La justice koweïtienne a rétabli dimanche la nationalité d’un patron de presse proche de l’opposition et celle de ses quatre fils.
Le verdict, dont l’AFP a pu consulter une copie, invalide un décret de l’émir datant de juillet 2014 portant sur la déchéance de nationalité d’Ahmad Jabr al-Chemmari et de ses fils au motif qu’ils représentent une menace pour la sécurité nationale. Lire la suite « Koweït: Un patron de presse gagne son procès »
L’émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmed Al-Sabah, a dissous dimanche le Parlement de ce riche pays pétrolier du Golfe après des tensions entre des élus et l’exécutif à propos de mesures d’austérité.
Le décret de l’émir a invoqué une conjoncture régionale « délicate » et « des défis sécuritaires » pour justifier cette dissolution, sans mentionner les frictions politiques internes. Lire la suite « Dissolution du Parlement au Koweït »
Le gouvernement koweïtien a fixé lundi au 26 novembre la date des prochaines élections
législatives, rapporte l’agence de presse koweïtienne Kuna. L’émir du Koweït a dissous dimanche le parlement, en estimant que consulter la population serait le meilleur moyen de faire face aux « défis à la Lire la suite « Elections législatives au Koweït »
Le tribunal administratif de Koweït a ordonné mercredi au gouvernement du riche émirat pétrolier du Golfe d’annuler la hausse des prix des produits pétroliers, en vigueur depuis près d’un mois.
La hausse des prix, allant de 40 à 80% selon les produits pétroliers, a été vivement critiquée par des députés et des militants politiques depuis son entrée en vigueur le 1er septembre. Lire la suite « Pétrole: Annulation de la hausse des prix au Koweït »
La finalisation d’un marché prévoyant la vente d’avions de chasse au Qatar et au Koweït pour quelque 7 milliards de dollars semble se concrétiser enfin, après deux ans d’atermoiements.
Le Congrès des États-Unis se propose d’approuver la vente d’avions de chasse américains au Qatar, au Koweït et à Bahreïn, a annoncé à Defence News le président du Comité des affaires étrangères du Sénat américain Bob Corker. Selon Reuters, les autorités américaines ont approuvé la vente au Qatar et au Lire la suite « Vente d’avions de chasse au Qatar & Koweït »
Une jeune Libanaise vivant au Koweït a battu sa mère à mort, selon une information rapportée samedi par le quotidien koweïtien al-Rai. Des traces de coups étaient visibles sur le corps de la mère âgée d’une soixantaine d’années. Sa fille a d’abord justifié les traces de coups en disant que sa mère est tombée en essayant de sortir de sa chambre. Lire la suite « Koweït: Elle tue sa propre mère »
Le conseiller fédéral Didier Burkhalter et le cheikh Sabah Khaled Al Hamad Al Sabah, vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères du Koweït, ont signé lundi à Berne un protocole sur la coopération. Une manière de sceller 50 ans de relations « amicales ». Lire la suite « Relations entre le Koweït et la Suisse »
Lors de la visite du premier ministre koweïtien à Matignon, un accord a été signé pour que les deux pays investissent ensemble dans de jeunes entreprises technologiques de l’Hexagone. Ils ont réservé une enveloppe de 450 millions d’euros.
La France cherche à attirer des investisseurs étrangers pour ses start-up et PME, pas seulement pour ses grandes entreprises. Mercredi, Manuel Valls a signé un accord avec le premier ministre du Koweït cheikh Jaber Al Moubarak Al Hamad Al Sabah pour que les deux pays investissent dans de jeunes entreprises technologiques françaises. Ils y consacrent une enveloppe de 450 millions d’euros, dont 300 millions sont apportés par l’État du Moyen-Orient. Bpifrance apporte le restant des fonds, la banque publique jouant davantage le rôle d’un conseiller que d’un co-investisseur. «Bpifrance étant le plus gros investisseur en capital-risque en France, le Koweït a reconnu notre grande expertise en la matière», explique Pascal Lagarde, directeur de la stratégie de Bpifrance. En 2014, une entreprise sur deux financée directement ou indirectement par Bpifrance était innovante: 473 sociétés ont reçu 563 millions d’euros au total.
L’argent koweïtien ne sera pas directement investi dans des entreprises, mais apporté à des fonds de capital-risque français. Ceux-ci seront chargés à leur tour de choisir les sociétés les plus prometteuses que ce soit dans les technologies de l’information, des biotechnologies ou des écotechnologies. «Les jeunes entreprises technologiques sont les plus difficiles à identifier pour les investisseurs étrangers. Ce sont des investissements risqués, mais ils permettent de constituer l’économie de demain», souligne Pascal Lagarde. Il ajoute que les liens avec le Koweït peuvent permettre aux start-up françaises de s’installer plus facilement dans les marchés du Moyen-Orient.
D’autres fonds bilatéraux à venir
Bpifrance a déjà noué un accord comparable avec la China Development Bank. Cette coopération, à l’œuvre depuis trois ans, vise à favoriser les échanges commerciaux entre les deux pays grâce à des investissements dans des PME françaises et chinoises. Un troisième fonds franco-chinois vient d’être créé, qui devrait atteindre 250 millions d’euros. Cette somme sera investie dans des start-up du digital (Big Data, Internet des objets, voiture connectée…).
En février 2014, la Caisse des dépôts et consignations avait aussi signé un accord avec le fonds souverain du Qatar pour que les deux pays investissent dans des PME françaises. Bpifrance est en contact avec d’autres pays non-européens pour mettre en place ce type de fonds bilatéraux. Les discussions avec le Brésil sont les plus avancées.
La société espagnole spécialiste de l’énergie éolienne Gamesa a reçu une commande visant au développement du premier parc éolien du Koweït. Deux autres projets sont également sur les rails, l’un en Turquie, l’autre à Chypre.
D’autres turbines attendues à Chypre et en Turquie
Selon un communiqué, Gamesa s’est engagé à développer un projet éolien de 10 mégawatts au Koweït. En Turquie, ce seront 52,5 mégawatts de capacité éolienne qui devront sortir de terre et 10 mégawatts à Chypre, soit un total de 72,5 mégawatts.
Au Koweït, Gamesa installera cinq turbines G97-2.0 MW. Une coentreprise formée par Elecnor et son partenaire local Alghanim est en charge de la gestion du projet, la mise en service du site devrait intervenir d’ici 2016.
En Turquie, Gamesa fournira et installera 40 MW pour Ado Enerji dans la région d’Akyurt (qui disposera de sept turbines G114-2.0 MW), de Konakpinari (sept turbines G114-2.0 MW) et Karacayir (six turbines G114-2.0 MW). La société espagnole assurera également les opérations courantes et le service de maintenance durant les cinq années de développement des projets.
Les turbines installées seront équipées de la technologie MaxPower, ce qui augmente leur capacité nominale de 2,0 MW à 2,1 MW. La production se retrouvera ainsi stimulée et atteindra 42 mégawatts.
Selon Gamesa, ces turbines seront fournies à partir du deuxième trimestre 2016, la date d’achèvement de l’installation est, quant à elle, prévue au cours du troisième trimestre de la même année.
Le fabricant espagnol devrait également assurer la fourniture en Turquie de turbines de modèle G114-2.5 MW, pour une capacité globale de 12,5 MW, à destination de la Kazanci Holding, qui les attend pour la finalisation du site éolien de Datça à compter du deuxième trimestre 2016 (l’installation commencera le trimestre suivant). Cette commande marquera notamment l’introduction de la nouvelle turbine G114-2.5 MW de Gamesa sur le marché.
A Chypre, Gamesa devra honorer la commande de cinq turbines G114-2.0 MW passée par le conglomérat local Aeoliki Akti. Le site de production éolienne se situera dans la région de Sanida et Kelaki, la livraison est attendue en 2016, pour une installation qui est censée commencer au troisième trimestre de la même année.
Le chasseur européen Eurofighter a remporté un succès commercial au Koweït, avec la vente de 28 appareils. C’est un revers à la fois diplomatique et commercial pour les États-Unis, pourtant un allié traditionnel de cet état du Golfe.
Le consortium européen Eurofighter a annoncé la vente au Koweït de 28 avions Typhoon, un camouflet pour son concurrent américain, le F-18 « Super Hornet » de l’Américain Boeing avec lequel il était en concurrence.
Boeing semblait en passe de l’emporter, mais le Koweït, qui cherche à moderniser ses forces aériennes, a préféré l’offre européenne, infligeant un échec commercial à Boeing et un camouflet diplomatique aux États-Unis.
Avant l’officialisation de la vente, une source proche du dossier aux États-Unis avait pourtant indiqué que le Koweït discutait en parallèle avec les deux constructeurs, laissant entendre que la commande finale pouvait comprendre à la fois des Super Hornet et des Eurofighter.
Le Britannique BAE Systems, qui fait partie des fabricants de cet avion, a relevé que « l’Etat du Koweït sera le troisième pays au Moyen-Orient à exploiter l’appareil ». Cette vente fait suite à la commande de 12 avions réalisée en décembre 2012 par le Sultanat d’Oman.
L’Eurofighter Typhoon a été lancé en 2003. Avant le contrat avec le Koweït, il avait été livré à sept clients (Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Espagne, Autriche, Arabie saoudite et Sultanat d’Oman).
Le plus gros programme militaire en Europe
Avec 559 avions vendus, Eurofighter Typhoon est le plus important programme d’équipement militaire en Europe. Il génère environ 100 000 emplois, répartis dans 400 entreprises. Mais il a peu de retombée dans l’hexagone, le France ayant choisi de s’engager seul dans la construction d’un avion concurrent, le Rafale de Dassault.
Ce succès commercial du chasseur européen vient après ceux qu’à déjà connu le Rafale en Égypte et au Qatar. Il montre que les constructeurs non-américains peuvent remporter des contrats importants, alors que les pays du Golfe semblent vouloir diversifier leurs approvisionnements.
La relation entre les pays du Golfe et les États-Unis s’est nettement refroidie, depuis quelques années, en particulier depuis que les États-Unis ont entrepris de renouer le dialogue avec l’Iran, ce qui a abouti à un accord sur le nucléaire, conclu en juillet dernier à Vienne.