demande. Les familles qui répugnaient, pour des raisons culturelles, à envoyer leurs filles faire des études à l’étranger, une démarche fréquente pour les garçons, ont trouvé dans ces universités de quoi les satisfaire.
« Le gouvernement a créé un environnement favorable tel que les familles ont le sentiment que la démarche d’envoyer les jeunes femmes à l’université n’est pas en rupture avec les traditions », explique l’Emiratie Serra Kirdar qui a collaboré au rapport sur les droits des femmes au Moyen-Orient publié en février 2009 par l’ONG Freedomhouse.
Aux possibilités d’études – gratuites – sur place s’ajoutent les opportunités d’emploi. A l’inverse des jeunes hommes, qui trouvent encore (mais de moins en moins) des postes dans l’armée et la police sans diplôme, les jeunes femmes voient dans les études un tremplin vers la vie sociale et une façon de s’émanciper du giron familial. C’est parce qu’elles savent que les options se multiplient pour elles qu’elles s’engagent avec autant de ferveur dans les études. Face à des gouvernements, comme au Qatar, soucieux de créer une élite, de « renverser la fuite des cerveaux », selon l’expression Abdulla Ben Ali Al-Thani, vice-président de la Qatar Foundation, c’est avec la volonté de prendre les commandes de leur propre pays que les filles s’engouffrent dans les études.
« Les universités sont au coeur de ces processus de saoudisation, qatarisation, émiratisation, etc., confirme James Onley, professeur à l’Institut du monde arabe et islamique de l’université d’Exeter (Royaume-Uni). Les populations de ces pays – à l’exception de l’Arabie saoudite – étant numériquement faibles, ils ont besoin de la participation des femmes. » Au point d’ailleurs que les jeunes étrangers – non pas les Indiens ou Philippins, tout en bas de l’échelle, mais les enfants d’expatriés de longue date -, se sentent désormais exclus. « La fonction publique est réservée aux Qataris et le secteur privé exige souvent la nationalité locale », témoigne Amira Redissa, jeune diplômée tunisienne de 23 ans, dont la famille est au Qatar depuis plus de quinze ans.
Les jeunes semblent avoir intériorisé l’ambition proclamée de cette région du monde de revenir un endroit « qui pense », à l’image de ce que furent Beyrouth et Le Caire du temps où ces villes représentaient des centres névralgiques de l’intelligentsia arabe. « Nous avons la volonté de devenir Le centre innovant de la production d’idées et de la formation conceptuelle dans le Moyen-Orient », explique Nada Mourtada, professeur de relations internationales et de droit public, vice-président de l’université de l’université américaine de Sharjah, un des sept émirats de la fédération et aussi une des rares Françaises à faire carrière dans le milieu universitaire local. Ouverte en 1997, l’université de Sharjah a été une des premières implantations d’une institution d’élite dans la région.
Des places sont également à prendre dans le secteur privé, où les jeunes femmes se montrent plus timorées. « Pour les familles, le secteur public représente des postes plus sûrs, avec de bonnes rémunérations et des aménagements d’horaires », explique Me Kirdar, également à la tête de la Fondation Muthabara, qui travaille justement à l’ouverture des entreprises privées aux jeunes femmes.
Ces conquêtes, qui peuvent sembler limitées aux Européennes, ont des effets boomerang dans les sociétés. Si les mariages se font moins précoces, les unions arrangées, qui restent la norme dans le Golfe, se nouent aussi plus difficilement qu’avant. Aux Emirats, on évoque ces « vieilles filles » qui n’arrivent plus à se marier. Au Qatar, la présidente de l’université, Sheikha Al-Misnad, réformatrice à la poigne énergique, s’inquiète du déséquilibre grandissant entre les sexes. « Beaucoup de jeunes filles ne peuvent pas se marier car nous n’avons pas suffisamment d’hommes éduqués », assure-t-elle.
Le temps n’est plus où les jeunes femmes devaient interrompre leurs études pour une grossesse, commente Aisha Al-Fardan. Vice-présidente du Qatari Business Women Forum, cette pionnière d’une quarantaine d’années, mère de quatre enfants, estime avoir été « chanceuse » d’avoir pu faire des études après son mariage « grâce au soutien de son mari ». Aujourd’hui à la tête du groupe familial de 2 000 salariés, elle a le sentiment d’avoir « cassé les règles », par exemple en conduisant sans permis, car les femmes n’avaient pas le droit de conduire. C’était « il y a douze, treize ans ». Autant dire un siècle.
Le Ministre d’État à l’énergie Dr Mohamed Saleh Al-Sada a salué le rôle joué par les femmes entrepreneurs du Qatar dans la promotion des entreprises commerciales dans le pays a déclaré le ministre lors de l’inauguration du Qatar International Business Women Forum hier au Sheraton à Doha Resort & Convention Hôtel.
Des prix ont été remis aux représentantes au forum, il y avait également la Sheikha Hessah bint Khalifa al-Thani et la vice-présidente Aisha Alfardan.
La Sheikha Mozah Nasser al-Misnad, épouse de Son Altesse l’Emir Cheikh Hamad bin Khalifa al-Thani, encourage les femmes à prendre des initiatives dans le business.
Les principaux thèmes et questions abordés :
Le rôle des femmes dans les affaires et l’investissement dans le monde arabe et l’Occident.
Comparaison des histoires de réussite des femmes d’affaires dans le monde arabe et l’Occident.
avantages préférentiels pour les femmes leaders dans les petites et moyennes entreprises.
Les femmes subissent elles des discriminations dans la vie de l’entreprise?
Le rôle croissant de jeunes femmes dans la gestion des entreprises familiales.
L’importance et la méthodologie de l’entraînement de leadership pour le renforcement des capacités de leadership chez les femmes d’affaires.
La réalité des organisations et des réseaux d’affaires dans le monde arabe et l’Occident
La contribution des femmes au financement de projets sociaux.
D’après une étude réalisée par l’université de Californie, la consommation de chocolat serait plus importante chez les personnes dites dépressives.
Une étude basée sur 931 hommes et femmes aurait démontré que les personnes à tendance dépressive mangent jusqu’à deux fois plus de chocolat que les autres. Ainsi, les individus dits non-dépressifs mangeraient 150 grammes de chocolat par mois contre 250 grammes pour les personnes présentant des signes de dépression. Pour les individus en dépression profonde, la consommation mensuelle a atteint les 350 grammes. Selon les scientifiques, le chocolat disposerait de propriétés améliorant l’humeur. Et le docteur Béatrice Golomb d’expliquer : « Les conclusions de cette étude ne paraissent pas s’expliquer par une augmentation générale de caféine, de matières grasses ou de glucides, ce qui laisse penser que nos résultats sont spécifiques au fait de consommer certaines quantités de chocolat. »
Selon des chercheurs, rencontrer de jolies femmes pourrait être dangereux pour la santé des hommes.
Selon une recherche de l’université de Valence, passer plus de cinq minutes avec une femme très attirante serait capable d’augmenter le niveau de cortisol, l’hormone du stress, dans le corps d’un homme. Le cortisol est une hormone produite par le corps qui augmente lors de situations psychologiques stressantes. Des recherches avaient également lié le cortisol aux problèmes cardiaques. Les chercheurs avaient demandé à 84 étudiants hommes de résoudre un sudoku dans une pièce où se trouvaient deux étrangers, un homme et une femme. Les recherches ont montré que lorsque la femme quittait la pièce le niveau de stress n’augmentait pas mais qu’au contraire si elle restait seule, le niveau de cortisol augmentait. Selon les scientifiques, la pensée chez ces hommes qu’ils ne seraient pas assez bien pour une jolie femme augmente leur niveau de stress et donc de cortisol. Le cortisol peut être lié à un niveau très élevé à des problèmes de diabète, d’hypertension, de coeur, et également d’impuissance.
Les utilisations des huiles essentielles sont nombreuses et elles peuvent servir à traiter vos cheveux. Toutefois, attention, car les huiles essentielles sont des concentrés hautement actifs et vos cheveux pourraient bien en souffrir si vous utilisez mal ces huiles. Lire la suite « Huiles utiles pour cheveux »
Huit des 10 derniers pays de l’Index annuel des mères de Save the Children, qui a réalisé un classement des meilleurs et des pires endroits pour être mère, se situent en Afrique sub-saharienne, selon l’organisation non gouvernementale (ONG).
Les 10 derniers pays sont l’Afghanistan, le Niger, le Tchad,le Mali, la Guinée-Bissau, le Yémen, la République démocratique du Congo, le Soudan, l’Erythrée et la Guinée équatoriale ; alors que la Norvège, l’Australie, l’Islande et la Suède se situent en tête.
Au Niger, une femme sur sept meurt durant la grossesse ou l’accouchement, une femme sur huit en Afghanistan et en Sierra Leone ; alors que le risque est d’un sur 25 000 en Grèce et d’un sur 47 600 en Islande.
« Les problèmes autour de la santé maternelle et néonatale ont été soulevés depuis des années, mais il reste encore tellement de choses à faire », a dit à IRIN depuis le Mali Houleyemata Diarra, conseillère régionale pour la santé néonatale pour l’Afrique à Save the Children. « Il n’y a pas assez d’accompagnants qualifiés pendant les naissances, et les gouvernements ne prennent pas en compte là où les travailleurs médicaux sont nécessaires – dans les communautés ».
Dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, plus de la moitié des naissances ont lieu à domicile, sans la présence d’accompagnants médicaux qualifiés, selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).
Save the Children demande aux gouvernements et aux donateurs d’accorder la priorité à la constitution d’un effectif de travailleuses sanitaires pour exercer dans leurs communautés et dans les cliniques locales.
Ces travailleuses devraient être motivées par une meilleure formation, un meilleur salaire et un meilleur soutien pour une évolution de carrière, selon l’ONG.
Il est coûteux de former un médecin ou de faire fonctionner un hôpital, mais le coût pour donner une formation de base aux travailleurs sanitaires communautaires – diagnostiquer et traiter des maladies fréquentes de la petite enfance, organiser des vaccinations et promouvoir une bonne nutrition et de bons soins néonataux – n’a pas besoin d’être exorbitant, selon Save the Children.
Au Bangladesh, l’ONG a constaté que le fait de fournir aux travailleuses sanitaires communautaires six semaines de formation de terrain et une éducation formelle faisait chuter d’un tiers la mortalité infantile dans les régions touchées.
« Il existe de nombreux modèle de cela qui fonctionnent bien dans le monde », a dit Mme Diarra de Save the Children. « Les pays africains ont besoin de suivre ces exemples ».
A la tête d’une banque d’investissement, Hanadi Al-Thani veut stimuler l’esprit d’entreprise dans son pays.
Tailleur strict, foulard en mousseline et escarpins à semelles rouges Christian Louboutin. La cheikha Hanadi Al-Thani incarne une ambition brune. Un spécimen encore rare dans le golfe Persique. Sauf lorsqu’on partage le nom de l’émir du Qatar, le cheikh Hamad Al-Thani. Un membre de sa famille, reconnaît l’intéressée. De passage à Paris à l’occasion du 5e Forum finances et investissements au Qatar, la cheikha Hanadi est venue parler infrastructures et immobilier. Deux secteurs dont elle a fait sa spécialité depuis cinq ans en décidant de bâtir un quartier de 12.000 habitants en plein cœur de Doha. La capitale de cet émirat lesté de gaz naturel est le siège du groupe audiovisuel Al-Jazeera. Lire la suite « La cheikha qui bâtit le nouveau Qatar »