Pascal Maigniez, directeur de l’office du tourisme France de Dubaï, ne cache pas sa satisfaction : « lors du premier semestre 2014, nous avons progressé de 8%. Nous avons surperformé par rapport au marché international, qui a crû de 2.5% ».
En tout, la destination devrait accueillir 200 000 Français en 2014, « soit deux fois de plus qu’il y a huit ans » et cela « sans moyens supplémentaires ». Pascal Maigniez a donc du faire des choix marketing : il ne participera pas cette année au salon IFTM Top Resa mais privilégiera le salon virtuel Spot avec l’organisation de challenge de vente en collaboration avec Austral Lagons : « les vendeurs n’ont pas besoin d’aller dans les salons pour se renseigner sur les destinations.
Avec les réseaux sociaux, il existe des moyens plus efficaces et moins coûteux ». Il cherche aussi à mieux vendre l’été, ce qu’il a commencé en faire grâce à des partenariats avec Havas et Odigeo qui ont généré plus de mille pax, « soit plus d’un tiers de l’objectif ». Par ailleurs, grâce aux rentrées d’argent liées à la taxe de séjour, le patron de Dubaï France va bénéficier de ressources supplémentaires qui va lui permettre de faire plus de publicité pour toucher le grand public. Il aura de quoi dire avec l’anniversaire du 20 e anniversaire de Dubaï Festival Shopping, l’inauguration de nombreux hôtels ou encore la construction d’un opéra de 2000 places…. Il bénéficiera, aussi, de la volonté de l’Emirat de devenir une « destination plus accessible, sans la charteriser » avec l’ouverture d’établissements « trois ou quatre étoiles ». Enfin, ajoutons que le site Internet de Dubaï sera entièrement refondu dans quelques jours.
Yas Island, la destination émergente aux Emirats Arabes Unis, va développer sa base mondiale de clients potentiels en puisant dans le lucratif marché touristique russe lors d’une foire à Moscou.
Le 20e Salon international de Voyage et du Tourisme, connu sous le nom OTDYKH 2014, se tiendra du 16 au 19 septembre à Moscou, représentant le plus grand salon international de l’automne pour les voyages de loisirs en Russie et dans la Communauté des États indépendants (CEI). Plus de 62 000 visiteurs sont attendus à cette exposition de quatre jours.
“Avec plus de 50 millions de voyages à l’étranger chaque année, la Russie et le CEI sont extrêmement d’importants marchés pour l’industrie touristique mondiale,” déclare Karim El Guanaini, vice-président de l’île de Yas Destination Management. “Ce salon sert de plate-forme idéale pour atteindre les nouvelles entreprises et de sensibiliser autour de l’île de Yas, déjà une destination populaire pour les Russes.’’ Près de 16 800 visiteurs sont venus de Russie à Abou Dhabi en 2012, selon l’Office du tourisme et ce chiffre devrait croître de 29,5 pour cent par an pour atteindre 61 100 en 2017.
La Russie est l’un des 20 plus grands marchés des hôtels d’Abu Dhabi, ce qui représente 19 600 clients de l’hôtel en 2012, en hausse de 40 pour cent par rapport à l’année précédente, selon Abu Dhabi Tourism and Culture Authority.
“Afin de maximiser le potentiel de ce marché en pleine croissance, l’île de Yas continuera à développer de nouvelles offres visant à encourager les touristes russes à faire de l’île de Yas une partie de leurs vacances aux Emirats Arabes Unis,” déclare El Guanaini. ”
A l’occasion de la tenue du Congrès international « Investir en Tunisie » qui aura lieu dans notre pays sur 8 septembre 2014, la ministre des Emirats Arabes-Unis, Lobna Kassimi a exprimé la volonté de son pays à soutenir la Tunisie.
En effet, la ministre du développement et de la coopération internationale a salué la durabilité et la solidité des relations bilatérales entre les deux nations, affirmant que les Emirats appuieront la Tunisie dans tous les domaines.
Par ailleurs, Mme Kassimi a formulé le souhait de son pays de voir le Congrès constituer une occasion de renforcer et de développer l’investissement en Tunisie et en particulier la présentation des opportunités d’investissement, les partenariats et la mise en place de projets stratégiques. La ministre a également affirmé que le Congrès sera un événement qui contribuera aux échanges entre les principales sociétés internationales, les hommes d’affaires et les parties gouvernementales.
Lobna Kassimi a en outre noté le grand intérêt accordé par le gouvernement tunisien aux entreprises émiraties qui ont investi en Tunisie dans plusieurs secteurs, précisant que les Emirats ont l’intention de consolider et de développer la coopération en matière d’économie, d’investissement et de commerce avec la Tunisie.
La conférence internationale des investisseurs, organisée le 9 septembre à Dubaï, s’est achevée sur l’annonce d’investissements de 19 milliards de dollars en faveur de 16 projets dans l’UEMOA.
Six des huit chef d’Etat de l’UEMOA, les présidents des institutions de cette communauté mais aussi les ministres des finances et quelques chefs d’entreprises : les pays ouest-africains ayant en commun le Franc CFA se sont massivement rendus à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, ce 9 septembre, pour convaincre les investisseurs locaux et ceux des autres pays du Golfe de s’intéresser à leur sous-région. Les dix-sept projets intégrateurs (routes, chemins de fer, centrales et interconnexions énergiques, projets agro-alimentaires) d’un coût total de près de 22 milliards de dollars, qu’ils ont présentés aux partenaires émiratis semblent avoir séduit ces derniers.
Protocoles d’accord
Seize de ces projets ont en effet fait l’objet de protocoles d’accord représentant des investissements d’environ 19 milliards de dollars. Les négociations entre les signataires vont se poursuivre durant les trois ou les six prochains mois. Et si certains des accords définitifs ne sont pas conclus, les pays pourront chercher de nouveaux investisseurs.
Le groupe de BTP Trojan General Contracting (filiale de Royal Group propriété de Sheikh Tahnoon Bin Zayed Al Nahyan) s’est ainsi engagé pour un montant de 16 milliards de dollars dans des projets ferroviaires et routiers à travers tous les Etats de la sous-région.
Essar Projects Ltd ( filiale d’Essar Group, Inde) a signé pour la construction de routes, de ponts, d’aéroports et de centrales thermiques au Bénin, en Guinée Bissau et au Niger, le tout pour 1,98 milliard de dollars. Tandis que Hasan Juma Backer Trading et Contracting LLC (Oman) s’est engagé pour la mise en place d’un port de vrac sec en Côte d’Ivoire (700 millions de dollars).
Par ailleurs, l’UEMOA, la BOAD et le cabinet britannique Global Finance & Capital Limited (GFCL), coorganisateurs de ce rendez-vous, ont signé un accord de partenariat stratégique pour la gestion de l’exécution des projets et des échéances. Mais aussi pour continuer à chercher de nouveaux investisseurs étrangers.
De plus en plus d’agences de voyages proposent la destination Dubaï, devenue à la mode, surtout après l’arrivée d’Emirates Airlines dans le ciel algérien.
Depuis sa naissance alors qu’il ne s’agissait que d’un petit port de commerce, Dubaï s’est réinventée avec succès, pour devenir une plaque tournante mondiale des affaires et du tourisme et une des villes les plus remarquables du monde. Le touriste y trouve la tour la plus haute du monde (Burj Khalifa), l’hôtel le plus haut (Burj Al Arab), la marina artificielle la plus grande du monde et la plus vaste île artificielle (Palm Jumeirah). Le meilleur moment pour voir la Creek est celui qui précède le coucher du soleil.
Le visiteur commence la promenade par le bas et se dirige vers la mer. Au coucher du soleil, les muezzins des mosquées des deux côtés de la Creek appellent à la prière, et l’écho de leur voix est renvoyé par les bâtiments sur les deux berges. Cet appel s’associe à la lumière vacillante du soleil et au scintillement des lumières des bateaux pour créer un effet remarquable. Partout où l’on pose le regard, les sommes colossales dépensées en infrastructures sont évidentes : routes, aéroports, zones résidentielles, hôtels et attractions.
La ville compte plus d’hôtels cinq étoiles que d’hôtels quatre étoiles, et beaucoup se trouvent sur la côte, avec un accès direct à la plage. Dubaï est un haut lieu du commerce, à tel point que l’on y organise un festival consacré à l’art de la consommation : le Dubaï Shopping Festival. La population de Dubaï est largement internationale, et la ville propose tous les styles de cuisine souhaités à presque tous les prix : des plats bon marché vendus dans les rues, à la cuisine gastronomique coûteuse. Comme dans le reste du Moyen-Orient, le plat traditionnel de Dubaï est le shawarma, un kebab de style libanais de viande grillée enveloppée dans un pain plat frais.
Dubaï, c’est aussi une grosse bagarre pour détourner le flux de passagers, constitué essentiellement de voyageurs d’affaires en correspondance, transitant par l’Europe vers son hub. Emirates ne s’est pas trompé de cible en répondant aux attentes d’un grand nombre de voyageurs qui souhaitent se rendre vers l’Asie, l’Inde ou l’Australie. Emirates met en avant Dubaï comme destination de rêve pour les vacances, septembre y étant la fin des grosses chaleurs et de la période des vacances pour beaucoup d’Algériens.
«Nous avons de solides relations avec les agences de voyages, et elles sont toujours au diapason de nos services, de nos offres et des développements à offrir à l’utilisateur final. Emirates travaille déjà avec la plupart des agences de voyages agréées par l’IATA», a déclaré, lors d’un entretien, Tariq Obaïd, directeur général d’Emirates Algérie.La compagnie effectue des vols vers l’Algérie depuis mars 2013 à bord d’Airbus A340-500 depuis le 1er décembre de la même année au départ de l’aéroport international de Dubaï tous les jours à 8h35, pour rejoindre l’aéroport international Houari Boumediène à 13h30. Alors que le vol retour, l’EK758, quitte l’aéroport d’Alger à 15h35 pour arriver à Dubaï à 00h55 le lendemain.
À Dubaï, le 9 septembre, l’Union économique e monétaire ouest africaine (UEMOA) a récolté des engagements de 19 milliards de dollars nécessaires à la transformation de sa croissance forte (7,5% prévue à la fin 2014) mais volatile, en une croissance durable et créatrice d’emplois. Les montants ainsi mobilisés vont permettre de construire des corridors ferroviaires, des autoroutes raccordant les grandes villes et facilitant l’accès au marché et l’évacuation de la production. De même, des centrales électriques indispensables au développement ont trouvé financement .
En tout seize projets structurants défendus comme un seul homme par six des huit chefs d’Etat de l’Union se concrétiseront. Cette unité des dirigeants de l’UEMOA est le signe que quelque chose a changé en Afrique. Les investisseurs émiratis sont impressionnés par la qualité des documents présentés par l’Union économique et monétaire ouest africaine. Le PER 2 (deuxième phase du programme économique régional) concentre en tout une cinquantaine de projets intéressant les 8 pays membres dans une logique d’intégration et de complémentarité. Sans conteste, l’UEMOA est à ce jour l’organisation régionale qui présente l’un des processus les plus aboutis. La différence est d’ailleurs assez frappante avec les grosses machineries de la CEDEAO.
Bref, en attendant les décaissements inscrits dans les Mémorandum of Understanding, nous vous proposons ci-dessous un modeste survol du modèle économique de Dubaï parti, précisons-le, d’un amour propre princier froissé. En effet tout a commencé par une demande d’un prêt de 150 000 dollars formulée par Sheikh Zayed dans les années 70 et refusé par les flegmatiques banquiers londoniens. A l’époque, le bédouin n’était pas encore à la mode. La suite, vous la connaissez. Dubaï est devenu Dubaï, destination préférée des expatriés devant Paris et Madrid et devant Londres.
Cet article, produit d’une brève immersion dans l’une des plus belles villes du monde, peut se résumer en une phrase: sans volonté politique et sans vision claire, pas de développement. On pourrait y ajouter la formule de Sénéque que les matelots récitent en chœur par temps de houle dans les cales des grands navires: «Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va ».
Et, à l’endroit de ceux qui nous lisent de Ouagadougou à Bamako et de Niamey à Ndjamena, nous osons ce constat évident : « la forte température ne saurait expliquer le sous développement. Le défaut de patriotisme, si!»
Grandeur, superlatif et luxe
L’aéroport Dubaï International brasse 70 millions de passagers par an. C’est aujourd’hui, avec Wall Street et la City, l’une des plaques tournantes de la mondialisation, l’un des hauts lieux de flux de personnes, de biens et de services.
Et pourtant, cette improbable plateforme entre l’Eurafrique, le Moyen Orient et l’Asie, plus grande que la ville de Genève, premier aéroport mondial par le nombre de passagers internationaux, est dépassée. Déjà trop exigu pour contenir le gigantisme de Dubaï érigé en modèle.
Le souverain cheikh Mohamed Ben Rached Al-Maktoum, vice premier ministre de la fédération des Emirats Arabes Unis et émir de Dubai, vient de lancer les travaux d’agrandissement du deuxième aéroport, Al Maktoum International, lequel sera, d’ici six ans, le plus grand au monde par le nombre de passagers, soit 200 millions, détrônant l’aéroport international Hartsfield-Jackson d’Atlanta et ses 94 millions de passagers transportés en 2013.
Montant de l’investissement: 32 milliards de dollars au grand bonheur d’Emirates, la plus luxueuse compagnie de transport au monde (250 destinations par semaine) qui va disposer d’un terminal en exclusif pour ses A380 et ses longs courriers ultra modernes.
Ainsi va Dubaï, en perpétuelle course de grandeur dans une logique ultra-libérale fondée sur la création de richesse, l’ouverture totale aux investisseurs et la réduction de la notion de sécurité sociale au salaire. La règle des 51% aux autochtones est appliquée pour toute entreprise qui vise le marché intérieur. En revanche, aucune entrave pour les plateformes exportatrices qui attirent les géants de l’agroalimentaire, les leaders des NTICS et, dernièrement, les médias.
A la protection de la propriété privée, érigée en dogme, s ‘ajoute une garantie des autorités locales sur les avoirs et les investissements. Ici, violer le secret bancaire conduit à la prison. L’impôt est réduit à sa plus simple expression, ce qui vaut aux Émirats de figurer, discrètement s’entend, dans la liste grise de l’OCDE. Mais ce n’est qu’un détail, tous les pays de cette organisation renouvelant régulièrement leurs marques de sympathie envers ces princes libéraux.
Dubaï, ville au luxe des mille et une nuits, collectionne les trophées et les visiteurs de marque. Cette nouvelle Bghdad de Haroun Rachid fait parler d’elle dans les médias du monde entier, attire des visiteurs et des résidents fortunés des quatre coins de la planète. Le modèle économique de cette renommée repose sur l’immobilier, le tourisme et la finance.
Un modèle économique porté par trois secteurs
Le développement de ces trois branches a donné naissance aux grands groupes: El Nakheel et Emaar, leaders dans la promotion immobilière avec des visées désormais mondiales. Idem pour la compagnie De téléphonie Etisalat, désormais actionnaire majoritaire de Maroc Telecom et, à travers le groupe marocain, de Sotelma au Mali, d’Onatel au Burkina Faso, de Gabon Tel, de Mauritel en Mauritanie.
Dans le domaine de la finance, les Émirats ont profité de la crise financière de 2008 pour jeter le grappin sur des institutions majeures comme la Bourse de Londres ou encore Citigroup en s’offrant de substantielles actions qui leur donnent droit au chapitre dans les décisions.
les fonds et institutions de Dubaï sont engagés dans une démarche de diversification. Et, dans cette quête, l’Afrique est en pôle position.
En attendant ces orientations dictées par la logique de la durabilité, Dubaï ville a doublé en l’espace de dix ans pour compter 2,7 millions d’habitants maintenant. De nouvelles inventions sont encore à venir comme le dôme enneigé d’une montagne qui viendra défier les lois de la nature au profit des touristes.
Abritant déjà la plus grande tour au monde, le Borj Khalifa, qui culmine à 826 mètres de glace et de métal, l’hôtel le plus luxueux au monde,soit le Borj El Arabe, construit en forme de voilier sur une presqu’île artificielle, l’un des plus grands ports au monde, le Jbel Ali, Dubaï a construit son modèle sur le superlatif. L’ hymne à la démesure et au gigantisme attire touristes, hommes d’affaires et chercheurs d’emplois. En plein désert, là où autrefois régnait dunes et erg, l’art architectural a épousé la folie et l’audace donnant à l’œil des perspectives uniques en hauteur dans une interminable succession de gratte ciel à la Manhathan.
Le coup de génie
En parcourant les allées fleuries qui rappellent parfois la Scandinavie, vite suivies par d’interminables routes et autoroutes droites, des trottoirs peu fréquentés, le visiteur africain est assailli de questions. Comment donc, en plein désert, et à des températures extrêmes ( il y fait 45 degrés à l’ombre en août, soit plus qu’à Ouagadougou) des bédouins qui vivaient depuis le 19 e siècle de la pêche des perles sont parvenus à faire de leur cité hostile un carrefour obligatoire de la mondialisation? Il y a sûrement le pétrole commun aux sept petits États qui forment les Émirats Arabes Unis. Mais l’or noir ne coule pas à Dubaï, ville fondée sur les idées et les défis.
C’est surtout la vision qui a fait que Dubaï n’est pas devenue Tripoli, Bangui ou Lagos. Le leadership éclairé de Sheikh Zayid dans les années 70 a été décisif dans cette métamorphose.
Quand ce bédouin qui portera plus tard le nom du «Plus sage des arabes » se présenta à Londres pour emprunter 150 000 dollars nécessaire à la politique portuaire de son émirat naissant, il lui fit opposé une implacable fin de on recevoir. Sûr de son fait, le prince hypothequa Dubaï pour disposer des fonds nécessaires à la construction du port précurseur du succès planétaire de la destination.
Ce coup de génie a largement pesé dans le destin des Émirats dont Dubaï est la vitrine. Les pétrodollars sont réinvestis dans les infrastructures accélératrices de développement comme le métro souterrain et en viaduc qui relie les différents quartiers de Dubaï et qui est devenu le métro automatique le plus long au monde.
la Sheikh Zayed Road qui relie Dubaï à Abu Dhabi est aujourd’hui parsemée d’ouvrages qui rivalisent d’originalité. Les quartiers Marina et Al Jumeira voient pousser des building futuristes qui font le cachet de Dubaï.
Cité cosmopolite avec des autochtones minoritaires, enrichi par l’apport des travailleurs et techniciens indiens, pakistanais, chinois et, dernièrement mais de plus en plus, africains de l’Est, Dubaï reste fragile comme toute fleur du désert. La crise financière de 2008 a eu ses effets sur les grands chantiers et le concept même du gigantisme. Aujourd’hui les choses sont réparties de plus belle comme en témoigne la relance des travaux d’agrandissement du deuxième aéroport de Dubaï.
Le groupe de construction belge Besix va participer à la construction du nouveau parc à thème Legoland à Dubai. Les travaux ont été lancés le mois dernier et devraient durer deux ans. Besix, via sa filiale Six Construct, a embauché 500 personnes. La valeur du contrat est estimée entre 250 et 300 millions de dirhams (52 à 60 millions d’euros).
Legoland possède déjà six parcs dans le monde dont l’un au Danemark et un autre en Floride. Le parc de Dubai sera le premier du Moyen-Orient. Il fera partie d’une offre élargie de parc d’attractions regroupant un parc Bollywood et un Motiongate, une variante d’Universal Studios.
Le développeur du projet est la société Meraas Holding, qui a reçu le soutien du cheikh Mohammed bin Rashid al Maktum. Selon le journal américain USA Today, il veut investir 2 milliards d’euros dans un ensemble de parc à thèmes qui doit attirer de nombreux touristes à l’occasion de l’Expo de 2020 à Dubai. Selon le journal américain, il aurait notamment pour projet de créer la plus importante grande roue du monde et un parc basé sur le Coran.
Ce n’est pas la première fois que la société Besix est sollicitée pour un projet de loisirs. Besix a déjà été impliquée dans la construction du Ferrari World à Abu Dhabi.
Une réunion du jury pour les International Emmy Awards sera organisée à Abu Dhabi ce lundi par l’Académie internationale des arts et des sciences de la télévision.
L’édition de cette année comprendra la participation de séries de télévision des pays latino-américains, en plus du Prix du Meilleur Acteur pour les séries télévisées en provenance des pays européens.
la société Pyramedia a également invité un certain nombre de cinéastes et de producteurs des Emirats Arabes Unis et de l’Europe à se joindre au jury et d’évaluer les œuvres participantes.
Nashwa Al Ruwaini, CEO de la société Pyramedia, souligne le rôle d’Abu Dhabi en tant que hôte de cette cinquième édition sous le parrainage de Pyramedia, la société de production de médias et de l’Autorité de la Zone des médias.
Elle ajoute que les Emmy Awards tiennent à inclure Abu Dhabi dans la liste des villes qui accueillent ces réunions, après plusieurs réunions fructueuses, dont la première édition en 2010 organisée à Abu Dhabi pour les catégories d’émissions dramatiques et nouvelles.
En 2011, Abu Dhabi a accueilli les catégories de fiction et des documentaires, et en 2012la catégorie documentaire pour l’Amérique latine.
D’après The National, occupant une section de l’immeuble de la Banque centrale à Abu Dhabi, le Musée de la monnaie offre un aperçu passionnant de l’histoire de la monnaie et de l’argent datant debien avant la création de la Fédération des Emirats Arabes Unis.
Ouverte l’année dernière pour marquer les 40 ans de la Banque centrale, l’exposition attire aussi des chercheurs et des collectionneurs.
“Il est très important pour le public de comprendre comment l’histoire des Emirats Arabes Unis a commencé, même avant 1971,” déclare Rashidal Nuaimi, qui travaille avecla Emirates Nuclear Energy Corporation etun spécialiste de la collection de notes et de pièces de monnaie, ainsi que des timbres des Emirats.
«Les enfants peuvent ici apprendre à connaître leur pays et l’histoire. » Le musée présente des expositions qui vont de pièces d’or et d’argent islamiques aux roupies indiennes jusqu’aux années 1960, avec le cachet de la Reserve Bank of India et la crête de trois lions d’Ashoka.
Les expositions abordent l’histoire de la monnaie à Abu Dhabi, Dubaï et dans les émirats du Nord.
Les expositions retracent aussi l’histoire du Currency Board, créé en 1973 avec la responsabilité principale d’émettre de la monnaie nationale pour remplacer les monnaies en circulation, comme le dinar de Bahreïn et le riyal du Qatar et de Dubaï.
Le dirham a étémis en circulation pour la première fois le 19 mai 1973 et le riyal qatari et Dubaï et le dinar de Bahreïn ont été remplacés dans les semaines suivantes.
Les Autorités émiriennes ont assuré au public qu’il n’y aurait pas de hausse des prix du mouton pour l’Aïd Al Adha (fête sacrifice) cette année. 200 000 d’entre eux seront livrés sur le marché local.
Les autorités, en réaction à des plaintes au sujet de fortes hausses de prix à venir de l’Aïd Al Adha chaque année, ont dit qu’ils avaient permis la création de points de vente dans le pays afin d’importer des moutons provenant de 44 pays pour lutter contre toute pénurie et ainsi empêcher les distributeurs d’augmenter les prix.
« Nous veillerons à ce que près de 220 000 moutons seront fournis sur le marché à partir de maintenant jusqu’à ce que après l’Aïd Al Adha … « , a déclaré Hashim Al Nuaimi, directeur de la protection du consommateur au ministère de l’économie aux Emirats rabes unis.
Il a déclaré mercredi que près de 100.000 moutons sont déjà disponibles sur le marché et qu’au moins 120 000 têtes seraient importées.
L’Aïd Al Adha, qui consiste à l’abattage des moutons dans le respect de l’islam, devrait commencer dans la première semaine d’Octobre.