Par La Rando

Le fonds du Koweït se renforce en Europe au détriment des USA

ABOU DHABI, 2 mars (Reuters) – Le Kuwait Investment Office (KIO), branche londonienne du fonds souverain du Koweït, Kuwait Investment Authority (KIA), a commencé à surpondérer les actifs européens suite à la décision de la Banque centrale européenne (BCE) d’engager une politique d’assouplissement quantitatif pour soutenir la croissance.

Son directeur général, Oussama al Ayoub, a également annoncé lors d’une conférence sur le secteur à Abou Dhabi que le fonds réduisait progressivement sa position sur les actifs américains après être resté surpondéré sur ces marchés pendant sept ans.

« Cette année nous commençons, après sept ans de surpondération du marché américain, à mettre en place une surpondération des marchés européens et à réduire progressivement notre surpondération des marchés américains », a-t-il dit.

« Avec toute cette liquidité que (le président de la BCE) M. Draghi essaie d’injecter, les actifs vont gonfler. »

Le KIA est l’un des plus fonds souverains les plus riches du monde avec environ 548 milliards de dollars (521 milliards d’euros) d’actifs gérés selon le Sovereign Wealth Fund Institute, qui suit ce secteur.

Oussama al Ayoub a également indiqué que le KIO considérait la chute des cours du pétrole comme une opportunité potentielle d’investissement dans les sociétés de services pétroliers en dehors du Moyen-Orient et de l’Afrique.

Le KIO s’est fixé pour objectif de doubler le montant de ses actifs sous gestion sur dix ans, ce qui implique un taux de rendement interne annuel de 7,3%, mais 2015 sera une année « très difficile », a-t-il ajouté. (David French, Stanley Carvalho et Archana Narayanan, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Marc Angrand)

 

 

Source Lesechos.fr

Par La Rando

Exporter au Koweït, pays oublié des entrepreneurs français

Nommé ambassadeur du Koweït en juillet 2013, Christian Nakhlé veut réveiller l’intérêt des exportateurs français pour le petit mais puissant émirat.

Le Koweit, pays oublié des entrepreneurs français… En effet, dès qu’il s’agit de s’implanter au Moyen-Orient, les Emirats Arabes Unis ont davantage la cote. Résultat, la part de marché de la France au Koweït plafonne à 2,5%, deux fois moins que l’Allemagne.

Opportunités et appels d’offres

Pourtant, le Koweït ne manque pas d’atouts. Même si Anglais, Américains, Allemands ou Coréens s’y disputent déjà les marchés, la pression concurrentielle est sans doute moins forte qu’à Dubaï. Les opportunités sont nombreuses dans le domaine de la santé, des infrastructures, du transport, de l’environnement, de la désalinisation ou de l’énergie, notamment. « S’expriment au Koweït les mêmes besoins d’infrastructures que dans d’autres pays émergents. Port, aéroport, lignes de métro … beaucoup d’appels d’offres devraient prochainement être lancés dans le cadre du plan quadriennal d’investissements», avance Christian Nakhlé, ambassadeur de France dans cet Etat du Golfe.
Depuis un an, la législation laisse plus de liberté aux investisseurs étrangers qui ne sont plus contraints d’avoir un partenaire local majoritaire au capital de leur filiale. Il existe aussi un « guichet unique », la KDIPA (Kuwait Direct Investment Promotion Authority), une structure d’Etat qui permet aux entreprises étrangères de réaliser les démarches nécessaires à leur implantation.

Place aux opérations découvertes

Pour Christian Nakhlé, l’Hexagone jouit d’une image favorable et reste attractif. L’ambassade de France au Koweït produit 50.000 visas par an, plus qu’à Riyad en Arabie Saoudite par exemple. Les Koweitiens apprécient l’art de vivre et les produits de luxe made in France. Reste à mieux promouvoir notre savoir faire technologique. Le nouvel ambassadeur promet de s’y employer. Privilégiant les opérations pragmatiques, il projette d’inviter en France la nouvelle génération d’entrepreneurs koweïtiens, les 25-35 ans, afin qu’ils découvrent en « live » les innovations tricolores.

Des précautions indispensables

Cette belle image n’empêche pas de prendre certaines précautions avant de se lancer. Premier conseil de base, la personne qui va gérer le projet au Koweït devra être capable de maîtriser parfaitement l’anglais durant une négociation. « Parler arabe sera un vrai plus », ajoute l’ambassadeur, lui-même arabophone. Ce prérequis validé, la première étape consistera à faire une étude de marché : existe-t-il une demande potentielle pour le produit ? Des concurrents ont-ils déjà pénétré le marché et dans quelle mesure ? Quel est l’environnement réglementaire ? … Il faudra faire appel à une société de consulting pour réaliser ce coup de sonde. Durant la période de prospection, le dirigeant français devra venir régulièrement pour rencontrer ses partenaires et se familiariser avec les pratiques des affaires. Obstacle non négligeable, il n’existe pas de ligne aérienne directe Paris-Kuwait City. Mais la compagnie Kuwait Airways devrait y remédier dans les prochains mois.

Installer la confiance sur la durée

Une présence sur place, renouvelée fréquemment, est donc indispensable. Comme dans les autres pays du Golfe, rares sont les contrats qui se font dans un délai rapide. Savoir installer la confiance sur la durée est un point crucial, ce qui fera grimper les coûts de prospection. Il faudra prévoir une réserve de trésorerie suffisamment importante pour tenir la distance. « C’est un risque à prendre mais dès que la relation est amorcée, elle est très solide. Les Koweïtiens sont très fidèles en affaires», conclut Christian Nakhlé.

A noter : L’agence française pour le développement international des entreprises Ubifrance devrait ouvrir un bureau au Koweït au premier trimestre 2015.
Source : http://business.lesechos.fr/entrepreneurs/internationaliser-exporter/exporter-au-koweit-pays-oublie-des-entrepreneurs-francais-106156.php
Par La Rando

L’énergie au Koweït

Le Koweït, petit État du golfe Persique, a une superficie moitié moins importante que celle de la Bretagne. Il s’agit toutefois, en 2013, du 10e plus important producteur de pétrole et d’autres hydrocarbures liquides au monde. L’économie de ce pays membre de l’OPEP repose très fortement sur ses revenus pétroliers (92 milliards de dollars en 2013), ces derniers équivalant à près de 60% du PIB national.

L’EIA américaine (Energy Information Administration) synthétise, dans ce rapport en anglais, les grandes données relatives au système énergétique du Koweït : réserves et production de pétrole et de gaz naturel, capacités de raffinage, évolution de la consommation électrique à venir, etc.

Le Koweït est principalement connu en raison de son invasion par l’Irak de Saddam Hussein en 1990 qui a conduit à la guerre du Golfe. Le pétrole avait joué un rôle important dans ces événements. Aujourd’hui encore, on estime que près de 6% des réserves mondiales de pétrole sont situées dans ce pays, ce qui en fait une zone stratégique.

En 2010, le Koweït avait par ailleurs annoncé un accord de coopération de 20 ans avec le CEA sur le nucléaire civil. Il était alors prévu de construire 4 réacteurs nucléaires dans le pays en vue d’une mise en service à l’horizon 2022. Les plans koweïtiens de développement de l’énergie nucléaire ont toutefois été suspendus depuis 2011, suite à l’accident de Fukushima Daiichi.

Source: connaissancedesenergies.org

Par La Rando

Nouvel aéroport du Koweït

Le gouvernement koweïtien a confié ce lundi à une entreprise locale un projet d’extension de son aéroport international de 1,4 milliard de dinars (4,8 milliards de dollars) qui permettra de quasiment doubler sa capacité d’accueil d’ici 2016.

Le méga-projet a été confié à Kharafi International, leader local du secteur BTP, a indiqué l’organisme public en charge des appels d’offres.

Le contrat prévoit la construction d’un nouveau terminal, d’une nouvelle piste et environ 30 portiques qui vont porter cette installation de sept millions de passagers par an actuellement à 13 millions de passagers en 2016.

Source: LeSoir.be

Par La Rando

Le Koweït aide l’Egypte financièrement

LE CAIRE, 6 novembre (Reuters) - Le Koweït a alloué cette 
semaine un milliard de dollars à l'Egypte, a-t-on appris jeudi 
de source gouvernementale au Caire.  
    "Oui, nous avons reçu lundi un milliard de dollars du 
Koweït", a-t-on déclaré à Reuters.  
    Les pétromomarchies du Golfe se sont largement mobilisées 
pour soutenir une économie égyptienne au bord de la faillite 
après l'éviction en juillet 2013 du président Mohamed Morsi, 
issu des Frères musulmans.  
 
 (Ehab Farouk, Jean-Philippe Lefief pour le service français) 
Source: Boursorama
Par La Rando

Pétrole : discussion entre Koweit et l’Arabie saoudite

Un syndicat koweïtien du secteur pétrolier a déploré dimanche une décision unilatérale de l’Arabie saoudite de cesser d’exploiter un champ pétrolier offshore commun, et demandé une intervention du gouvernement. Fadgouch al-Ajmi, chef du syndicat à la Kuwait Gulf Oil Co. (KGOC) a appelé, dans un communiqué, le gouvernement koweïtien à assurer le redémarrage de la production du gisement Khafji.

Ce dernier est situé dans la zone neutre entre l’Arabie saoudite saoudite et le Koweït, dont les gisements pétroliers sont exploités par les deux pays et la production de quelque 700.000 barils partagée à égalité. Les médias koweïtiens ont indiqué que le chef des opérations de Khafji, Abdallah Helal, représentant de l’Aramco, la compagnie pétrolière nationale saoudienne, a ordonné l’arrêt de la production du gisement qui est de 311.000 barils par jour, en invoquant le besoin de protéger l’environnement.

Citant un mémo interne, ces médias ont affirmé que M. Helal avait estimé que les émissions résultant de ces opérations dépassaient les limites autorisées. Le quotidien koweïtien Al-Raï, citant une source pétrolière non identifiée, a indiqué que les deux pays avaient conclu une entente prévoyant de régler les problèmes liés à l’environnement en 2017 et que le Koweït avait été surpris par la décision saoudienne.

Selon les médias koweïtiens, le décision saoudienne pourrait être liée à des divergences sur l’intention du Koweït d’implanter une importante raffinerie sur le site d’Al-Zour, proche de la zone neutre, et qui sert à exporter une partie de sa production.
Le Koweït et l’Arabie ont des capacités de production suffisantes pour couvrir une baisse de la production qui pourrait résulter de leur différend. Les deux pays ont signé il y a cinquante ans un accord de partage de la production de la zone neutre, où l’Aramco opère côté saoudien et la KGOC pour le Koweït.

Par La Rando

Le Koweït augmente le prix du diesel

Koweït – Le Koweït a triplé le prix du diesel et du kérosène, une première dans ce riche pays pétrolier du Golfe qui subventionne lourdement produits de consommation et services publics.  La ministre du Plan, Hind al-Sabeeh, a annoncé mercredi que les prix du diesel et du kérosène, carburants peu consommés au Koweït, ont été portés de 55 fils (19 cents de dollar) à 170 fils (59 cents) par litre.

La décision ne touche pas aux prix de l’eau, de l’électricité et de l’essence, ce dernier restant inchangé à 22 cents le litre.

La ministre, citée par l’agence officielle Kuna, a également indiqué que le gouvernement comptait lever les subventions sur le kérosène pour les compagnies aériennes étrangères effectuant moins de 5.000 vols par an au Koweït.

Ce pays a mis en place l’année dernière un comité pour étudier une réduction des subventions, qui lui coûtent quelque 18 milliards de dollars par an, soit le cinquième de son budget.

En avril, le gouvernement du Koweït avait prévenu que le maintien des subventions pourrait entraîner un déficit du budget 2017-18.

Le ministre du Pétrole Ali al-Omai avait déjà indiqué que la levée des subventions sur le seul diesel ferait gagner à l’Etat 1 milliard de dollars par an.

Pour les prix de l’eau et de l’électricité, lourdement subventionnés, les études en cours n’ont pas été achevées, a précisé mercredi Mme Sabeeh.

Le triplement des prix du diesel et du kérosène intervient au moment où le prix du pétrole, dont le Koweït tire 94% de ses revenus, a reculé de 20% depuis juin.

Source : APS

Par La Rando

L’Emir du Koweït aux Emirats arabes unis

Son Altesse Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, Vice-président et Premier ministre des Emirats arabes unis et Souverain de Dubaï, et SA Général Cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan, Prince héritier d’Abu Dhabi et Commandant en Chef adjoint des Forces armées des Emirats Arabes Unis, ont rencontrés Cheikh Sabah Al Ahmad Al Sabah, Emir du Koweït, lors de sa courte visite aux Emirats Arabes Unis.
Cheikh Hamdan bin Mohammed bin Rashid Al Maktoum, Prince héritier de Dubaï, était présent lors de la rencontre.
SA Cheikh Mohammad bin Rashid et SA Général Cheikh Mohammad bin Zayed ont discuté avec Cheikh Sabah des relations fraternelles et des moyens de les renforcer.
Ils ont également examiné la forte relation historique, la coopération et les liens entre les Emirats et le Koweït sous la direction prudente du Président Son Altesse Cheikh Khalifa bin Zayed Al Nahyan et de Cheikh Sabah. Les deux parties ont également échangé des vues sur un éventail de sujets d’intérêt commun selon la source Agence de Presse des Emirats,WAM.

Par La Rando

Le Koweït aide les pauvres au Sénégal

L’Ambassadeur de l’Etat du Koweït en République du Sénégal a procédé à la distribution de moutons aux nécessiteux pour leur permettre de célébrer dans la dignité la fête de Tabaski.

D’après un communiqué de presse parvenu avant-hier à notre rédaction, ce projet a été réalisé dans le cadre d’une collaboration entre la Société du Croissant Rouge du Koweït et la représentation diplomatique de ce pays au Sénégal. Ce dernier a présidé la cérémonie de distribution de moutons aux populations les plus démunies de Dakar et sa banlieue, ainsi que d’autres villages du pays.

A cette occasion, Monsieur Abdoulaziz Aloumi, Chargé d’Affaires de l’Ambassade du Koweït à Dakar, a transmis les vœux les meilleurs de Son Altesse Cheikh Sabah Al Ahmad Al Jaber Al Sabah Emir de l’Etat du Koweït (qu’Allah le Protège), à son Excellence Monsieur Macky Sall Président de la République du Sénégal et au peuple sénégalais ami, pour l’avènement de l’Aid El Adha, souhaitant ainsi que cette fête apporte chaque année à la Umma Islamique dans son ensemble bonheur et félicité.

Par ailleurs, le Chargé d’Affaires a également fait savoir que l’Etat du Koweït, en tant que Président du Sommet Afro-arabe, a remis un don de cinq millions de dollars ( $ 5 000 000 ) à l’organisation mondiale de la santé (OMS) pour lutter contre l’épidémie à virus Ebola. Un geste de haute portée de Son Altesse pour franchir cette étape difficile et venir à bout de cette maladie. Cela illustre son souci d’alléger la souffrance humaine de part le monde.

Source: sudonline.sn

Par La Rando

Koweït : excédent budgétaire

Le Koweït a dégagé son second plus grand excédent budgétaire en quinze ans alors que le Fonds monétaire international (FMI) a mis en garde contre les risques du gonflement des dépenses publiques. Le Koweït a dégagé son second plus grand excédent budgétaire en quinze ans alors que le Fonds monétaire international (FMI) a mis en garde contre les risques du gonflement des dépenses publiques. Ce riche pays pétrolier du Golfe a dégagé un excédent de 12,9 milliards de dinars (45,1 milliards de dollars) pour l’année budgétaire 2013/14 achevée fin mars, selon les statistiques du ministère des Finances publiées hier sur son site internet. Les revenus ont atteint 31,8 milliards de dinars, dont 29,3 provenant des exportations pétrolières et 18,9 milliards de dinars pour les dépenses.
Le précédent record datait de l’exercice 2011/12, avec un excédent de 13,2 milliards de dinars.  Au cours des trois dernières années budgétaires, le Koweït a cumulé des excédents budgétaires de 38,8 milliards de dinars (135,7 milliards de dollars), selon les chiffres du ministère des Finances. Le Koweït a dégagé des excédents sur les 15 dernières années d’un total de 92,5 milliards de dinars (323 milliards de dollars), selon des statistiques.
Ces montants ont contribué à gonfler les avoirs du fonds souverain du pays, estimés à 500 milliards de dollars. La hausse des prix du pétrole, dont le Koweït tire 94% de ses revenus, explique ces excédents. Le FMI a toutefois averti qu’une baisse des prix du pétrole pourrait plonger le Koweït dans le déficit si le pays ne prend pas des mesures pour maîtriser les dépenses publiques. «Une baisse de 20% des prix du pétrole (…) pourrait faire passer le Koweït de la situation de surplus à celle de déficit budgétaire à moyen terme», a souligné le FMI dans un rapport publié cette semaine.
Ce dernier a conseillé au Koweït de commencer à réduire ses dépenses publiques, en diminuant le nombre d’emplois dans les services de l’État et à maîtriser les subventions, qui s’élèvent à 16 milliards de dollars par an.
Le FMI conseille également de soumettre les entreprises à des taxes et de réviser celles sur les services publics. Le gouvernement avait décidé du principe de mettre fin aux subventions sur le diesel et envisage de le faire pour l’électricité. Le Koweït a une population autochtone de 1,25 million de personnes et accueille 2,8 millions d’étrangers.

Source: elmoudjahid.com