La chute des cours du pétrole contraint l’Arabie Saoudite à diversifier son économie. Riyad a annoncé la création d’une place financière dédiée aux petites et moyennes entreprises. La Bourse saoudienne a annoncé un projet de création l’an prochain d’un marché dédié aux petites et moyennes entreprises (PME) afin d’encourager l’émergence de ce type de sociétés dans une économie en cours de restructuration. Lire la suite « L’Arabie Saoudite va créer une place financière dédiée aux petites et moyennes entreprises »
Le décès de la célèbre architecte Zaha Hadid a suscité une grande tristesse dans le monde entier, mais son héritage au Qatar continue de se développer grâce à l’avancée des travaux du stade Al Wakrah. À 15 kilomètres au sud de Doha, le chantier suit son cours. Les tribunes commencent à sortir de terre et la désignation du principal maître d’œuvre va permettre de débuter le gros œuvre. Lire la suite « Le stade Al Wakrah, au Qatar, perd son arhitecte »
Spie, via sa filiale Spie Oil & Gas Services, vient de se voir attribuer pour la troisième fois consécutive par Qatar Petroleum, le contrat portant sur l’exploitation et la maintenance du « Common Seawater Facility » du complexe industriel de Ras Laffan au Qatar.
Ce contrat d’une durée de cinq ans, remporté par Spie Oil & Gas Services Middle East LLC, filiale de Spie Oil & Gas Services, porte sur le déploiement de personnels dédiés et la mise à disposition de l’ensemble des équipements nécessaires (outils, véhicules), ainsi que du support opérationnel et des services d’assistance pour l’exploitation et la maintenance de tous les équipements et installations du « Common Seawater Facility » (CSF) du complexe industriel de Ras Laffan. Initiées le 1er avril dernier, les prestations, couvrent toutes les zones du complexe industriel de Ras Laffan.
Qatar Petroleum (QP) sera chargée de la gestion des matériaux, de l’ingénierie et de la planification de la maintenance et assurera la supervision sur site.
SIGFOX, premier fournisseur d’un service de communication mondial dédié à l’Internet des Objets (IoT), et Omantel, premier opérateur de télécommunications du Sultanat d’Oman, annoncent leur partenariat visant à étendre le réseau mondial SIGFOX en Oman. En tant qu’opérateur du réseau SIGFOX (SIGFOX Network Operator™ – SNO), Omantel sera en charge du déploiement du réseau à l’échelle nationale et de la commercialisation de l’offre de connectivité de SIGFOX dans le Sultanat. Lire la suite « Omantel, principal opérateur télécom du Sultanat d’Oman »
Un policier a été tué et deux autres gravement blessés samedi dans un attentat au cocktail Molotov contre une voiture de police dans la ville chiite de Karbabad, à Bahreïn. Le ministère de l’intérieur évoque une “attaque terroriste”. La petite ville située à l’ouest de la capitale Manama a été bouclée par la police dans les heures qui ont suivi l’attaque. Lire la suite « Un policier meurt à Bahreïn »
Les relations entre l’Arabie Saoudite et les États-Unis pourraient changer du tout au tout au cours des prochaines semaines. Marie-Christine Bozon parle d’un changement potentiellement historique. Voici ses explications. L’Arabie Saoudite et les États-Unis entretiennent des liens étroits depuis des décennies. Mais voilà que le royaume saoudien menace les États-Unis de vendre pour 750 milliards de dollars en bons du Trésor américain, soit la dette américaine, si les 28 pages censurées du rapport de la commission d’enquête des attentats du 11 septembre 2001 sont finalement publiées. Lire la suite « Tensions entre l’Arabie Saoudite et les États-Unis »
Les discussions de Doha entre pays producteurs de pétrole se sont achevées dimanche sans accord sur un « gel » de la production. L’Arabie saoudite exige que l’Iran, absent des négociations, se joigne au mouvement.Au terme de cinq heures de discussion tendue, les ministres du Pétrole ont annoncé qu’aucun accord n’avait été trouvé. Lire la suite « Discussions au Qatar entre pays producteurs de pétrole »
Le ministre Stéphane Dion a décidé d’honorer le contrat de véhicules blindés qui lie le Canada et l’Arabie saoudite. À court terme, ses arguments sont valables. La question de la relation à plus long terme entre le Canada et l’Arabie saoudite demeure cependant un problème. L’obtention du visa n’est, cependant, pas un problème entre les deux pays. Lire la suite « Relations entre le Canada et l’Arabie saoudite »
Désormais en vente, la question du futur repreneur de l’Olympique de Marseille est sur toutes les lèvres. L’économiste Bastien Drut estime que celui-ci pourrait venir d’Asie et de Chine plus particulièrement.
Dans une région où les individus sont définis par leur ascendance,les Saoud souffrent d’un grave handicap: ils n’appartiennent pas à la tribu de Mohamed (saw). Salmane ben Abdelaziz ben Abderrahman ben Fayçal ben Turki ben Abdallah ben Mohammed al-Saoud. Pour le roi d’Arabie comme pour tous les Saoudiens, la filiation est une réalité essentielle. D’où l’emploi systématique du mot «ben», «fils de», pour désigner quelqu’un. Un usage fréquemment répété pour ajouter à la mention du père celle du grand-père, de l’arrière grand-père et ainsi de suite sur d’innombrables générations. Or, la famille régnante des Al-Saoud souffre d’un sérieux handicap à cet égard, rapporte un épais ouvrage paru en ce début d’année sous la plume de Jacques-Jocelyn Paul, «Arabie saoudite – L’incontournable»: elle n’appartient pas au lignage le plus noble.
«Le monde arabe est un monde du sang, explique sous couvert d’anonymat un Occidental établi de longue date dans le royaume. Les individus doivent largement leur rang à leur généalogie. Au sommet figurent les descendants des deux ancêtres mythiques Adnan et Qahtan. Suivent ceux qui ne peuvent pas revendiquer une telle origine. Ferment enfin la marche les descendants d’esclaves. Et le processus ne s’arrête pas là: ces catégories sont à leur tour subdivisées en filiations de plus en plus fines mais jamais anodines.»
La peur des mésalliances
Les grandes familles du royaume craignent les mésalliances. Lorsqu’elles marient l’une de leurs filles, elles s’assurent de la qualité du futur époux en le conviant à réciter le nom de ses aïeux au cours d’une «réunion solennelle entre hommes». Et tricher s’avère difficile. Les Saoudiens ont la mémoire longue. Il y a quelques années à Riyad, un grand homme d’affaires, plurimilliardaire, s’est cru malin d’inviter un membre de la famille royale à son domicile et de laisser sur l’un de ses murs un arbre généaologique trafiqué. A la fin du repas, le prince s’est tourné vers son aide de camp pour lui demander de commenter le dessin. «Nous savons tous qu’il est faux, s’est gaussé l’homme à haute voix. Puisque notre hôte est descendant d’esclave!»
Plus un individu s’approche du sommet et plus il doit émaner d’une lignée prestigieuse. Qui aspire aux plus hautes fonctions politiques et religieuses est ainsi censé procéder de la plus noble de toute: celle des Qoreishites (les descendants de Qoreish), la tribu de Mohamed (saw). Un propos rapporté du prophète, un hadîth, l’affirme sans ambiguïté, en réservant le califat à ses membres, «même s’il ne reste que deux personnes sur terre». Et trois des quatre écoles juridiques de l’islam l’ont confirmé par la suite sans discontinuer, siècle après siècle.