Par La Rando

Russie/Iran: coopération militaro-technique

Si la coopération militaire et militaro-technique entre Moscou et Téhéran a une longue histoire, ces dernières années, elle était de fait au point mort. Pourtant, des possibilités s’ouvrent à nouveau dans ce domaine, ce que confirme la première visite de militaires russes en Iran depuis l’élection du président Rohani.

Le commandant en chef de l’armée de l’air de Russie, le général Viktor Bondarev, a eu des pourparlers avec son homologue iranien Hassan Chahsafi, le commandant de la base de défense aérienne de Khatam al-Anbia Parzad Esmaili, et le commandant des forces aériennes et spatiales du Corps des gardiens de la révolution islamique Amir Ali Hajizadeh. Le général russe a également visité les bases de l’armée de l’air iranienne à Téhéran et à Isphahan, les entreprises d’entretien des MiG-29, des Boeing 707 et des C-130, ansi qu’un centre de formation de pilotes. A l’université des technologies aériennes Shahid Sattari, le général Bondarev a eu un entretien avec son commandant, Mohammad Bahchandeh.

A l’époque du chah, les deux pays entretenaient des contacts militaires assez étroits. Après la révolution islamique, dans les années 1990, la Russie est devenue pour l’Iran le principal fournisseur de technologies et d’armements, occupant 60 % dans ce segment des importations iraniennes. La Russie a livré à l’Iran des avions de combat MiG-29, Su-24MK, des systèmes de missiles sol-air S-200VE, trois sous-marins à propulsion diesel de classe Kilo et d’autres matériels, blindés compris. Le politologue Vladimir Evseev note qu’aujourd’hui, « la coopération militaire avec la Russie revêt une importance de principe pour Téhéran face à l’imprévisibilité des relations irano-américiaines, à l’incertitude quant au rapide règlement de la crise nucléaire iranienne ainsi qu’à l’abondance de problèmes régionaux dans lesquels l’Iran est impliqué. Pour sa part, Moscou voudrait également relancer les liens militaires avec l’Iran ».

A Téhéran, la délégation militaire russe a discuté de la coopération en matière de défense, depuis les liens entre les forces aériennes et la défense aérienne jusqu’aux questions de l’électronique, des radars et des systèmes de missiles sol-air en passant par l’échange d’information et de technologie dans l’aviation et la défense aérienne. Il a été également question de la coopération dans le domaine de la formation des pilotes de guerre, de l’entretien du matériel des forces aériennes, des missiles et radars de fabrication soviétique et de l’échange d’expérience entre experts de ce domaine.

S’agissant de la situation liée à l’ancien contrat de fourniture à l’Iran de systèmes de missiles russes S-300, ce contrat prévoyant la livraison de cinq systèmes pour un montant de 800 millions de dollars a été signé en 2007. En 2010, le président de la Russie Dmitri Medvedev a suspendu son exécution. L’Iran a alors deposé une demande en dommages-intérêts de quatre milliards de dollars au tribunal international, une demande qui n’a pas été encore examinée. Ces derniers temps, des informations paraissent d’après lesquelles Moscou n’exclurait pas des solutions alternatives, prévoyant les fournitures à l’Iran de systèmes similaires ou même plus modernes. D’une façon ou d’une autre, des aspects de cette situation ont été discutés au cours de la visite. Des experts militaires notent cependant que le commandant en chef de l’armée de l’air russe n’est pas habilité à mener des négociations officielles sur les S-300 et sur d’autres questions relatives aux fournitures des armements et du matériel de guerre à l’étranger.

Un dialogue entre les militaires de Russie et d’Iran a eu lieu. Les positions des deux pays dans le domaine de la coopération militaire et eu égard à ses perspectives ont été définies. Le directeur de l’Institut des estimations stratégiques Viktor Mizine s’est ainsi exprimé sur la portée politique de la visite en Iran du général Bondarev :

« En développant la coopération avec l’Iran, Moscou envoie un signal aux pays de l’Occident. Car la position de Russie a toujours consisté à prévenir la création de l’arme nucléaire en Iran mais sans recourir à des sanctions dures. Moscou se prononce pour le développement de relations normales avec Téhéran sans l’acculer au pied du mur, ce qui est une politique non productive. Bref, la coopération dans le domaine militaire est une coopération tout à fait normale, qui va se développer et s’étendre ».   N

Vladimir Sazhine
Par La Rando

L’armée libanaise à Tripoli

L’armée libanaise a commencé à se déployer sous le feu des tireurs embusqués à Tripoli, la grande ville du nord du Liban, après une semaine de violences ayant fait au total 14 morts et plus de 80 blessés, a constaté une journaliste de l’AFP.

Dans le quartier sunnite de Bab al-Tebbaneh, des blindés et des jeeps sont entrés par le nord mais leur progression a été ponctuée par des tirs de francs-tireurs auxquels les soldats ont riposté. Trois militaires ont été blessés par les tirs, selon la journaliste et les sources de sécurité.

Des hommes armés ont également brûlé des pneus à Bab al-Tebbaneh pour empêcher l’armée d’avancer.

Une source de sécurité a affirmé que l’armée avait terminé de se déployer dans le quartier alaouite de Jabal Mohsen, qui domine et fait face à Bab al-Tebbaneh.

Dans la rue de la Syrie, qui sépare les enclaves ennemies, les habitants se montrent sceptiques.

« Tout ceci est une farce. C’est la 18è fois depuis mai 2008 que l’on assiste à cela. En fait, l’armée fait un petit tour et s’en va. Il n’y a pas de solution », assure Moustapha al Hajj, un retraité de 69 ans.

« Depuis huit jours, 400 familles ont quitté la rue de la Syrie, dont la mienne et nous dormons à la belle étoile, ma femme et mes trois enfants dans un jardin de la ville. Chaque mois c’est la même chose », peste-t-il.

Depuis le 21 octobre, six habitants du quartier de Jabal Mohsen, majoritairement alaouite et acquis au président syrien Bachar al-Assad, et huit de Bab al-Tebbaneh, largement sunnite et partisan de la révolte contre le régime syrien, ont été tués.

Le bilan plus élevé chez les sunnites s’explique par le fait que Jabal Mohsen domine géographiquement Bab al-Tebbaneh, un quartier plus dense, et par la mauvaise organisation des groupes de combattants sunnites face aux alaouites qui relèvent tous de la même formation : le Parti arabe démocratique (PAD).

Les violences se sont multipliées à Tripoli, la deuxième ville du pays avec 200 000 habitants à 80% sunnites, au fur et à mesure que la Syrie, ancienne puissance tutélaire du Liban, s’enfonçait dans la guerre civile.

Les alaouites, qui représentent 7 à 8% de la population, se sont installés au début du 20è siècle, employés comme domestiques ou ouvriers agricole. Le reste sont des chrétiens.

Cette dernière série de violences a débuté le 21 octobre, au moment où était diffusée à la télévision une interview de M. Assad. Par mesure de sécurité, les écoles et les universités de la ville sont fermées depuis le milieu de la semaine.

source: Romandie.com

Par La Rando

A quand la Turquie dans l’Union européenne?

L’Union Européenne a décidé d’ouvrir mardi un nouveau chapitre dans les négociations d’adhésion avec la Turquie après trois ans de paralysie. Les experts restent prudents sur la possibilité d’Ankara de rejoindre rapidement les Vingt-Huit.

Après trois ans de paralysie, l’Union Européenne (UE) a rouvert mardi un nouveau chapitre dans les négociations d’adhésion avec la Turquie. Suivant les recommandations de la Commission européenne, les ministres de l’UE chargés des Affaires européennes, réunis à Luxembourg, ont donné leur feu vert à l’ouverture, le 5 novembre prochain, d’un nouveau chapitre de négociations.

Dans son rapport sur l’élargissement publié la semaine dernière, la Commission a mis Ankara au pied du mur sur des points centraux comme ses relations avec Chypre, les droits de l’homme et des minorités ou encore la liberté d’expression, tout en saluant les « pas importants » de la Turquie en matière de démocratie. La Turquie a officiellement posé sa candidature en 1999, mais le processus de négociations, engagé en 2005, s’avère le plus lent jamais mené par l’UE avec un aspirant à l’adhésion. Sa volonté d’adhésion se heurte notamment aux réserves de Paris et Berlin concernant l’entrée d’un grand pays musulman dans l’Union. La décision formelle de renouer le dialogue avec Ankara avait été prise en juin avant d’être ajournée sous la pression de l’Allemagne qui n’a guère goûté la répression de la vague de contestation partie de la place Taksim à Istanbul par les autorités turques en juin dernier. Lire la suite sur LesEchos

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Qatar veut embaucher 30.000 travailleurs thaïlandais

Le Qatar et la Thaïlande signeront un accord sur les conditions d’ emploi des travailleurs thaïlandais au Qatar, selon le journal Bangkok Post et d’après un haut fonctionnaire. L’accord sera signé par le ministre du Travail thaïlandais Chalerm Yubamrung.

Jirasak , qui est également secrétaire général par intérim du Bureau de la Sécurité sociale , a déclaré la ratification couvrirait les contrats de travail , les frais de voyage et de salaire et serait d’accord avec l’ambassadeur du Qatar à la Thaïlande, selon le rapport de la Banque Postale .

Il a dit que la ratification était nécessaire puisque le Qatar voulait recruter pas moins de 30.000 travailleurs thaïlandais pour travailler dans divers domaines tels que l’architecture et l’ingénierie, et comprendrait des experts techniques et des équipages pour son produit phare de la compagnie aérienne Qatar Airways.

À l’heure actuelle environ 200 Thaïlandais sont employés par la compagnie aérienne. Après la signature de la ratification , le nombre de Thaïlandais travaillant avec Qatar Airways sera doublé, selon le même journal.

Prawit Kiangphol , directeur général du département de l’emploi , a déclaré que le ministère élaborait un nouveau système pour prendre soin des travailleurs thaïlandais travaillant à l’étranger et les travailleurs étrangers qui travaillent en Thaïlande , pour s’assurer qu’ils étaient bien protégés par la loi. Il a déclaré que le système serait axé sur les voyages et des frais de courtage de travailler à l’étranger et d’empêcher le personnel de perdre financièrement parlant.

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La France ne veut pas de la Roumanie et de la Bulgarie dans Schengen

PARIS – Les conditions d’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’espace Schengen de libre-circulation des personnes en Europe ne sont pas réunies, a déclaré jeudi la porte-parole du gouvernement français, en pleine polémique sur les Roms.

Oui, la France dit non, compte tenu du fait en effet que les conditions ne sont pas réunies, mais la France n’est pas la seule à dire non aujourd’hui, a précisé Najat Vallaud-Belkacem, interrogée par la radio RMC.

Dans l’entourage du président François Hollande, on considère également que dans les conditions actuelles il n’est pas possible que la Bulgarie et la Roumanie rentrent dans l’espace Schengen.

Avec cette déclaration, la porte-parole s’est montrée plus catégorique que le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, qui avait déclaré le 19 septembre qu’il n’y avait à ce jour pas de décision prise quant à l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’espace Schengen.

L’espace européen Schengen de libre-circulation des personnes regroupe actuellement 26 Etats (22 de l’Union européenne plus l’Islande, la Norvège la Suisse et le Liechtenstein).

Une fois dans cet espace, tout individu peut franchir les frontières des autres pays sans subir de contrôles. Pour se déplacer, il n’a plus besoin de passeport. Les vols aériens entre villes de l’espace Schengen sont considérés comme des vols intérieurs.

Mercredi, Manuel Valls avait été rappelé à l’ordre par la Commission de Bruxelles pour ses propos polémiques sur les Roms en France, estimés à 15.000. La majorité (des Roms) doit être reconduite à la frontière, avait-il dit, jugeant qu’elle ne pouvait pas s’intégrer. Lire la suite sur Romandie.com

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Le Qatar présent dans les Jeux de la Francophonie

L’annonce a semé le trouble. Le Qatar participe pour la première fois aux Jeux de la Francophonie qui se tiennent du 7 au 15 septembre dans la ville de Nice. Cette compétition a lieu tous les quatre ans, dans l’année post-Olympiques, et regroupe plus de 3000 athlètes provenant de 54 pays.

Ce qui pose problème est la participation du Qatar dont l’intégration récente dans la famille francophone a fait grincer des dents. En octobre dernier, lors du 14e sommet de la Francophonie organisé à Kinshasa, l’émirat avait en effet été pointé du doigt. Contrairement aux habitudes, Doha avait directement intégré le statut de membre associé sans passer par la case « observateur ». La démarche avait alors offensé ceux qui accusent l’émirat d’entreprendre un lobbying d’Etat trop agressif. Pour se défendre, les autorités qatariennes avaient mis en avant leurs efforts déployés pour la promotion de la langue de Molière. Ceux-ci se déclinent sous trois dimensions :

– l’installation de structures éducatives pratiquant le français comme langue d’enseignement illustrée notamment par l’inauguration en 2008 du lycée Voltaire. Cet établissement franco-qatarien qui accueille des centaines d’élèves vient de vivre une année scolaire agitée. La Mission laïque française qui gère l’établissement a accusé le ministère qatarien d’intrusion inacceptable dans les programmes scolaires. Côté qatarien, on fustigeait un manque de transparence dans la gestion financière. Malgré cette période de tensions marquée par le départ de l’ancien proviseur, le lycée va bénéficier d’un agrandissement afin de répondre à l’afflux de demandes.

– le lancement d’une station de radio francophone, Oryx FM. L’installation de cette radio qui émet quotidiennement depuis 2011 remplace le court espace de radiodiffusion qui était alloué à la langue française dans l’une des radios publiques de l’émirat.

– la décision du ministre qatarien de l’Education d’introduire la langue française en option dans toutes les écoles publiques du pays, initiative saluée par les autorités françaises à laquelle l’ambassade de France à Doha collabore activement. Liure la suite sur Mon Blog Qatar…

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La Malaisie et ses exportations de produits halal

Première destination pour le tourisme musulman, la Malaisie affiche clairement ses ambitions en espérant également devenir le premier pays exportateur de produits halal. Un marché mondial qui connaît une croissance à deux chiffes depuis plusieurs années. Évalué à plus de 500 milliards de dollars, ce secteur ne se réduit pas seulement à la consommation de viande. Plusieurs produits sont ainsi concernés par le label halal: des produits cosmétiques,  en passant par les médicaments, les plats préparés jusqu’aux boissons, l’éventail est particulièrement large.

Le Ministère malaisien du Commerce international et de l’Industrie  compte prendre des décisions afin d’aider les entreprises locales à pénétrer le marché halal dans le monde devenu de plus en plus concurrentiel, avec la présence de pays comme l’Indonésie et la Thaïlande.

Président d’une commission parlementaire sur le halal, le député Datuk Hamim Samuri a clairement signifié que la Malaisie doit développé une exigence dans le label halal à même de satisfaire les consommateurs musulmans à l’échelle internationale, car les normes varient selon les pays. Rien ne doit être négligé, l ’emballage et l’étiquetage des produits doivent également répondre à ces normes.

Pour l’année 2012, et le premier semestre 2013, les pays du Moyen-Orient, mais aussi les États-Unis et la Chine ont été les principaux importateurs des produits halal malaisiens qui visent désormais à séduire une clientèle non musulmane. 

Source: Oumma.com

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La véritable histoire d’Internet – La guerre des moteurs de recherche Google

La véritable histoire d’internet: La guerre des moteurs de recherche. L’histoire d’Internet remonte au développement des premiers réseaux de télécommunication. L’idée d’un réseau informatique, permettant aux utilisateurs de différents ordinateurs de communiquer, se développa par de nombreuses étapes successives. La somme de tous ces développements conduisit au « réseau des réseaux » (network of networks) que nous connaissons aujourd’hui en tant qu’Internet. Il est le fruit à la fois de développements technologiques et du regroupement d’infrastructures réseau existantes et de systèmes de télécommunications. L’émergence de Google a révolutionné Internet et créé l’une des plus grandes sociétés mondiales. Découvrez comment deux étudiants ont détrôné Yahoo avec une idée simple et géniale. Lire la suite « La véritable histoire d’Internet – La guerre des moteurs de recherche Google »

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Aide des pays arabes à l’Egypte

Le chef de la diplomatie saoudienne a assuré que les pays arabes viendraient en aide à l’Égypte en cas de suspension des aides occidentales.  Le chef de la diplomatie saoudienne, le prince Saoud al-Fayçal, a affirmé lundi que les pays arabes étaient prêts à compenser toute baisse de l’aide occidentale à l’Égypte.

«Ceux qui ont annoncé l’arrêt de leur aide à l’Égypte ou menacent de le faire doivent réaliser que la nation arabe et islamique, avec les ressources dont elle dispose, n’hésitera pas à apporter son aide à l’Égypte», a déclaré le prince Saoud alors que l’Union européenne réfléchit à une possible suspension de ses aides financières au Caire.

Ils pourraient décider de suspendre l’aide financière au Caire, alors que l’UE a approuvé fin 2012 un programme de 5 milliards d’euros en faveur de l’Égypte pour la période 2012-2014.

Aux États-Unis, des sénateurs, dont l’influent républicain John McCain, ont demandé dimanche que Washington coupe l’assistance militaire annuelle de 1,3 milliard de dollar qu’elle fournit à l’Égypte, après le «massacre» de centaines de personnes lors de la répression sanglante de manifestations ces derniers jours.

Le prince Saoud, dont le pays a déjà annoncé 5 milliards de dollars d’aide à l’Égypte après le renversement début juillet par l’armée du président islamiste Mohamed Morsi, a vivement déploré les positions des pays occidentaux dans lesquelles il a vu un soutien aux islamistes égyptiens.

Les voisins et alliés de Ryad, le Koweït et les Émirats arabes unis, ont annoncé des aides respectives à l’Égypte de 4 et de 3 milliards de dollars.

Le chef de la diplomatie saoudienne s’exprimait à son retour en Arabie saoudite après des entretiens à Paris avec le président français François Hollande. Lire la suite sur Liberation.fr

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Une « usine à bébés » au Nigéria

Encore une histoire incroyable qui illustre la bassesse de certains êtres humains : c’est une véritable fabrique de nouveau-nés que la police nigériane a démantelée à Umuaka (Etat d’Imo). Une maison dans laquelle dix-sept adolescentes et jeunes femmes étaient enfermées.

Elles y étaient mises enceintes par le gardien ou un homme de 23 ans présent sur place. Interdiction stricte de sortir. Un repas par jour. Le bébé leur était ensuite retiré à la naissance pour être vendu dans le cadre d’une filière qui reste à découvrir.

Mais le fait est que onze enfants étaient dans cette maison de l’horreur quand la police est intervenue. Les voisins ne se doutaient de rien. Ils ont expliqué qu’ils prenaient le bâtiment pour un orphelinat ou un refuge pour mères.

Cette affaire vient rappeler que le Nigeria est l’un des pays au monde où le trafic d’êtres humains est le plus important. La vente d’enfants y dépasse les niveaux habituels. La police n’en est d’ailleurs pas à son premier démantèlement de « fabriques de nouveau-nés ».

En mai 2011, trente-deux jeunes femmes enceintes ont également été libérées dans l’Etat d’Abia. Dix-sept ont été découvertes en octobre de la même année dans l’Etat d’Anambra.

JCC

(Source : RFI)