Le premier ministre du Québec, Jean Charest, était pour la première fois en visite officielle au Brésil, mi-avril, pour diriger une mission économique. Accompagné par le ministre du Développement économique, Sam Haddad et d’une délégation d’une cinquantaine d’entreprises québécoises, le premier ministre a réaffirmé l’importance du Brésil sur l’échiquier mondial et la volonté du gouvernement québécois de développer des relations commerciales entre les deux pays. Lire la suite « Investissements du Québec au Brésil »
Le Niger, 4e producteur d’uranium au monde, reste l’un pays les plus pauvres de la planète. La faute à la France dont le président socialiste a, à plusieurs reprises, promis au peuple nigérien de tirer davantage de revenus de sa richesse…Oxfam, une ONG qui compte dans le monde, dénonce un partenariat déséquilibré entre Areva et le Niger, où le géant du nucléaire français extrait près de 40% de son uranium. Alors que les deux pays renégocient le contrat les liant et qui a été toujours marqué par le principe de l’échange inégal, Oxfam estime qu’hormis quelques concessions de forme, le nouveau contrat sera très défavorable à ce pays africain parmi les plus pauvres. Dans son rapport publié vendredi sous le titre explicite : “Areva au Niger : à qui profite l’uranium”, l’ONG illustre l’échange Paris-Niamey par ce constat fort explicite : “En France, une ampoule sur trois est éclairée grâce à l’uranium nigérien.
Au Niger, près de 90% de la population n’a pas accès à l’électricité”. Ce qui en dit long sur un rapport, d’où qu’on l’examine, de type ouvertement néocolonialiste. Oxfam, pour ceux qui n’en sont pas convaincus, poursuit le jeu des comparaisons chiffrées : le chiffre d’affaires d’Areva en 2012 est quatre fois et demi supérieur au budget de l’Etat nigérien (9 milliards d’euros contre 2)! Sans compter le pillage systématique de cette première richesse du peuple nigérien, frappé de famines de façon cyclique. Entre 1971 et 2010, Areva et ses ancêtres, le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et la Cogema, ont extrait 114 346 tonnes d’uranium du Niger. Des chiffres irréfutables, disponibles chez l’Association nucléaire mondiale. Et durant ce pillage systématique, l’État nigérien n’aurait touché qu’au mieux 500 millions d’euros. Des clopinettes, à peine 13% de la valeur de ses exportations totales estimées à 3,5 milliards d’euros, selon une étude de l’ONG néerlandaise Somo. Non seulement Areva paye au- dessous de sa valeur l’uranium qu’elle exploite, par ailleurs, en violation avec les règles élémentaires de la sauvegarde écologique, mais elle s’est octroyée d’importantes exonérations de droits de douane, de TVA et de taxes sur les carburants, avec cela va de soi tout le poids des autorités françaises. Pour arracher les avantages, Areva recourt au service des officiels de la France mais pour justifier son exploitation, elle met en avant le marché. Or, à ce niveau, le prix de l’uranium a flambé, tout le monde le sait. Quoiqu’il en soit, Niamey à qui Paris jure depuis Nicolas Sarkozy de devenir “un modèle de probité”, sait à quoi s’en tenir et cherche à se sortir de la tenaille française. Une concession minière d’importance a d’ores et déjà été attribuée à la Chine et a engagé un bras de fer avec Areva dont le contrat d’exploitation de l’uranium nigérien arrive à terme au 31 décembre 2013.
Cette entreprise, parmi les derniers fleurons de l’économie française, compte sur François Hollande d’autant que l’État français en est actionnaire à plus de 80%. Pour le moment, les discussions, selon des sources de Niamey, ne se déroulent pas dans la transparence et l’équité promis par la présidence française. Tandis que Paris persiste à mettre en avant les relations “historiques”, Niamey rappelle que c’est tout le développement du Niger qui est en jeu, l’uranium représentait plus de 70% des exportations du pays (2010), mais à peine 5,8% de son PIB. Le Niger, dernier État au monde en terme d’indice de développement humain, selon l’ONU, a cruellement besoin de ressources, avait rappelé implicitement son président lors de la libération récente de quatre otages français enlevés par Aqmi et qui travaillaient sur un complexe d’Areva à Arlit.
Des tribus, des milices ou des membres de la minorité berbère se sont emparés depuis l’été de la majorité des ports et gisements pétroliers de Libye pour faire valoir leurs droits ou réclamer un meilleur salaire, ajoutant au chaos consécutif à la chute de Mouammar Kadhafi en 2011.
Selon le ministre de l’Economie Moustafa Abou Fanas, le pays a perdu près de 8 milliards de dinars (4,8 milliards d’euros) de revenus pétroliers.
La compagnie publique d’électricité National Oil Corp (NOC) a déclaré que la capacité de production d’électricité dans l’ouest du pays était affectée par le blocage, par des membres de la communauté amazigh, des installations gazières et pétrolières de Mellitah depuis deux semaines.
Depuis la chute de Mouammar Kadhafi, tué en octobre 2011, la communauté amazigh exige que la langue berbère soit reconnue dans la future Constitution. (voir ) (Ulf Laessing, Ghaith Shennib; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)
Source: lexpansion.lexpress.fr
Le Maroc a officiellement lancé vendredi les travaux de construction de son parc solaire de Ouarzazate, point de départ d’un ambitieux programme qui doit permettre au royaume de s’imposer comme une place forte en matière de production d’énergies renouvelables à l’horizon 2020.
ALGER – La crise économique qui secoue certains pays européens constitue pour l’Algérie une « opportunité » pour acquérir des actifs dans certaines entreprises, en difficultés financières, pour aller investir à l’international, a estimé mercredi à Alger l’expert M. Mohamed Hachemaoui. »C’est le moment pour les Algériens de racheter ces actifs », a déclaré M. Hachemaoui au cours d’une conférence débat sur les dimensions économiques et sociales de la loi de finances 2013 qu’il a animée à l’Université d’Alger. Lire la suite « La crise économique mondiale, une opportunité pour l’Algérie »
Le forum s’est poursuivi, dans l’après-midi d’hier, sous forme de rencontres B2B entre entrepreneurs italiens et algériens afin d’examiner les différents domaines de partenariat dans les filières industrielles.
D’importants contrats de partenariat seront signés avec de grandes firmes italiennes dans les semaines à venir, selon le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l’investissement. Invoquant une obligation de confidentialité indispensable au stade actuel des négociations, Amara Benyounès, qui s’exprimait lors du Forum algéro-italien ouvert hier à Alger, n’a pas jugé opportun de divulguer les détails des accords qui seront signés prochainement ni les activités qu’ils devront englober.
Le ministre s’est contenté de dire que les investissements attendus sont susceptibles d’impulser une bonne dynamique à l’industrie. Lors de son allocution d’ouverture, M. Benyounès a estimé qu’il est indispensable que la règle des 51/49% de partage des actions régissant les investissements étrangers soit le socle de tous les partenariats engagés, soulignant qu’«en dehors de cette règle, le gouvernement est ouvert à toute proposition». Il souhaite aussi que les prochains investissements soient «productifs, assurent un management de qualité, un transfert de technologie et dépassent le volet strictement commercial». Lire la suite sur El Watan…
Le premier Salon de l’investissement et de l’entreprenariat France-Algérie (siefa) se tiendra du 13 au 15 mars 2014 au Centre des nouvelles industries et technologies (Cnit) à Paris, en présence d’une centaine de chefs d’entreprises de France et d’Algérie, a-t-on appris vendredi auprès des organisateurs.
Plus d’une centaine d’exposants et autant d’experts sont attendus pour cet événement économique, a indiqué à l’APS Christian Zabat, directeur de la société « Entre les deux rives », précisant que ce salon qui a pour vocation de soutenir les projets d’investissement et d’entrepreneuriat entre la France et l’Algérie, se veut également le premier rendez-vous des différents porteurs de projets, publics et privés, des deux pays.
’’Notre souci, à travers cet événement est par conséquent d’informer et de mettre en contact investisseurs et entrepreneurs avec des institutions publiques, des partenaires privés, des experts et des conseils des deux pays’’, a-t-il dit.
Au regard de toutes les potentialités existantes et à venir qu’offre le marché algérien dans les transports, le BTP, l’agroalimentaire, l’industrie, l’économie verte et tenant compte des énergies entrepreneuriales qu’elles offrent, ce salon serait un ’’accélérateur de mise en relation du vivier de la communauté franco-algérienne, importante en France, a-t-il estimé. Lire la suite sur El Watan…
3/4 des eurodéputés ont voté en faveur d’un siège unique. Selon eux, le coût de la transhumance mensuelle des eurodéputés et des fonctionnaires est intolérable, tant au niveau économique qu’écologique. D’autant plus que le siège strasbourgeois reste inoccupé 317 jours par an. C’est ce qu’explique l’un des auteurs du rapport adopté ce mercredi.
« Aujourd’hui, c’est un grand jour si vous payez des impôt en Europe, parce qu’avec cet accord vous allez économiser plus d’un milliard d’Euros sur sept ans, détaille Ashley Fox, eurodéputé conservateur britannique. Et cet accord va également permettre de réduire, de plusieurs milliers de tonnes, les émissions de CO2. »
En 1999, le traité d’Amsterdam fixe officiellement le siège du Parlement européen à Strasbourg. Pour les « pro-Strasbourg », la capitale alsacienne incarne l’histoire de la construction européenne et est le symbole d’un continent qui a gagné la paix.
« Où doit être le siège du Parlement, s’exclame l’alsacienne Sandrine Bélier, eurodéputé française du groupe Europe Ecologie-les Verts ? Mais le siège du Parlement est à Strasbourg, c’est fixé par nos traités. Et la question n’a pas à se poser aujourd’hui, on sait où est le siège du Parlement européen. »
Le travail du Parlement est en fait divisé entre Strasbourg, Luxembourg et Bruxelles. Les eurodéputés se réunissent à Bruxelles pour les commissions et les sessions plénières additionnelles. Le siège du Secrétariat général du Parlement européen est, quant à lui, installé à Luxembourg.
Karen Hudes a travaillé plus de 20 ans dans le département juridique de la Banque mondiale. Mise à la porte suite à ses rapports concernant de nombreux cas de corruptions, elle nous explique, dans cette interview, comment s’articule le système financier mondial.
Les statistiques sur l’investissement, et particulièrement l’investissement étranger, en Algérie communiquées régulièrement par l’ANDI ont pris un cours nettement triomphaliste depuis près de 18 mois.
Le directeur général de l’ANDI, Abdelkrim Mansouri vient de récidiver en annonçant hier que le montant des investissements directs étrangers (IDE) enregistré par l’Algérie au cours du premier semestre 2013 a atteint le montant record de 2,280 milliards d’euros, soit cinq fois plus que pour l’ensemble de l’année 2012. Au total, 31 projets ont été inscrits durant les six premiers mois de 2013 contre 17 en 2012. A peine inscrits ,ces projets ont déjà permis la création de 7.385 emplois, a précisé ce responsable au cours d’une conférence de presse sur les IDE animée avec le délégué général du réseau Anima (Associations des agences d’investissement de la Méditerranée), Emmanuel Noutary.
Des bilans fortement critiqués
Notons que de nombreux spécialistes critiquent fortement la méthodologie adoptée par l’Andi en soulignant qu’il s’agit seulement, ce que M.Mansouri omet régulièrement de préciser, d’ « intentions d’investissement » ce qui explique le décalage constaté ces dernières années entre les investissements effectivement réalisés et les annonces de cette agence .
Selon les prévisions de l’ANDI, les IDE atteindront 3 milliards d’euros en 2013, en raison notamment de la mise en oeuvre effective de “l’ambition industrielle, du lancement en 2014 des programmes de développement des entreprises publiques en partenariat avec les entreprises étrangères dans diverses secteurs industriels, et de la poursuite du processus de facilitation et de simplification de l’acte d’investir, notamment par des mesures d’encouragement prévues dans la loi de Finances pour 2014″, a fait savoir M. Mansouri.
“L’Algérie reçoit de plus en plus de projets d’investissements très conséquents par leur taille et leurs montants”, a encore ajouté le DG de l’ANDI, soulignant que ces résultats sont le reflet des conditions d’attractivité réunies par l’Algérie, notamment la stabilité politique et institutionnelle, la stabilité et la solidité du cadre macro-économique, le renforcement des infrastructures de base ainsi que les aides publiques conséquentes accordées par le gouvernement comme le financement, les exonérations fiscales, douanières.