Selon un rapport publié par l’Economist Intelligence Unit (EIU) en collaboration avec Falcon and Associates, intitulé « Flux commerciaux et d’investissement du CCG (Conseil de coopération du Golfe) », les pays due la région portent davantage leur attention sur de nouveaux marchés en Afrique de l’Est, de l’Ouest et du Sud alors que leurs flux commerciaux avec ce continent sont en plein essor. Les investisseurs recherchent des opportunités dans de nouveaux secteurs et de nouvelles zones géographiques et disposent de Dubaï et des Émirats arabes unis comme plateforme particulièrement bien située pour diriger et encourager la croissance.
Les conclusions de ce rapport présentent Dubaï et les Émirats arabes unis (É.A.U.) comme un partenaire d’échange et d’investissement essentiel sur tout le continent africain. En 2014, l’Investment Corporation of Dubai (ICD) a signé un accord de 300 millions USD avec Dangote Cement en Afrique de l’Ouest et a acheté une participation significative dans le capital de Kerzner International. Au cours de cette même année, le groupe Jumeirah, basé à Dubaï, a étendu ses activités à l’Afrique du Nord avec une convention de direction à Maurice. La compagnie aérienne Emirates, qui opère déjà plus de 160 vols hebdomadaire vers l’Afrique, a quant à elle récemment passé un accord avec TAAG Angola Airlines afin d’améliorer les correspondances à destination de l’Afrique centrale et du Sud. De plus, le tribunal de Dubai International Financial Centre (DIFC) a signé son premier protocole avec son homologue de la Cour suprême du Kenya afin de renforcer le cadre légal et permettre des investissements plus sûrs.
Doté d’une infrastructure, d’une situation géographique, et d’une connectivité internationale solide, Dubaï agit comme une plaque tournante stratégique mondiale pour les affaires en Afrique. L’émirat facilite non seulement les échanges commerciaux et les flux d’investissements à l’intérieur et hors du continent, mais il met à disposition une base stable et sûre où les entreprises mondiales peuvent opérer. Le rapport s’inscrit dans le sillage du Forum mondial des affaires en Afrique (Africa Global Business Forum – AGBF) qui a été organisée en octobre cette année à Dubaï par la Chambre de commerce et d’industrie de Dubaï et à laquelle ont participé plus de 1 000 représentants venus de 62 pays. Les discussions ont porté sur les moyens d’encourager les opportunités d’investissement et la promotion du développement durable en Afrique.
Le CCG se renforce en Afrique
Selon l’étude, le Conseil de coopération du Golfe renforce sa présence en Afrique par secteur et par zone géographique. Des activités de télécommunications et de capital investissement en Afrique de l’Ouest aux projets énergétiques en Afrique du Sud et au Mozambique, les flux d’investissement se diversifient. Les opportunités en matière d’infrastructure sont un facteur de croissance essentiel dans une région où, selon les estimations de la Banque mondiale, il faut 96 milliards de dollars US par an pour combler le déficit. Par ailleurs, c’est dans le secteur des produits de grande consommation (PGC) que réside l’une des opportunités ayant l’émergence la plus rapide sur le continent, conduit par un pouvoir d’achat en hausse et des besoins grandissants des consommateurs.
Le rapport en intégralité:
http://www.economistinsights.com/analysis/gcc-trade-and-investment-flows.
Source: afriqueinside.com