L’économie d’Abu Dhabi est en plein essor avec de nouveaux projets dans le secteur du pétrole et du gaz, transformant l’émirat en un centre régional important des activités économiques et industrielles avec des fortes perspectives d’avenir.
‘’Abu Dhabi sera un grand marché avec l’achèvement de tous les projets antérieurs et un nouveau boom de projets dans le pétrole et le gaz,’’ affirme Muhammad Iqbal Khan, directeur général, DESCON, dans une interview en marge d’ADIPEC 2014.
Il affirme que la société renforce sa présence à Abu Dhabi, une plaque tournante régionale pour les activités économiques, et l’intention de se développer à Oman et en Irak. Il rappelle que la société a récemment achevé une plate-forme de construction à Abu Dhabi, ciblant des projets avec différents groupes d’Abu Dhabi National Oil Company (ADNOC).
Abu Dhabi Airports annonce une croissance de 24,8 pour cent du trafic passagers à l’Aéroport international d’Abu Dhabi (ADIA) au mois d’août. Un total de 1.920.934 passagers transitaient par l’aéroport en août 2014, contre 1.538.632 durant le même mois en 2013, tandis que le mouvement des aéronefs en août 2014 était également à la hausse pour atteindre 13 395 mouvements, soit une augmentation de 15,4 pour cent en comparaison des 11 608 mouvements en août 2013. L’activité cargo durant le mois d’août 2014 affiche un total de 66 215 tonnes, soit une augmentation de 9,9 pour cent par rapport à août 2013. Commentant ces chiffres, Ing. Ahmad Al Haddabi, chef des opérations à Abu Dhabi Airports, déclare : “Le mois d’août affiche une nouvelle croissance à deux chiffres du nombre de passagers passant par l’aéroport international d’Abu Dhabi.
Ce résultat s’explique par le retour des vacances des résidents et le début de la nouvelle année scolaire et académique.’’ ‘’Abu Dhabi accorde aussi la priorité au tourisme et à la promotion de l’émirat comme une plaque tournante de l’aviation avec un accès à plus de 90 destinations à travers le monde.” “Nous nous efforçons à améliorer nos services par le biais de diverses initiatives, y compris le programme de renforcement des capacités qui vise à développer les équipements actuels de l’aéroport et la capacité de faire face à l’augmentation du nombre de passagers.” En août 2014, les cinq grands itinéraires de l’aéroport international d’Abu Dhabi étaient Bangkok, Londres Heathrow, Doha, Manille, et Bahreïn, représentant 15 pour cent de tout le trafic.
Abu Dhabi Airports est une société anonyme publique en propriété exclusive du gouvernement d’Abu Dhabi. Elle a été constituée par décret en 2006 et forme le fer de lance du développement de l’infrastructure de l’aviation dans l’émirat. Depuis septembre 2006, Abu Dhabi Airports assumé la responsabilité de l’exploitation et de la gestion des aéroports internationaux d’Abou Dhabi et d’Al Ain.
Suhail bin Mohammed Faraj Faris Al Mazrouei, Ministre de l’Énergie, confirme des investissements par Abu National Oil Company Dabi (ADNOC) de 70milliards de dollars jusqu’ici pour développer des nouvelles réserves de pétrole et de gaz propulsant la capacité de production actuelle des Emirats à 3,5 millions de barils par jour d’ici 2017.
«Le projet gazier Shah est sur la bonne voie pour commencer la production en 2014. Développé par Al Hosn Gas, le projet est le premier du genre à traiter du gaz aigre. ADNOC développe également le champ de gaz sulfureux Bab, ce qui fera des Emirats Arabes Unis le premier pays de la région et du monde à mettre en œuvre ces gisements de gaz. L’Abu Dhabi Company for Onshore Oil Operations (ADCO) s’efforce d’augmenter sa capacité actuelle de 1,4 million de barils par jour (bpj) de pétrole à 1,8 million de barils par jour d’ici 2017, déclare le Ministre dans une interview avec l’Agence de Presse des Emirats, avant l’ouverture de l’Abu Dhabi International Petroleum Exhibition and Conference (ADIPEC).
Sur la façon dont les Emirats comptent répondre à la demande exponentielle de gaz requis par les projets de l’industrie, de l’eau et de l’électricité, Al Mazrouei affirme qu’ les Emirats Arabes Unis planifient une série de projets dans le cadre de sa stratégie nationale de diversification du mix énergétique
«Nous nous attendons à développer de nouveaux champs de gaz et de lancer de nouveaux projets d’importation de GNL. Ces projets comprennent l’attribution d’un contrat pour le projet de GNL à Fujaïrah d’ici la fin de 2014 ou au début 2015. Développé par Abu Dhabi Mubadala Petroleum Company (Mubadala), le projet est le plus grand de songenre dans la région et comprendra un terminal de stockage d’une capacité totale de 9 millions de tonnes par an (t / an) de GNL.
Répondant à une question au sujet de la menace éventuelle de l‘huile de schiste pour l’industrie du pétrole et du gaz conventionnel et en particulier pour les Etats membres de l’OPEP, le Ministre affirme : «Nous ne voyons aucune menace potentielle de l’utilisation de l’huile de schiste en tant que producteurs, étant donné le coût de production de cecombustible. Au contraire, nous pensons que ces nouvelles découvertes aideront à trouver un équilibre dans l’équation offre-demande et à parvenir à un juste prix en faveur des producteurs.» Sur la possibilité de l’importation par les Emirats de gaz de schiste des Etats-Unis pour satisfaire ses besoins en gaz, le Ministre de l’Energie déclare : «Les Emirats envisagent l’importation de gaz à partir de plusieurs marchés. Comme le gaz de schiste demeure une de nos options d’approvisionnement prometteuses, il pourrait constituer une proportion de notre facture d’importation de gaz dans les années à venir. »
Dubaï – L’économie des Emirats arabes unis, la deuxième du monde arabe, se remet à un rythme soutenu de la crise financière mondiale mais reste menacée par les prix bas du pétrole, a indiqué le Fonds monétaire international (FMI) mercredi.
Le redressement économique s’est poursuivi à un rythme solide, soutenu par la construction, la gestion logistique et l’hôtellerie, a rapporté une équipe du FMI après une visite dans ce riche émirat pétrolier du Golfe.
La croissance a été soutenue par les projets publics en cours à Abu Dhabi et la solidité du secteur des services, a-t-elle expliqué dans un communiqué.
Frappés de plein fouet par la crise financière de 2008, les Emirats, quatrième membre en importance de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), ont vu leur croissance chuter à une moyenne de 1,5% par an entre 2007 et 2011.
Le FMI, dans son dernier rapport sur l’économie mondiale fin octobre, a prédit une croisaance de 4,25% cette année pour les Emirats.
La baisse des cours de brut, si elle se poursuit, aura un impact significatif sur les revenus, a mis en garde l’équipe du FMI tout en soulignant que les Emirats avaient une marge de manoeuvre budgétaire suffisante pour en minimiser les retombées.
Elle s’est félicitée de la stabilité des prix de l’immobilier à Dubaï et de la poursuite du remboursement des dettes par cet émirat et les entités qui lui sont liées.
En novembre 2009, Dubaï avait fait trembler les places financières internationales en demandant un moratoire sur la dette de son groupe Dubai World qui s’élevait à 26 milliards de dollars.
Il a remboursé ou restructuré ces dernières années des milliards de dollars de dettes à la faveur d’une reprise rapide de l’activité économique.
En mars, Dubaï avait réussi également à obtenir du riche émirat pétrolier voisin d’Abou Dhabi et de la Banque centrale des Emirats le rééchelonnement pour cinq années supplémentaires de prêts de 20 milliards de dollars accordés en 2009.
Dubaï a des dettes de 36,5 milliards de dollars arrivant à maturité en 2014, y compris celles qui viennent d’être rééchelonnées par Abou Dhabi, selon des chiffres publiés l’année dernière.
Dubaï voit toujours plus haut, la ville a présenté son projet « The Lagoons » qui intègrera les tours jumelles les plus élevées de la planète, à en croire la municipalité.
Les Twin Towers de Dubaï vont « définir un nouvel horizon de la ville », même si à ce jour aucun architecte n’a encore été annoncé pour réaliser ce projet pharaonique.
Ces tours à usage mixte s’intègreront au programme « The Lagoons », qui se présente comme « une ville d’avenir » comprenant des tours résidentielles de 40 étages conçues par Emaar Properties et Dubai Holding. Ce concept s’intègrera à un projet plus large appelé « Dubai Creek Harbour ».
Sur près de 6 millions de mètres carrés, « The Lagoons » disposera de son propre système de transports intégrés, de zones à l’écosystème protégé et de parcs, mais aussi de luxueux appartements en front de mer, les « Dubai Creek Residences ».
« Dubai Creek Harbour » et « The Lagoons » seront aussi doté d’infrastructures culturelles, de centres de soins médicaux et de centres commerciaux.
La réservation d’appartements des résidences « Dubai Creek » débutera le 1er novembre prochain à Dubaï, Abu Dhabi, Londres et Moscou.
Aucune date de construction n’a cependant été annoncée pour les tours jumelles.
Le PIB des Emirats Arabes Unis devrait croître de 4,2% en 2014 et de 4,5% en 2015, tandis que les exportations du pays devraient augmenter de 6% en 2014, selon un rapport publié par Euler Hermes, leader de l’assurance-crédit et sponsor principal du 2e Sommet mondial de l’Assurance à Dubaï du 27 au 29 octobre. Depuis 2007, Euler Hermes est présent dans les Emirats en partenariat avec Alliance Assurance.
“Les Emirats réalisaient en 2013 des exportations totales de 379 milliards de dollars et ses exportations devraient croître de 6% en 2014, bénéficiant de la demande croissante de l’Asie-notamment en Inde, à Singapour, à Taiwan et en Thaïlande,’’ déclare Mahan Bolourchi, CEO de Euler Hermes pour les pays du CCG.
“L’économie des Emirats, la deuxième économie du monde arabe après l’Arabie Saoudite et la plus diversifiée au Moyen-Orient, poursuit sur une trajectoire de croissance. La croissance économique est prévue d’atteindre 4,2% en 2014 et environ 4,5% dans les prochaines années.’’ Il constate néanmoins que les petites et moyennes entreprises sont particulièrement à risque en raison d’une assisse financière limitée. Les PME doivent prendre des crédits à court terme pour répondre aux besoins de flux de trésorerie, et ils ont aussi un accès limité au financement et à taux d’intérêt très coûteux. PME font également face à des risques de retard de paiement, de problèmes de gestion à risques, et d’un accès limité à l’information fiable.
Bolourchi souligne l’importance des conséquences financières des dettes impayées et de l’assurance-crédit dans l’économie. “Une perte ou un événement de non-paiement peuvent avoir un impact dévastateur sur les bénéfices de l’entreprise. Selon les marges bénéficiaires, les ventes supplémentaires nécessaires pour compenser la perte ralentissent considérablement la croissance future.”
Dubai Investments Park, DIP, continu de jouer un rôle central dans l’essor industriel des Emirats Arabes Unis, en attirant plus de 3500 entreprises à travers un large éventail de secteurs au cours des 17 dernières années.
Omar Al Mesmar, directeur général de la DIP, déclare : «Dubai Investments Park a été le pionnier du modèle de développement de la communauté avec des concepts d’affaires et résidentiels conçus pour attirer de nouvelles entreprises et industries. Aujourd’hui, nous sommes fiers d’attirer plus de 3.500 entreprises de différents secteurs. » “DIP est le parc d’affaires le plus prisé dans la région et nous fournissons aux investisseurs et fabricants le terreau idéal avec le meilleur et le plus avancé des infrastructures. Le nombre d’unités industrielles et des usines dans DIP est en croissance constante et nous avons également assisté à une demande accrue dans nos entrepôts. Notre proximité du site Expo 2020 alimente également la demande d’espace.”. Né d’une vision avant-gardiste de Dubai Investment, DIP est aujourd’hui une véritable ville-dans-un-ville, avec plus de 30 immeubles de bureaux, 25 salles d’exposition, cinq écoles, trois hôtels et 292 établissements résidentiels. DIP offre une infrastructure inégalée, des installations modernes et des services de qualité pour un grand nombre d’industries, et d’activités liées à la recherche, la distribution et la logistique selon l’Agence de Presse des Emirats, WAM
Le secteur immobilier de Dubaï se prépare à créer davantage de croissance dans les prochaines années, alors que les experts de l’industrie affirment que les fondamentaux du marché immobilier de l’émirat demeurent plus forts que jamais. Real Events, la nouvelle société spécialisée dans la gestion d’événements dans les Emirats et la région du Golfe, organise dès lors le 15 et 16 octobre la première édition de «Dubai Real Estate B2B », une conférence qui vise à connecter les investisseurs potentiels avec les leaders du secteur dans l’émirat. “Ce sont vraiment des moments excitants pour l’industrie de l’immobilier de Dubaï, qui continue à faire preuve de son dynamisme avec un grand nombre de projets actuellement en cours,’’ déclare Julia Zajak, directeur général, Real Events. ‘’La conférence vise à donner aux investisseurs potentiels les informations nécessaires pour entrer sur le marché de l’immobilier de l’émirat et l’événement servira de lieu de référence pour aider les courtiers internationaux et locaux et les fournisseurs de prêts hypothécaires et les banques pour les non-résidents.’’ Selon Real Events, la conférence sera suivie par des responsables gouvernementaux de haut niveau et mettra en vedette 15 participants des Emirats Arabes Unis et 30 stands de représentants du secteur. Le programme comporte également des discussions et des tables rondes sur des questions importantes de l’industrie, tels les mesures réglementaires mises en pratique récemment, les questions sur les frais de courtage, les contrats de location, l’enregistrement et la certification, l’évaluation du marché immobilier de Dubaï pour 2015 et au-delà, la gestion de patrimoine et la fiscalité zéro. Dubai Real Estate Confeence B2B accueillera plus de 250 participants en provenance de Russie, Royaume-Uni, l’Inde, le Kazakhstan, Etats-Unis d’Amérique, le Pakistan et l’Afrique. Un des faits saillants de l’événement sera une visite guidée de certains des développements actuels de l’émirat et des rencontres avec les développeurs.
Le petit émirat enchaîne les opérations boursières. Son ambition : devenir une passerelle vers l’Afrique et les pays émergents.
Jamais la place financière de Dubaï n’avait connu une telle effervescence depuis 2009. Le 21 septembre, Agricultural Bank of China, l’un des plus importants groupes de l’empire du Milieu, a coté au Nasdaq Dubai un emprunt obligataire d’un montant de 163 millions de dollars (127 millions d’euros). Une première au Moyen-Orient pour un groupe chinois.
Quelques jours plus tard, le 2 octobre, Dubai Financial Market (DFM), l’autre Bourse, la plus importante de la cité-État, accueillait sa plus substantielle introduction des cinq dernières années. Le groupe immobilier Emaar Properties, présent au Maroc, en Égypte et en Tunisie et qui détient le gigantesque Dubai Mall, a ouvert via une offre publique initiale (IPO) le capital de sa filiale Emaar Malls Group (EMG), promoteur de centres commerciaux.
Nouvelle place refuge, la cité-État attire de plus en plus de fonds asiatiques et russes.
L’opération, pilotée par de grandes banques d’affaires internationales comme Bank of America Merrill Lynch ou JP Morgan, est estimée à 1,6 milliard de dollars et porte sur la cession de 15,4 % du capital à un prix initial de 2,90 dirhams (0,62 euro) l’action. Elle a été sursouscrite 30 fois par les investisseurs institutionnels et 20 fois par ceux du privé. Un franc succès qui reflète le regain d’intérêt pour Dubaï.
Panique
On est donc bien loin du crash financier qui avait ébranlé la cité-État des Émirats arabes unis fin 2009, quand, lourdement endetté (au moins 100 milliards de dollars), Dubaï, qui développait alors des projets touristiques pharaoniques, s’était retrouvé au bord de la faillite. Il avait dû faire appel à Abou Dhabi pour se renflouer à coups de milliards de dollars.
À l’époque, les principales compagnies dubaïotes (notamment Emaar Properties et Nakheel, promoteur de l’île artificielle en forme de palmier) étaient au bord du gouffre financier. Dubai World, l’un des holdings d’investissement de l’émirat et maison mère de Nakheel mais aussi de DP World (qui exploite le port de Dakar), avait provoqué la panique sur les places financières de la région en annonçant qu’il était dans l’incapacité d’honorer l’échéance d’une dette de 3,5 milliards de dollars et qu’il avait besoin d’un moratoire de six mois.
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Près de cinq ans plus tard, ces grandes sociétés (surtout Emaar Properties et Nakheel) se sont redressées grâce à de douloureux plans de restructuration. Entre-temps, les prix de l’immobilier, qui avaient dégringolé de 60 % en 2009, ont repris de la vigueur. Sur la seule année 2013, ils ont augmenté de près de 40 %, se rapprochant de leur niveau d’avant la crise.
« Les projets immobiliers et la construction sont repartis. Le Mall of the World, projet de centre commercial géant estimé à 2,5 milliards de dollars, devrait démarrer en 2015 », note Hervé de Villechabrolle, directeur exécutif chargé des marchés émergents et des fusions et acquisitions chez le cabinet EY à Dubaï. Encouragé par cette reprise, Nakheel n’exclut pas d’ouvrir lui aussi son capital sur une Bourse de l’émirat pour lever des capitaux nécessaires à son développement.
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En attendant, Dubai International Financial Centre (DIFC), qui gère la place financière de l’émirat, prépare un emprunt obligataire islamique. Via cette opération sukuk, attendue dans les prochaines semaines, il compte lever environ 700 millions de dollars pour rembourser sa dette bancaire (670 millions de dollars) et financer son développement. Objectif : s’imposer définitivement comme la plaque tournante régionale du commerce et de la finance.
Près de dix ans après sa création, DIFC, un hub consacré aux entreprises opérant dans les domaines de la finance, de l’assurance mais aussi des cabinets internationaux de conseil et d’audit, veut attirer davantage de sociétés. Alors qu’il en accueille aujourd’hui plus de 1 000, ses dirigeants tablent sur une augmentation de 50 % sur trois ans.
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Hub
Surtout, et c’est une nouveauté, la place veut devenir une « passerelle » vers l’Afrique, selon les termes de son gouverneur, Essa Kazim, repris par le Financial Times.
En effet, « à l’instar de la Suisse en Europe, Dubaï est en train de devenir une place refuge dans la région du Golfe, soutient un financier basé à Abou Dhabi. Et il attire de plus en plus de fonds asiatiques ou russes en quête d’opportunités sur les marchés émergents, y compris en Afrique ». D’après le dirigeant de DIFC, de nouvelles entreprises et banques chinoises chercheraient à s’installer à Dubaï pour y mener leurs opérations vers les pays riches en ressources naturelles, sur le continent et au Moyen-Orient.
La croissance économique dans les Emirats et les pays du Golfe est sur la bonne voie et restera forte en 2014 et 2015 alors que la plupart des autres pays arabes sont confrontés à une croissance plus faible, déclare le Fonds monétaire international (FMI).
Dans ses Perspectives de l’économie mondiale, le FMI déclare que la croissance dans les six pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) devrait être en moyenne de 4,5 pour cent en 2014 et 2015. La croissance dans les Emirats devrait atteindre 4,8 pour cent en 2014 et 4,5 pour cent en 2015.