PARIS (Reuters) – Airbus annonce lundi que Kuwait Airways a signé un protocole d’accord pour l’acquisition de dix A350-900 et de 15 appareils de la famille A320neo.
La commande représente au total 4,4 milliards de dollars aux prix catalogue.
La compagnie nationale du Koweït confirme ainsi un accord préliminaire signé en mai. Le transporteur avait indiqué il y a une semaine qu’il signait avec Airbus pour 25 appareils et la location de 12 autres dans le cadre du plus grand renouvellement de sa flotte depuis l’invasion du Koweït par l’Irak en 1990.
La filiale d’EADS précise lundi dans un communiqué que Kuwait Airways exploite actuellement trois A320, trois A310, cinq A300 et quatre appareils de la famille A340.
L’Assemblée nationale constituante (ANC) a approuvé, vendredi, lors d’une séance plénière, un projet de loi relatif un accord de prêt entre la Tunisie et le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe, d’une valeur de 25 millions de dinars koweïtiens, soit 140 millions de dinars.
Le prêt qui sera remboursé sur une période de 20 ans, dont un délai de grâce de 4 ans, servira à financer un projet de développement des réseaux de transport et de distribution de gaz naturel.
Il s’agit de la mise en place de nouveaux canaux de distribution de gaz aux abonnés de 25 municipalités du gouvernorat de Bizerte (nord) et de 10 municipalités dans les régions proches du bassin minier à Gafsa.
Ce projet assurera, également, l’approvisionnement des zones industrielles qui seront créées dans les régions Ouest, outre le raccordement de 100 municipalités au réseau de gaz naturel.
A noter que le coût global du projet est de l’ordre de 900 millions de dinars (555 millions de dollars) et sera parachevé à la mi 2017.
La société sud-coréenne Hyundai Heavy Industries a annoncé dimanche avoir remporté avec Sidem, filiale du groupe français Veolia, un contrat de 1,4 milliard de dollars pour construire une centrale électrique et d’une usine de dessalement d’eau de mer au Koweït.
En vertu du contrat passé avec les autorités koweïtiennes, Hyundai devrait construire la centrale au gaz à cycle combiné pour 970 millions de dollars alors que Sidem se charge de la construction de l’usine de dessalement sur le site du complexe As Zour, situé à 100 km au sud de la capitale koweïtienne.
Contacté par l’AFP, Veolia n’a pas précisé la part exacte du contrat qui revient à sa filiale qui se présente comme le numéro un mondial dans son secteur.
Les travaux vont commencer avant la fin du mois et devront être achevés à la fin de l’année de 2016, précise Huyndai dans un communiqué. Lire la suite sur LeFigaro.fr…
Les dirigeants du Conseil de coopération du Golfe pour les États arabes (CCG) ont publié un communiqué à l’issue du 34e sommet du CCG, appelant à la poursuite des consultations sur le passage à l’union et répondant à l’appel du Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le Roi Abdullah bin Abdulaziz Al Saoud d’Arabie Saoudite.
Les dirigeants du CCG décident de créer une Académie du Golfe pour les études stratégiques et de sécurité, dont le siège sera dans les Emirats Arabes Unis. Ils décident également de mettre en place un commandement militaire unifié du CCG et chargent le Conseil mixte de de la Défense de prendre des mesures de mise en œuvre nécessaires.
Le communiqué, lu par Abdullatif bin Rashid Al Zayani, Secrétaire général du CCG, rejette la poursuite de l’occupation des trois îles émiriennes d’Abou Moussa, Grande Tumb et Petite Tumb par l’Iran et souligne le soutien pour la souveraineté des Emirats Arabes Unis sur les trois îles, compte tenu que les pratiques mises en oeuvre par l’Iran sur les trois îles sont nulles et non avenues, car incapable de changer les faits historiques et juridiques qui démontrent la souveraineté des Emirats Arabes Unis sur les trois îles.
Les dirigeants du CCG soulignent l’importance de la coopération conjointe, notant qu’il est nécessaire de l’élargir afin de servir les Etats et les peuples du CCG. Ils expriment leur satisfaction avec l’état des économies du CCG en termes de croissance et de développement global dans divers domaines.
Ils approuvent un certain nombre de règles unifiées concernant l’intégration des marchés financiers des Etats membres et prennent connaissance des rapports de suivi sur les réseaux de distribution de et de l’électricité, la sécurité de l’eau et l’avancement des travaux de l’union monétaire du CCG, ainsi que les mesures prises par les Etats du CCG pour mettre en œuvre le marché commun du CCG.
Le communiqué indique que les dirigeants ont été informés de la mise en place du projet de chemin de fer du CCG prévu d’être opérationnel d’ici 2018. Les dirigeants saluent les mesures prises jusqu’à présent pour mettre en œuvre la résolution d’une action commune dans les domaines visés par l’accord économique, et soulignent la nécessité d’assurer le suivi des étapes de l’intégration entre les pays du CCG dans tous les domaines économiques.
Les dirigeants chargent le Secrétariat général d’étudier la mise en place d’un fonds de soutien à l’entrepreneuriat pour les projets PME de la jeunesse, et la mise en place d’un programme permanent pour les jeunes du CCG afin de développer leurs capacités et stimuler leur contribution au développement et à l’action humanitaire, à la promotion de l’esprit de leadership et au renforcement de l’identité du CCG.
Les dirigeants du CCG se félicitent de la nouvelle position de la direction iranienne envers les Etats du CCG, espérant que cette tendance sera suivie de mesures concrètes afin de refléter positivement sur la paix, la sécurité et la stabilité dans la région.
Ils se félicitent de l’accord préliminaire signé par les P5 +1 avec l’Iran à Genève en novembre dernier, jugeant qu’il s’agit d’une première étape vers un accord global et durable sur le programme nucléaire de l’Iran et qui mettrait fin à la préoccupation internationale et régionale sur le programme.
Les dirigeants soulignent l’importance de la coopération entre les pays du CCG et l’Iran sur base du bon voisinage et de la non-ingérence dans les affaires intérieures et le respect de la souveraineté des pays de la région, s’abstenant de toute menace ou emploi de la force.
La déclaration finale salue la position de l’Arabie Saoudite visant à réformer le Conseil de sécurité afin de renforcer son rôle dans la résolution des problèmes au niveau international.
Les dirigeants condamnent les actes commis par le régime syrien contre le peuple syrien et appellent à garantir l’entrée de l’aide humanitaire destinée au peuple syrien.
Les dirigeants du CCG soulignent l’importance de préserver la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de la Syrie et considèrent la Coalition nationale syrienne comme le représentant légitime du peuple syrien.
En ce qui concerne l’Egypte, les dirigeants affirment leur soutien au peuple égyptien et leur choix pour la démocratie, confirmant le soutien pour l’économie égyptienne afin que le pays puisse retrouver son rôle de leader sur les plans arabe et régional.
La déclaration salue les efforts déployés par les Etats-Unis pour soutenir les négociations israélo-palestiniennes conduisant à la mise en place d’un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem comme capitale. – Agence de Presse des Emirats, WAM
L’émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, a annoncé mardi que son pays allait consentir un milliard de dollars de prêts à faible taux d’intérêt à des pays africains.
« J’ai ordonné aux responsables du Fonds koweïtien de développement économique et social d’accorder des prêts à faible taux d’intérêt d’une valeur de un milliard de dollars à l’Afrique durant les cinq prochaines années », a déclaré cheikh Sabah à l’ouverture à Koweït du 3e sommet arabo-africain.
Depuis ces dernières semaines la tension baisse au Proche-Orient grâce aux accords conclus par les puissances mondiales. Ainsi, l’accord sur le programme nucléaire iranien a succédé à l’initiative russe relative au désarmement chimique syrien. Dans cette dynamique, la convocation de la conférence de paix sur la Syrie n’est pas éloignée.
Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Koweit, membre de la dynastie au pouvoir, cheikh Sabah Khaled Al Sabah s’est prononcé en faveur des accords sur l’Iran et de la préparation de la conférence sur la Syrie dans une interview exclusive accordée à La Voix de la Russie. Il a également apprécié le rôle joué par la Russie dans ces processus et a pour la première fois déclaré que l’émir du Koweït se rendrait en visite à Moscou.
Cheikh Sabah Khaled Al Sabah s’entretient avec Elena Souponina, directrice du Centre de l’Asie et du Proche-Orient à l’Institut russe des recherches stratégiques.
La Voix de la Russie. Excellence, je voudrais commencer par la question syrienne avant de passer au programme nucléaire iranien largement discuté ces derniers temps. Quel est le règlement du conflit envisagé par le Koweït ?
Sabah Khaled Al Sabah.« Ce problème est vraiment complexe. La communauté internationale le règle depuis déjà deux ans et demi. Nous déployons également beaucoup d’efforts, notamment dans le cadre des Nations Unies, de la Ligue arabe et d’autres organisations. Président du Comité des ministres de la Ligue arabe, le Koweït a participé à la première conférence sur la Syrie à Genève en juin 2012. Actuellement, nous conjuguons nos efforts afin de convoquer la seconde conférence.
Nous avons toujours insisté sur le fait que les événements en Syrie étaient aussi destructeurs pour le pays lui-même que pour ses voisins, voire pour toute la région. Nous en voyons déjà les conséquences. En l’occurrence, il s’agit du problème des réfugiés – leurs vagues vont croissant au sein du pays ainsi qu’à l’étranger. Le nombre de réfugiés syriens s’élève à des millions de personnes. »
LVdlR. Que pensez-vous de la préparation de la conférence internationale Genève 2 sur la Syrie ?
Sabah Khaled Al Sabah« La conférence internationale Genève 2 sur la Syrie est nécessaire parce que le problème syrien doit être réglé de façon politique. La discussion de certains détails a sans doute pris trop de temps. L’issue pour la Syrie n’est possible que par la voie pacifique des négociations.
Or, la Syrie devra former un organe exécutif provisoire doté de tous les pouvoirs pour diriger le pays. Cette décision politique permettra d’éviter de nouvelles souffrances et destructions.
L’Iran est un pays important dans les régions du Proche et du Moyen Orient. Son rôle est considérable dans le déroulement des événements en Syrie. Dans ce contexte, l’Iran pourrait participer au règlement du conflit syrien. Le Koweït souhaite que ce pays soit invité à la conférence Genève 2 sur la Syrie.
Nous avons surveillé les négociations des six pays médiateurs et de l’Iran sur son programme nucléaire à Genève. Leur issue positive est un bon signe. Actuellement, nous espérons que ces engagements seront réalisés sur le plan pratique. Cela constituera une démarche vers une meilleure sécurité générale dans la région.
Chaque pays a le droit de développer son programme nucléaire. Pourtant, l’Iran doit éclaircir toutes les questions posées par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique. Il ne doit plus rester d’ambiguïtés. Ce sont des résultats positifs pour nous. Voisins les plus proches de l’Iran, nous devons être sûrs de notre sécurité. »
LVdlR. Excellence, vous êtes allé à Moscou cet automne. Pourriez-vous évoquer les résultats de votre visite ?
Sabah Khaled Al Sabah .« La visite a coïncidé avec le 50e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre le Koweït et la Russie. Le Koweït apprécie beaucoup le rôle joué par la Russie dans l’arène mondiale. Nous nous rappelons également le soutien apporté par Moscou à l’époque où nous traversions une période difficile (il s’agit de l’occupation irakienne du Koweït en 1990).
Avec mon collègue russe Sergueï Lavrov nous avons récemment discuté non seulement des problèmes internationaux mais également de la coopération bilatérale.
Qui plus est, nous nous sommes mis d’accord et nous annonçons pour la première fois que l’émir du Koweït se rendra à Moscou. Cette visite impulsera le développement des relations russo-koweïtiennes.
Les pays du golfe Persique accaparent méthodiquement des actifs des grandes entreprises occidentales. Les investisseurs des pays du monde arabe ne font pas que profiter d’une conjoncture favorable, ils créent également des structures financières et industrielles stables dans d’autres pays. Cela inquiète déjà en Europe. Plusieurs analystes et la presse commencent à parler d’une expansion économique ciblée des pays arabes en Occident.
Le journal espagnol La Vanguardia a titré « Le nouvel empire arabe ». Les informations rassemblées par le quotidien sont en effet impressionnantes. Par exemple, le Qatar possède la tour The Shard et le grand magasin Harrods à Londres. Doha contrôle le géant français de l’information Lagardère, le légendaire joailler américain Tiffany et les Allemands Volkswagen-Porsche et Siemens. Les Émirats arabes unis (E.A.U.) possèdent la compagnie pétrolière espagnole CEPSA et ont des parts dans de grandes sociétés, telles que General Electric, Airbus et Boeing. Le Koweït a acquis le siège social européen de la Bank of America et investit dans le grand projet urbaniste de Hudson Yards à New York. Qui plus est, ces pays contrôlent pratiquement tout le football.
Les autorités des pays du golfe Persique déclarent qu’il y a une forte concurrence entre eux. C’est pour cela que, lorsque, par exemple, le Qatar annonce un quelconque projet grandiose, l’Arabie saoudite doit répondre par quelque chose d’au moins aussi grandiose. C’est l’Orient ! Les autorités manœuvrent surtout à l’orientale : ces derniers temps, dans les actes, il ne s’agit pas vraiment de concurrence, mais plutôt d’une merveilleuse entente (ne fut-ce que lors du « Printemps arabe »). Cependant, pour Vassili Kouznetsov, directeur du Centre des systèmes politiques et la faculté de politique internationale de l’université d’État Lomonossov de Moscou, il n’est pour le moment pas question d’expansion.
« Évidemment, il y a l’idée de faire croître son influence dans l’économie et la politique internationale. Le fait que la politique des États du golfe Persique soit pour beaucoup subjective représente une certaine difficulté. Dans ces monarchies, la stratégie de politique étrangère est élaborée par un cercle très fermé de personnes derrière des portes closes. Cela augmente l’imprévisibilité politique et plusieurs risques. De façon tout à fait théorique, il peut s’agir de l’institution d’une unité du monde arabe. Toutefois, cette idée n’est pas mise en œuvre par l’élite politique, mais par des groupes précis. »
Il faut dire que ce point de vue est loin d’être partagé par tout le monde. Comment appeler l’énorme injection de fonds des pays arabes dans les projets urbains, industriels et bancaires européens et américains si ce n’est pas une expansion ? Il faut aussi noter que cette expansion est surtout visible dans deux secteurs : le transport aérien et le football. Comme le souligne Olivia Orozco, économiste et historienne du Centre d’études du monde arabe, le golfe Persique est en train de se transformer en nœud, en pont entre l’Europe, les États-Unis et l’Asie. Doha, Dubaï et Abou Dabi construisent actuellement d’énormes terminaux internationaux, à côté desquels seront construits de somptueux hôtels et centres commerciaux. À l’étranger, les transports aériens du Qatar et des E.A.U. se développent avec succès. Leurs compagnies aériennes nationales ouvrent de nouvelles lignes vers les États-Unis, l’Asie, l’Afrique et le Moyen-Orient et sont considérées comme les meilleures au monde. En ce qui concerne le football, le seul exemple espagnol suffira. Dans le cadre d’une campagne de relations publiques bien pensée, deux grands outils de propagande ont su interagir : le Real Madrid est sponsorisé par la compagnie aérienne Emirates, tandis que le FC Barcelone est parrainé par son concurrent Qatar Airways.
Bref, il est évident que Doha, Dubaï et Abou Dabi agissent selon un plan commun réglé comme du papier à musique. Il est pour l’instant question de créer une place d’armes économique. Sergueï Demidenko, expert orientaliste de l’Institut des évaluations stratégiques, estime qu’à l’avenir, l’expansion pourrait se dérouler sur le plan politique.
« Actuellement, les élites financières du golfe Persique font partie de l’élite mondiale. Ces pays ne craignent déjà plus la répression de l’Occident. Ils ont la possibilité de mettre en place une ligne politique complètement indépendante. Ils ne sont plus des parias, des hors-la-loi, mais des partenaires à part entière des grands capitaux et des grandes entreprises occidentales. Des sommes colossales sont placées en Europe. En prenant en compte sa situation, l’Europe ne s’en sortira surement pas sans argent arabe. À cet égard, je prévois qu’il y aura également une expansion politique et culturelle. »
L’expert n’exclut pas que les organisations radicales qui agissent actuellement en Europe soient financées par certains cercles des pays du golfe Persique. Pour le moment, ils font encore attention et restent discrets.
Le Koweït, riche émirat pétrolier du Golfe, a prévenu lundi que le régime d’Etat-providence, assurant la quasi-gratuité des services publics, ne peut plus perdurer et que les temps avaient changé. « Un fait dont chacun doit être conscient, c’est que le système de l’Etat-providence auquel les Koweïtiens se sont habitués ne peut plus perdurer », a déclaré le Premier ministre, cheikh Jaber Moubarak Al-Sabah, en présentant le programme de son gouvernement au Parlement.
Ce programme qui court jusqu’à l’année fiscale 2016/2017 prévoit de reconsidérer les subventions et charges des services publics, et d’imposer un système de taxation dans un pays qui tire 94% de ses revenus des recettes pétrolières et où salariés et sociétés ne paient pas d’impôts.
Le gouvernement a promis aussi de réduire les dépenses publiques, notamment les dépenses courantes qui incluent les salaires, les subventions et la défense.
Le ministre des Finances, Salem Abdel Aziz Al-Sabah, a indiqué la semaine dernière que les dépenses courantes constituaient 85% du budget de l’Etat.
Le gouvernement a averti que si l’Etat-providence se maintenait, l’émirat, membre de l’Opep, commencerait dès 2021 à accuser de vrais déficits budgétaires qui, accumulés, pourraient atteindre 414 milliards de dinars (1 600 milliards de dollars) en 2035.
Il a souligné l’urgence de réduire les subventions sur les prix du carburant, de l’électricité et de l’eau et d’augmenter les redevances sur les services publics, offerts aux citoyens koweïtiens gratuitement ou à des tarifs largement subventionnés.
Ainsi, les prix des produits pétroliers n’ont pas changé au cours des 15 dernières années, et l’électricité est offerte aux citoyens et aux 2,7 millions de résidents étrangers à moins de 5% de son coût, selon des statistiques du gouvernement.
Début octobre, le Fonds monétaire international (FMI) a exhorté le Koweït à réduire ses dépenses publiques, qui ont triplé en 7 ans, pour parer aux risques d’une baisse des cours du brut.
Selon des statistiques du ministère des Finances, les dépenses publiques entre l’exercice fiscal de 2005/2006 et celui de 2012/2013 ont bondi de 24,4 milliards à 68,2 milliards de dollars alors que les salaires dans la fonction publique sont passés de 6,7 milliards à 17 milliards de dollars.
Durant la même période, les recettes pétrolières ont plus que doublé, passant de 45,9 milliards à 106 milliards de dollars.
Le Koweït a enregistré, au cours des 13 dernières années, des excédents budgétaires, cumulés à 300 milliards de dollars, alors que les avoirs de son fonds souverain ont augmenté à plus de 400 milliards de dollars.
Son PIB nominal a augmenté à 184,5 milliards de dollars l’an dernier, contre 160,7 milliards de dollars en 2011, selon le FMI.
Après avoir proposé de dépister les homosexuels étrangers pour leur interdire l’entrée dans les pays du Golfe, le Koweït prépare une autre interdiction à destination cette fois-ci des cafés. Les députés de ce pays ont en effet proposé la mise en place d’un débat national afin d’interdire la mixité dans ces lieux particulièrement fréquentés par la jeunesse.
Une mixité qu’ils jugent comme étant une menace morale pour la société koweitienne. Soutenus également par des dignitaires religieux, cette alliance entre députés et Oulamas se montre particulièrement déterminée. Une mise en garde a été lancée à l’encontre des ministères de l’Intérieur, du Commerce, mais aussi des municipalités, afin de prendre, dans moins d’un mois, des mesures contre tous les cafés du pays qui tolèrent la mixité, notamment ceux où femmes et hommes fument le narguilé ensemble.
Un Koweïtien a capturé un lion qui errait dans les rues d’une banlieue commerçante de Koweït City en l’attirant à bord de sa voiture avant d’appeler la police à la rescousse. Les médias koweïtiens ont diffusé des photos du jeune fauve, occupant le siège arrière de la voiture de police dans laquelle il a été transféré.
« (Le passant) est monté dans sa voiture avec le lion mais comme il est devenu dangereux, il a appelé la police qui est venu le chercher », a raconté une source policière.
L’incident, qui s’est produit samedi dans le quartier de Bayan, au sud de la capitale, illustre la tendance croissante des riches Koweïtiens à adopter illégalement des bêtes sauvages comme animaux de compagnie.
Le propriétaire du lion fugueur n’a pas encore été retrouvé par la police.