Vous devez vous rappeler sans doute le débat et même la polémique du début de l’année 2012 sur ce que les uns (en gros les milieux patronaux et certains experts) ont appelé une dévaluation et les autres (la Banque d’Algérie et certains économistes) une dépréciation. Au-delà de la querelle sémantique, le fait est que le dinar avait perdu 10% de sa valeur par rapport aux deux grandes devises de référence, l’euro et le dollar. En réalité, la polémique était fondée sur le paradoxe que le dinar perdait une valeur d’un pourcentage égal sur ces deux devises, alors que les taux de change réciproques de ces dernières avaient significativement varié. Il faut indiquer qu’il y a d’autres mécanismes de gestion du taux de change dont celui du taux de change multiple que le Fonds monétaire international (FMI) n’aime pas beaucoup. L’Iran qui l’a utilisé pour enrayer son inflation à deux chiffres n’a pas obtenu de résultats significatifs. Lire la suite « Taux de change du dinar et inflation en Algérie »
Au-delà de l’analyse factuelle sur la nécessité d’améliorer “l’urbanisme commercial” et celle de réduire les activités informelles visibles, c’est notre système commercial dans son ensemble qu’il faudra réformer car il est fait lui aussi de bric et de broc, à l’instar d’une partie de l’économie algérienne hors hydrocarbures. C’est d’ailleurs à juste titre que le gouverneur de la Banque d’Algérie indiquait récemment, dans sa communication à l’Assemblée nationale populaire (APN), qu’une grande partie de l’inflation était due à un facteur endogène, celui de l’inefficience et de la spéculation observables à grande échelle dans notre système commercial. On aurait dû mettre à profit cette période de transition vers une économie productive hors hydrocarbures pour organiser d’abord nos marchés. Ce chantier de l’organisation et de la régulation des marchés aurait même dû avoir la priorité dans le programme des réformes. Lire la suite « Système commercial en Algérie »
Avec 9% au moins de croissance annuelle, le secteur du BTPH portera le premier, à coup sûr, la démarche de diversification de l’économie algérienne. Cela est repérable dès à présent dans le pourcentage de sa contribution au PIB. Ce constat demeure valable quand bien même l’agriculture a déjà entamé son redressement et sa croissance en attendant qu’elle soit suivie du secteur industriel dont on a enfin décidé de stopper la dérive. Nous allons voir pourquoi cette avance du BTPH est structurelle et comment alors en consolider durablement la croissance. Le BTPH fait cette course en tête pour deux raisons essentielles qui Lire la suite « BTPH algérien »
Une fois n’est pas coutume. Cette fois pour introduire le sujet sur le bilan annuel économique et social 2012, rompons un l’instant avec la sinistrose, en commençant par deux bonnes nouvelles. Le FMI a classé l’Algérie pays le moins endetté des vingt pays du Moyen Orient et Afrique du Nord (MENA) dans son rapport 2012 sur les perspectives économiques de la région MENA. Ce n’est pas rien quand on sait que les productions d’hydrocarbures des pays du Golfe sont autrement plus importantes que la nôtre (4 à 10 fois) et leur population plus modeste pour les uns (Arabie Saoudite) et négligeables pour d’autres (Qatar). Deuxième chiffre encourageant : l’Algérie boucle l’année 2012 en étant dans le top 20 du classement FIFA des nations en foot- ball. Mais c’est tout ; car le reste de nos classements internationaux (corruption, climat des affaires) est médiocre hormis l’indice du développement humain (IDH) pour lequel l’Algérie est positionnée au milieu du tableau (96e sur 187 pays). Tout l’intérêt d’un bilan annuel est de savoir si l’action datée des pouvoirs publics et des partenaires sociaux a été de nature à inverser les tendances négatives mesurées notamment par les classements internationaux ou à l’inverse en a consolidé le trend. Revue de quelques faits saillants
D’abord un dernier mot sur la sphère monétaire et financière. Le bon classement en matière de dette extérieure que j’ai donné doit être relativisé par un autre indicateur. Il s’agit de l’augmentation de la dette intérieure qui est passée de 20% du PIB en 2009 à 25,7% en 2010 (source : CIA World fact book du 1er janvier 2011). Il sera intéressant de voir les chiffes de 2011 et 2012 surtout lorsqu’ils seront corrélés à ceux de l’évolution préoccupante de l’inflation en 2012. Affaire à suivre d’autant que la Banque d’Algérie, par la voix de son gouverneur, nous promet le recul de cette dernière en 2013. Dans la sphère réelle, les résultats ont encore été contrastés cette année. Si les secteurs du BTPH et de l’agriculture ont renoué avec une croissance significative, bien qu’encore moyenne, l’industrie reste dans les eaux basses avec moins de 5% de contribution au PIB et moins de 1% de croissance sectorielle annuelle. En comparaison, les taxes sur les importations avaient déjà mieux fait en 2010 avec une contribution au PIB de 6,1%. Quant au secteur des hydrocarbures, bien qu’il maintienne le niveau de sa contribution au financement du développement économique et social, il continue de tirer néanmoins vers le bas la croissance globale du pays. Des actions de redressement pour ces deux secteurs ont été initiées dès le deuxième semestre 2012. Pour le secteur des hydrocarbures, le projet d’amendement de la loi sur les hydrocarbures a été introduit au Parlement. Son objectif est de stimuler l’investissement international qui a pris du retard dans la recherche et la production d’hydrocarbures conventionnels et de mettre en place un cadre plus incitatif pour la production d’hydrocarbures non conventionnels.
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La Grande-Bretagne compte réaliser « un nombre important » de projets d’investissement en Algérie pour renforcer davantage les relations économiques entre les deux pays, a indiqué jeudi à Alger Lord Richard Risby, représentant spécial du Premier ministre britannique pour le partenariat économique avec l’Algérie. »Nous avons convenu d’un nombre important de projets d’investissement algéro-britanniques que nous espérons réaliser en Algérie », a souligné Lord Risby, dans une déclaration à l’APS à l’issue d’un entretien avec le ministre de l’Industrie, de la PME et de la promotion de l’Investissement, M. Cherif Rahmani. Lire la suite « Investissement en Algérie de la Grande-Bretagne »
Le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a reçu jeudi à Alger le représentant spécial du Premier ministre britannique pour le partenariat économique avec l’Algérie, Lord Richard Risby.Les entretiens ont porté sur le renforcement de la coopération et du partenariat entre l’Algérie et la Grande-Bretagne dans le domaine énergétique, indique un communiqué du ministère. A cet effet, la partie britannique a manifesté sa volonté « d’élargir ses activités en Algérie aux domaines de la formation, du transfert Lire la suite « coopération énergétique entre l’Algérie et la Grande-Bretagne »
La réalisation d’une usine de traitement de gaz humide est inscrite dans le cadre du plan de développement du projet In Amenas, a-t-on appris jeudi à Tiguentourine, In Amenas (Illizi) auprès de l’Association « Sonatrach/BP/Statoil ».Le projet comprend trois unités identiques de traitement pour l’extraction du GPL, la stabilisation du condensat et la fourniture de gaz sec aux spécifications commerciales de gaz de vente. Lire la suite « Traitement de gaz humide en Algérie »
La SNVI et le Fonds national d’investissement (FNI) et le constructeur français Renault, ont créé jeudi à Rouiba (Alger) la société « Renault Algérie Production », qui va fabriquer des voitures Renault à Oued Tlélat (Oran), ont indiqué les trois partenaires dans un communiqué.Au cours de l’assemblée constitutive de cette joint-venture, les trois actionnaires ont également procédé à l’installation des structures de gouvernance et confirmé les actions de la feuille de route à mener pour réaliser ce projet, selon les détails du communiqué. Lire la suite « Fonds national d’investissement Algérie »
Le directeur générale de la Chambre de commerce et d’industrie algéro-allemande, Christoph J. Partsch, a affirmé, jeudi à Tlemcen, que son pays et l’Algérie « réfléchissent sur les voies et moyens permettant de promouvoir le partenariat et de diversifier les échanges pour toucher différents secteurs hors hydrocarbures ».Soulignant que les hydrocarbures constituent 97% du volume d’exportations algériennes vers l’Allemagne, M. Partsch a considéré, lors d’une rencontre d’information sur la convention entre la Chambre de commerce « Tafna » et la Chambre de commerce et d’industrie algéro-allemande, conclue en octobre dernier, que la coopération algéro-allemande « n’est pas à la hauteur des aspirations des investisseurs des deux pays ». Lire la suite « Partenariat économique entre l'Algérie et l'Allemagne »
L’Etat du Qatar s’apprête à inaugurer la première phase du nouvel Aéroport International Hamad le 1er avril prochain.Les détails de l’inauguration ont été dévoilés à un auditoire de plus de 100 cadres dirigeants d’aéroports et de compagnies aériennes internationales lors d’un évènement conjointement organisé par Qatar Airways, l’équipe de « L’Operational Readiness and Airport Transition » (ORAT) de l’Aéroport International Hamad et les Autorités de l’Aviation Civile du Qatar (QCAA). Lire la suite « Nouvel Aéroport International Hamad au Qatar »