Par La Rando

Grèce: la faillite d’un état

Imaginez que Pujadas vous annonce ce soir au Vingt Heures : « A minuit, plus de France 2, plus de France 3, plus de Cinq, plus d’Arte. » Eh bien, c’est exactement ce qui vient de se passer ce mardi soir en Grèce, où le gouvernement Samaras a décidé sans préavis la fermeture immédiate de ses trois chaînes publiques.

Pour info, la Troïka est à la même heure en balade sur place pour rappeler les dirigeants grecs à leurs engagements de sinistre memorandum. Dont la restructuration et le fusionnement d’organismes publics jugés trop dispendieux. Dont l’ERT (nom générique des trois chaînes publiques grecques) fait comme par hasard partie.

Les trois chaînes ont elle bien cessé d’émettre, mardi 11 juin, et les écrans sont restés noirs après ces toutes dernières images.


Les dernières images de la télévision publique… par lemondefr

« Et tout ceci prend fin maintenant »

Le porte-parole de la Troïk… du gouvernement grec, Simos Kedikoglou, a immédiatement abondé dans le sens de ses chers hôtes. ERT constitue un cas exceptionnel d’absence de transparence et de dépenses incroyables, a-t-il dit en substance. Puis de rajouter pour être bien clair :

« Et tout ceci prend fin maintenant. »

Alors zou, aussi sec, à minuit, terminé ! Plus aucune chaîne publique d’informations, rien que des chaînes privées sous férule de quelques gros armateurs locaux ou assimilés. Chaînes au demeurant illégales puisque, comme le souligne le blogueur Okeanews sur Twitter, leurs concessions ont expiré depuis longtemps sans qu’aucune autorité rescapée ne s’en émeuve. Lire la suite sur RUE 89

Par La Rando

L’histoire de la médecine musulmane

C’était l’âge d’or des sciences dans le monde musulman. Cette vidéo nous montre un extrait de l’émission « journal de la santé » diffusée sur France 5, intitulée: « La médecine contemporaine occidentale doit beaucoup doit beaucoup à la médecine arabo-islamique ». L’historien Amazigh Ibn Khaldûn écrivait à propos de la médecine et de sa pratique :
« Pour juger d’un remède, il faut en connaître le tempérament et les vertus ; pour connaître une maladie, il faut en juger d’après les indices offerts par la couleur de la peau, par la surabondance des humeurs et par le battement du pouls, symptômes qui font reconnaître que la maladie est arrivée à maturité et qu’elle est susceptible ou non susceptible d’un traitement thérapeutique.
Dans le traitement qu’on emploie alors, on tâche de seconder les forces de la nature…. »

Par La Rando

Pourquoi l’Islam interdit le porc?

Pourquoi les musulmans ne mangent-ils pas de porc ?
 Lorsque l’interdiction de la viande du porc à été interdite les gens n’en connaissait pas la raison et les gens disaient » dieu l’a prohibé, nous n’en demandons pas la raison nous n’en mangerons pas »
depuis les recherches scientifique on permises de confirmer que la viande de porc présente le risque d’être atteinte du ténia, présente un taux de cholestérol deux fois supérieure à d’ autre viandes, présente un taux d’acide urique très important et de nombreuses toxines et de plus elle rend le travail digestif de l’estomac très difficile; elle n’est donc pas bonne pour la santé,
on peux aussi constater lorsque un patient souffre de cholestérol ou de diabète que les toubib(non musulmans) prescrivent des régimes alimentaire rigoureux ou la viande de porc est strictement interdite!

Voici une vidéo d’une manifestation chrétienne aux Etats-Unis.

Par La Rando

Le modèle turc s’écroule

Les manifestations contre le Premier ministre Erdogan prouvent que le modèle turc, fondé sur un gouvernement mené par des islamistes modérés, ne fonctionne pas, assure L’Orient-Le Jour. Hier encore, le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan passait pour l’incarnation vivante d’un islamisme responsable, modéré, éclairé, un islamisme que les Occidentaux s’accordaient d’ailleurs à proposer en modèle aux forces révolutionnaires issues des « printemps arabes ».

Mais qui pouvait se douter alors que sous les eaux tranquilles du Bosphore bouillonnaient en réalité, comme en d’autres points de la région, des ardeurs printanières n’attendant que le moment de remonter brutalement à la surface ?

Il aura fallu bien davantage que du vert écolo pour faire virer au rouge tous les voyants du tableau de bord. Dès lors, les quelques arbres d’un jardin de la mythique place Taksim à Istanbul, voués à la disparition par les urbanistes officiels à la grande fureur des manifestants, ne pouvaient cacher la forêt, c’est-à-dire le mécontentement croissant qui affecte de larges secteurs de la société turque.  Lire la suite sur courrierinternational

Par La Rando

Le livre « Vilain petit Qatar » et ses mensonges

Ces dernières semaines, les essais sur le Qatar se sont multipliés. Certains relèvent d’études argumentées. D’autres ne dépassent pas le registre des anecdotes croustillantes tissées de révélations tonitruantes. D’autres enfin, mélangeant fantasmes, erreurs et approximations, relèvent des plus simplistes théories du complot.

Le dernier en date est signé par Nicolas Beau et Jacques-Marie Bourget. Son titre, Le vilain petit Qatar, permet de comprendre que les nuances ne seront pas de la partie. Le sous-titre « Cet ami qui nous veut du mal » lève les derniers doutes. La couverture (la tour Eiffel coiffée du drapeau mauve et blanc de l’émirat gazier) donne la tonalité : nous sommes menacés par un Etat conquérant bien déterminé à envahir la France. Le Qatar se donne en effet  « l’ambition d’acheter l’univers ». Il  tente de « s’imposer comme la nouvelle Athènes » et grâce à « l’instrument de conquête » que constitue sa richesse financière, le voilà en mesure de faire « trembler » la France. Rien que ça.

L’un des chapitres qui a plus particulièrement retenu notre attention, tant les accusations nous concernant sont fragiles, est le chapitre 10, intitulé « OPA sur l’islam de France ». Parlant de mon compte Twitter, les auteurs croient pouvoir écrire à la page 206 que « notre propagandiste n’hésite pas à mouiller le maillot pour dénoncer “ les franchouillards ” qui montrent une certaine tiédeur face au Qatar ». Je suis présenté comme un « propagandiste » du Qatar et naturellement rien ne vient étoffer cette accusation gratuite. Mieux, l’un des auteurs du pamphlet, Nicolas Beau, avec lequel j’ai récemment débattu sur le plateau de l’émission Arrêt sur images, n’a pas peur de la contradiction. En effet, lors de ce débat, il a trouvé pertinent de puiser abondamment dans les nombreux griefs (condition des ouvriers lamentable, libertés bafouées, etc.) que j’ai relevés dans mon essai pour étayer son argumentation… Lire la suite sur mon Blog Le Monde…

Par La Rando

Qui était l’Emir Abdel-Kader en Algérie?

Abd el-Kader ben Muhieddine, plus connu comme l’émir Abdelkader, né le 6 septembre 1808 près de Mascara (Algérie) et mort le 26 mai 1883 à Damas (Syrie), c’était un homme politique et un chef militaire. Il résiste durant quinze ans (1832-1847) au corps expéditionnaire des troupes d’Afrique lors de sa conquête de l’Algérie par la France. Il est également un écrivain, poète, philosophe et théologien soufi.

Il est considéré, en Algérie, comme étant à l’origine de l’État algérien moderne et le symbole de la résistance algérienne contre le colonialisme et l’oppression française. En France, il était considéré comme l’« ami des Français » et également comme le « Jugurtha moderne ». Il est grand-croix de la Légion d’honneur et titulaire de l’ordre de Pie IX.

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Syrie: la bataille d’Alep

L’armée syrienne s’apprête à lancer une offensive sur Alep dans le nord du pays, quatre jours après une importante victoire dans la ville clé de Qousseir, avec l’appui du Hezbollah libanais.

L’armée syrienne s’apprête à lancer une offensive sur Alep, la deuxième ville du pays, ce dimanche. « Il est probable que la bataille d’Alep commence soit dans les heures, soit dans les jours qui viennent, et ce en vue de récupérer les villages et les villes occupés (par les rebelles) dans la province », a déclaré un responsable des services de sécurité syriens.

Cette offensive interviendrait quatre jours après la conquête de Qousseir, à 220 km au sud d’Alep. Pour reprendre cette ville clé aux rebelles, l’armée régulière a bénéficié de l’appui du Hezbollah libanais. Un appui qui fait débat au Liban où l’on craint le débordement du conflit syrien voisin: une manifestation a eu lieu ce dimanche devant l’ambassade d’Iran à Beyrouth, contre la participation de combattants du Hezbollah dans les combats en Syrie.  Lire la suite sur lexpress.fr

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Victoire à Qousseir de la Syrie

L’armée syrienne a promis, hier, “d’écraser” les rebelles à travers le pays, quelques heures après la capture du fief rebelle de Qousseir par ses forces épaulées des combattants du Hezbollah libanais. “Après les exploits successifs dans sa guerre contre le terrorisme organisé, nos forces armées affirment qu’elles n’hésiteront pas à écraser les hommes armés, où qu’ils soient et dans chaque recoin du territoire syrien”, a-t-elle affirmé dans un communiqué. “Nos forces armées ont pu à l’aube rétablir la sécurité à Qousseir et la nettoyer des terroristes (les rebelles, ndlr) après une série d’opérations délicates menées dans cette ville et dans les localités alentour”, ajoute le texte. L’armée a parlé d’ “une victoire réalisée par nos héros. C’est un message clair à tous ceux qui participent à l’agression contre la Syrie, à leur tête l’ennemi sioniste (Israël) et ses agents dans la région et sur le terrain”. “Les forces armées sont prêtes à faire face à toute agression contre notre patrie.

Bataille de Al Qusseir: Reportage de la chaîne Al Mayadeen TV

 

Notre bataille contre le terrorisme se poursuit pour ramener la sécurité et la stabilité sur chaque parcelle de notre territoire”, ajoute le texte, publié par l’agence officielle Sana. Dans le même temps, l’armée a promis de “faire preuve de clémence envers ceux qui baissent les armes, fuyant Qousseir ou tout autre lieu en Syrie”. Elle a appelé “les citoyens de Qousseir à rentrer sans inquiétude dans leurs foyers dans quelques jours”, assurant que “des civils ont été évacués de Qousseir et que les blessés sont soignés.” L’ONU avait demandé début juin aux belligérants d’épargner les civils et de les laisser quitter la ville. L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) avait fait état de la présence de milliers de civils à Qousseir, dont un millier de blessés, et d’une situation sanitaire et médicale très mauvaise.

Source: Liberte Algerie

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Syrie: Poutine met en garde Israël

Le président russe Vladimir Poutine a mis en garde mardi contre tout acte qui déstabiliserait davantage la situation en Syrie, à l’issue d’entretiens avec le premier ministre israélien, dont le pays a mené des frappes aériennes près de Damas au début du mois. La visite imprévue en Russie du chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahu, avait été annoncée samedi, aussitôt après la confirmation par Moscou de son intention de livrer au régime de Damas des systèmes sol-air sophistiqués S-300, un équivalent russe des Patriot américains. Un membre du gouvernement israélien avait souligné dimanche que M. Netanyahu était «tout à fait déterminé» à dissuader M. Poutine d’effectuer ces livraisons.

«Il est crucial dans ce moment important d’éviter tout acte pouvant déstabiliser la situation», a cependant déclaré en retour M. Poutine à l’issue des entretiens à Sotchi (sud de la Russie), selon les agences de presse russes. «La question (de la livraison de S-300) a été soulevée. La Fédération de Russie a présenté ses arguments, qui sont bien connus», a confirmé le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, qui a précisé que l’entretien s’était «bien» déroulé. La confirmation par Moscou d’informations de presse sur son intention de livrer des S-300 à la Syrie avait fait suite aux frappes aériennes menées par Israël près de Damas au début du mois. Ces frappes avaient été menées, selon un responsable israélien, pour empêcher le transfert d’armes au Hezbollah libanais allié du régime de Bachar al-Assad. Les agences russes n’ont fait état d’aucune communication sur la question des systèmes S-300 à l’issue des entretiens.

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Révolution en Turquie

Au troisième jour de leur mouvement, les manifestants turcs ont maintenu dimanche la pression sur le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan en occupant la place Taksim d’Istanbul, tandis que de nouveaux incidents ont éclaté dans la capitale Ankara.

La police turque a interpellé plus de 1700 personnes dans les différentes manifestations, et la plupart ont été remises en liberté, a annoncé dimanche le ministre de l’Intérieur, Muammer Güler. 235 manifestations ont été recensées dans tout le pays depuis le 28 mai, a ajouté M. Güler, cité par l’agence de presse Anatolie.

Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a appelé dimanche à la fin du mouvement: «La poursuite de ces manifestations (…) n’amènera aucun bénéfice mais va nuire à la réputation de notre pays, qui est admiré à la fois dans la région et dans le monde», a-t-il déclaré sur son compte Twitter.

Place Taksim : «Istanbul est à nous»

Des milliers de personnes ont envahi à partir de la mi-journée l’emblématique place du centre de la mégapole turque, désormais vide de toute présence policière après deux jours d’incidents violents qui ont fait plusieurs centaines de blessés et provoqué l’arrestation de près de mille manifestants dans toute la Turquie.

Fers de lance du plus important mouvement de contestation populaire du gouvernement islamo-conservateur turc depuis son arrivée au pouvoir en 2002, les militants de la société civile turque ont largement cédé la place à la gauche et à l’extrême gauche qui ont célébré leur victoire après le retrait des forces de l’ordre samedi.

Noyée sous leurs bannières à dominante rouge des Partis communiste et socialiste ou de la cause kurde, la place Taksim a résonné pendant de longues heures sous les slogans tels que «gouvernement, démission !» et «Istanbul est à nous !».

De crainte d’un retour des forces de l’ordre, des barricades faites de planches ou de carcasses de voitures ont été érigées dans la plupart des rues avoisinantes, gardées par des manifestants bien décidés à en découdre encore avec les autorités.

«Tous les Turcs sont sous pression depuis dix ou onze ans», a confié à l’AFP Hallit Aral, «aujourd’hui, tout le monde veut que le Premier ministre s’en aille».

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