Une douleur brutale dans la poitrine pouvant durer une quinzaine de minutes à plusieurs heures, s’accompagnant d’une sensation d’oppression dans la poitrine, d’une irradiation de la douleur, de sueurs froides, nausées, vomissements et essoufflement, évoquent un infarctus du myocarde devant amener à aller le plus rapidement possible à l’hôpital.
Concernant l’AVC (accident vasculaire cérébral), les signes d’alerte sont : engourdissement brutal, perte de sensibilité, voire paralysie du visage, d’un bras, d’une jambe ou d’un côté du corps, vertige, troubles de l’élocution, de la vue, maux de tête intenses, vomissements…
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Oublier que le rapport d’éducation n’est pas un rapport de séduction. L’éducation repose sur un système de règles qui doivent permettre à l’enfant de comprendre la différence entre ce qui est autorisé et ce qui est interdit et, par extension, entre le bien et le mal. Or, une règle n’en est une que si elle est assortie d’une sanction en cas de transgression. Mais si la sanction est le geste par lequel le parent vient réaffirmer la règle, cela sous-entend que celle-ci ait été posée au préalable comme étant un impératif.
Faut-il offrir (beaucoup) de jouets ?
Il est préférable d’éviter de succomber à la tentation d’acheter des jouets trop complexes pour l’âge de votre enfant. Il ne faut pas également tomber sur le syndrome du « trop-plein de jouets« . Mieux vaut favoriser des jouets de qualité. Et si vous en avez trop, redistribuez à votre entourage. Visez, dans un premier temps les membres de votre famille, des amis, des voisins, les choix sont larges. Bref, vous ferez toujours des heureux.
Le discours parental
Le discours parental doit être sans ambiguïté : par exemple, plutôt que «je souhaiterais que tu répondes poliment», préférez «je te demande d’être poli». L’intonation, les regards et la gestuelle doivent aller dans ce même sens. Dire «je t’interdis de sortir» avec la même voix que «je te propose de rester avec nous», ou sourire en affirmant «ce que tu as fait est dangereux», c’est faire perdre toute crédibilité à l’injonction.
Ne sachant plus s’il a affaire à un souhait, à une demande ou à un impératif, l’enfant désobéit sans le savoir, et se sentira injustement puni. A tout âge, les privations sont les sanctions les plus efficaces. Mais pas n’importe quelle privation : il faut viser des activités stériles (télé, jeux vidéo, sorties…) et non celles qui lui permettent de s’épanouir ou qui lui sont vitales (sport, art, nourriture). Le recours à des punitions qui engagent le corps : ranger, nettoyer…
Pourquoi ?
Parce que le but d’une punition est de soulager l’enfant d’une culpabilité ; il sait qu’il a mal agi et s’en veut. En fournissant un effort, il se débarrasse physiquement du poids de cette culpabilité. Il se «dépense» pour «payer sa dette». Ces punitions sont surtout valables pour les enfants de plus de 5 ans. Concernant les plus petits, l’attention et la présence de leurs parents étant leur principale satisfaction, il leur suffit d’en être privé quelques minutes pour se sentir très punis !. Aux punitions classiques s’ajoutent toutes celles que les parents sauront inventer. L’essentiel est que la punition reste rare. Elle ne doit venir qu’en ultime recours, quand le rappel de la règle et les explications n’ont pas suffi. Sinon, le risque est d’entrer dans un rapport de conflit permanent où le parent sera contraint d’aller sans cesse dans la surenchère punitive.
La Tunisie a repris son souffle. Du moins la ville historique de Kaïrouan et la capitale. Hier, était un jour comme d’habitude. Comme si rien ne s’est passé la veille. En ce début de semaine, la vie a repris son cours mais tout le monde appréhende cette accalmie après une confrontation acharnée, la veille, entre salafistes, voyous et les forces de sécurité. C’est le pari gagné de Lotfi Ben Jeddou, ministre de l’Intérieur qui a, du moins, levé l’ambiguïté en se disant déterminé à lutter contre Ansar Charia, cette mouvance désormais qualifiée de “terroriste”. C’était le calme plat, hier, dans les quartiers dangereux Attadhamoun et Intilaka, à 7 km à l’ouest de Tunis.
Le calme y régnait et aucune présence policière particulière n’y était visible. Les heurts de dimanche y ont fait, selon le ministère de l’Intérieur, un mort parmi les manifestants et 18 blessés dont 15 policiers. Alors qu’un autre blessé est encore en réanimation, a-t-on appris. Selon une source policière, un deuxième manifestant a été tué. L’organisation salafiste djihadiste assure, cependant, que ces deux victimes n’ont aucune appartenance politique.
Le ministère de l’Intérieur assure que le deuxième décès “n’est pas lié aux affrontements”. Dans la ville de Kaïrouan, 70 militants salafistes ont été interpellés. Le porte-parole d’Ansar Ashariaa, Seifeddine Raïs, a été arrêté dimanche, selon son organisation et une source sécuritaire. Enfin, samedi soir, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a exprimé son soutien à Ansar Ashariaa, tout en appelant les militants tunisiens à faire preuve “de sagesse et de patience”. “Ne vous laissez pas
provoquer par le régime et sa barbarie pour commettre des actes imprudents qui pourraient affecter le soutien populaire dont vous bénéficiez”, a déclaré Abou Yahia al-Shanqiti, membre du comité d’Al-Charia d’Aqmi. Le Premier ministre, Ali Larayedh, en déplacement au Qatar, a pour, sa part, indiqué qu’environ 200 personnes avaient été arrêtées. “Ceux qui n’ont rien à se reprocher seront relâchés, mais ceux dont la violation de la loi est prouvée seront poursuivis”, a-t-il dit.
Ali Larayedh a été très ferme dimanche à l’égard d’Ansar Ashariaa, dénonçant pour la première fois l’implication dans “le terrorisme” du principal mouvement salafiste tunisien. Le parti islamiste au pouvoir a longtemps entretenu des relations ambiguës avec les djihadistes malgré l’essor de ces groupes violents depuis la révolution de janvier 2011. Il n’en demeure pas moins que le gouvernement dirigé par les islamistes d’Ennahda semble lever l’ambiguïté en se disant déterminé à lutter contre la mouvance djihadiste désormais qualifiée de “terroriste”.
Confronté à des bandes armées liées à Al-Qaïda à la frontière algérienne et aux menaces de “guerre” formulées la semaine dernière par Ansar Ashariaa, le gouvernement avait déjà réagi en interdisant le congrès dimanche de ce mouvement salafiste à Kaïrouan.
Des analystes soulignent que les propos du Premier ministre peuvent signifier un tournant. “C’est un changement de discours. Jamais Larayedh n’avait utilisé ce terme pour Ansar (…) réservant le mot de terroriste aux groupes” armés traqués à la frontière algérienne, note Michael Ayari du International Crisis Group à Tunis. “On ne peut pas dire encore que la politique a changé, que (les déclarations) marquent un point de non-retour et que les militants d’Ansar Charia vont être arrêtés désormais pour leur appartenance à l’organisation, pour leur identité politique”, relève-t-il.
Dans les rangs des forces de l’ordre, dont les syndicats se plaignaient fin avril et début mai de l’absence de directives claires pour lutter contre les djihadistes, on se satisfait des ordres reçus dimanche.
Source: Liberte-Algerie
Aux yeux de la communauté internationale, le Somaliland n’existe pas. Considérée comme un territoire fantôme, cette république autoproclamée de la corne de l’Afrique se distingue pourtant par sa stabilité, sa capacité à lutter contre les milices islamistes et ses orientations démocratiques. Samedi 18 mai, le Somaliland fête ses 22 ans d’indépendance. Reportage.
C’est un territoire qui, depuis vingt-deux-ans, n’apparaît que sur quelques cartes. Situé dans la corne de l’Afrique, le Somaliland, peuplé de 3,5 millions d’habitants, a pourtant une capitale, Hargeisa, un président élu démocratiquement, une monnaie, une armée, une police et même un hymne enjoué (Samo ku waar, Une longue vie en paix, en somali).
Pour ses habitants et les rares étrangers qui s’y rendent, le Somaliland n’est pas la Somalie. Hargeisa, la capitale, est située à environ 850 km de Mogadiscio mais à des années-lumière en termes de sécurité et de libertés. Les rues d’Hargeisa sont bruyantes, vivantes, colorées. Aux abords du modeste palais présidentiel, on se bouscule dans un souk pour acheter de l’huile, de l’encens, des voiles multicolores… Un peu plus loin au coin d’une rue, deux femmes improvisent un débat sur les prochaines élections, un cornet de glace à la main. De telles scènes seraient inimaginables de l’autre côté de la frontière virtuelle qui sépare les deux entités.
Depuis 20 ans, la Somalie – considérée comme le plus défaillant et le plus corrompu des pays du globe selon l’enquête de Transparency international (2010) – est plongée dans une guerre civile qui oppose les Chabab, des milices islamistes affiliées à Al-Qaïda, à d’innombrables chefs de guerre et autres clans mafieux. Après le fiasco de l’opération « Restore Hope », menée par les Etats-Unis sous l’égide de l’ONU en 1992, le pays s’est enfoncé un peu plus dans le chaos. Et si les Chabab ont déserté Mogadiscio, les plaies qu’ils ont ouvertes restent béantes, et leurs attaques fréquentes. Lire la suite LeMonde…
VSF Global à travers DVPC offre la possibilité aux clients de la compagnie aérienne Emiratie la possibilité d’avoir le visa de manière simplifiée en 72h. Après l’Espagne, la Grèce et le Canada (le 20 mars dernier), VSF Global prend en charge, désormais, la réception des Visas en direction de Dubai.
L’ouverture du centre de traitement de visa pour Dubai (DVPC), sis à Riadh El Feth (niveau 108), a eu lieu aujourd’hui en présence des responsables de Soleil Voyages, de VSF Global et d’Emirates. Aussi, avec l’avènement de ce service, la procédure est plus simplifiée dans la mesure où Emirates devient, dans ce cas de figure, le sponsor du visa et évite au demandeur toute autre garantie. Lire la suite sur Algerie focus…
Comment expliquer le volontarisme grandissant du Qatar depuis une dizaine d’années? Le premier facteur est la vision qui anime les dirigeants de l’émirat. Leurs ambitions ont été décrites dans un document, le « Qatar National Vision 2030″. C’est une sorte de feuille de route dont l’objectif est de faire de l’émirat un acteur majeur de la communauté internationale à l’horizon 2030. Pour ce faire, une série de plans quinquennaux sont prévus. Aucun domaine n’est sous-estimé, car le Qatar entend jouer dans la cour des grands, sur les terrains diplomatique, médiatique, économique, sportif et culturel. Le deuxième facteur est la place géostratégique qu’occupe cet Etat. Situé dans un Moyen-Orient mouvementé, l’émirat est dans l’oeil du cyclone, au coeur d’une région du Golfe qui reste la source de toutes les convoitises en raison de la richesse de son sous-sol. Or le Qatar est un Etat petit et vulnérable. Ses dirigeants sont déterminés à compenser cette fragilité par une politique de visibilité. En d’autres termes, le Qatar a besoin de s’afficher pour exister. Grâce au » soft power » — dans les médias et le sport, en particulier, – l’émirat a pu sortir de l’anonymat. C’est en grande partie cette équation qui explique son dynamisme grandissant. Continuer la lecture →
Les services spéciaux russes ont arrêté mardi à Moscou, l’Américain Ryan Fogle, troisième secrétaire de l’ambassade américaine, lorsqu’il tentait de recruter un officier chargé de la lutte antiterroriste dans le Caucase russe.
L’agent présumé de la CIA pris en flagrant délit à Moscou lorsqu’il tentait de recruter un représentant des services spéciaux russes cherchait des informations sur les suspects des attentat de Boston, originaires du Caucase russe, selon le quotidien russe Kommersant de mercredi.
L’Américain Ryan Fogle, troisième secrétaire de l’ambassade américaine a tenté d’établir des contacts personnels avec un agent russe dans le Caucase où vit la famille des frères Tsarnaev, suspects de l’attentat de Boston le 15 avril, croit savoir Kommersant.
Paris, la Tour Eiffel, son club de football, ses stars planétaires… et ses casseurs. Le Qatar a fait l’amère découverte que la ville Lumière n’était pas toujours la carte postale idyllique qu’il imaginait. Avec les nombreux incidents ayant émaillé la remise du trophée du champion de France, les richissimes propriétaires du PSG ont trébuché dans leur marche triomphale.
Ce devait être une fête mémorable pour ce troisième titre national de l’histoire du club, après ceux de 1986 et 1994. Mémorable, ce lundi 13 mai le sera après les débordements de certains « supporteurs » parisiens. L’apparition des champions n’aura duré en tout et pour tout que 5 minutes.
Pas de croisière en bateau-mouche sur la Seine non plus pour les joueurs et leur famille. Pour l’image d’Epinal de Paris by night, on repassera…
« Il va y avoir un impact à court terme », juge Nabil Ennasri, auteur de L’Enigme du Qatar (Armand Colin, 2013), qui cible avant tout la mauvaise publicité faite au club. Mais derrière le PSG il y a l’émirat, dont l’image est inextricablement liée depuis son rachat en 2011. Que va-t-on penser à Doha d’être associé à de tels débordements? Continuer la lecture →
L’attentat du 11 mai, dans une région proche de la frontière syrienne, était-il un avertissement du régime alaouite à Ankara qui soutient depuis le début la résistance? Les autorités turques en sont convaincues.
La Turquie est-elle en train de payer son engagement dans la crise syrienne? Ankara a été la première capitale à dénoncer la répression sanglante du régime, dès le mois de juin 2011. Ankara en est aujourd’hui convaincu: Damas, qui veut lui faire payer son soutien à l’opposition, cherche à faire en sorte que la guerre déborde en Turquie. Le double attentat à la voiture piégée survenu samedi 11 mai dans la petite ville turque de Reyhanli, dans la province d’Hatay (Sud), a rapidement été interprété en ce sens. En février 2013 déjà, dans cette même localité, huit personnes avaient trouvé la mort dans l’explosion d’une voiture piégée. Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan accuse Damas de vouloir entraîner la Turquie « dans un scénario catastrophe ».
En juin 2011, après avoir joué la carte de la diplomatie, Ankara hausse le ton. Le Premier ministre dénonce la répression effrénée du pouvoir baassiste. Un ton que le chercheur de l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS) Didier Billion qualifie de « va-t-en guerre ». Depuis l’été 2011, la diplomatie turque condamne avec fermeté le régime alaouite, soutient les insurgés, offre une base arrière à la rébellion et accueille des centaines de milliers de réfugiés. Une position de franc-tireur dans le concert des nations. Lire la suite sur Lexpress…
Nabil Ennasri, auteur de « L’énigme du Qatar » (IRIS Editions), répond aux questions de Pascal Boniface, directeur de l’IRIS.
Vous venez de publier L’énigme du Qatar, comment expliquez-vous cette floraison de livres sur le Qatar ?
C’est d’abord le reflet d’une volonté de répondre aux grandes interrogations que suscite le sujet « Qatar » auprès de l’opinion. Depuis deux ans, l’implication de cet émirat, autant dans notre pays qu’à l’international, est devenu grandissant voire envahissant pour certains. De l’acquisition du PSG à celle du Printemps, du « fonds pour les banlieues » à l’engagement dans les révoltes arabes, l’activisme débordant du Qatar, de même que son ascension fulgurante, a légitimement suscité une envie d’en savoir plus. Après avoir fait la Une des journaux, le Qatar a donc pris place dans les librairies. Aujourd’hui, pas moins d’une demi-douzaine d’ouvrages sont sortis en l’espace de quelques semaines. Cette inflation livresque est salutaire car l’ignorance est grande à l’égard de ce micro-État qui était inconnu il y a encore une quinzaine d’années. Ceci dit, il faut savoir faire la part des choses. Certains essais sont l’expression d’une réflexion dépassionnée et le fruit d’une solide connaissance de ce pays ; d’autres ont opportunément saisi la balle au bond pour se positionner sur un secteur porteur, ce qui ne va pas sans une légèreté voire une superficialité dans la grille analytique. Une rumeur vous présente comme un agent du Qatar, en mission pour influencer les jeunes musulmans français. Que répondez-vous ?
Vous avez raison d’évoquer le terme de « rumeur » car cette idée saugrenue ne se base sur aucun fait tangible. En réalité, ce fantasme traduit, pour ceux qui en font l’écho, un rapport biaisé avec l’islam et le monde arabe. Puisque le Qatar soutient les formations de l’islam politique au Moyen-Orient, il doit forcément être impliqué dans les affaires de l’islam français. Cette équation simpliste se base essentiellement sur ce mirage d’un Qatar présent partout et prêt, via ses pétrodollars, à financer tout le monde, notamment la communauté musulmane française considérée comme la plus importante d’Europe de l’Ouest. Pour apporter de l’eau à leur moulin, certains iront jusqu’à user de procédés mensongers en surfant sur l’image sulfureux du jeune musulman de banlieue. C’est un peu ce qui se passe aujourd’hui : si vous êtes jeune, musulman, chercheur sur le Qatar et militant associatif engagé pour redresser la condition des minorités et qu’en plus, vous avez le malheur de ne pas céder aux sirènes faciles du « Qatar-bashing », vous êtes ipso-facto considéré comme suspect et complaisant. Lire la suite sur Mon Blog Le Monde…