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Le chef du gouvernement tunisien s'est entretenu avec le président du Dubai Holding

Le chef du gouvernement Youssef Chahed s’est entretenu, lundi après-midi à la Kasbah, avec Khalid Al Malik, président exécutif de Dubai Holding, une importante firme immobilière de cet émirat du golfe, et Fadhel Ali, président du conseil d’administration, à l’occasion de l’organisation de la conférence internationale de soutien à l’économie et des investissements en Tunisie.

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Dubai vise les 20 millions de visiteurs en 2020

Une station de ski où il fait -2 degrés implantée dans un centre commercial gigantesque, un gratte-ciel qui culmine à 828 mètres, un hôtel 7 étoiles en forme de voile construit sur une île artificielle… Bienvenue à Dubaï, capitale du luxe et de la démesure. Il y a 45 ans, la « Hong Kong » du Moyen-Orient n’était qu’une étendue désertique hostile. En un peu plus d’une décennie, les autorités ont investi des milliards de dollars pour faire de cette cité membre des Emirats arabes unis une ville aux infrastructures ultramodernes, un hub du business à la jonction entre l’Asie, l’Europe et l’Afrique, et l’une des destinations touristiques les plus select au monde. Lire la suite « Dubai vise les 20 millions de visiteurs en 2020 »

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Dubai, l'Exposition universelle de 2020 arrive à grands pas

Centre d’affaires et destination touristique, la ville tente de se forger une légitimité culturelle alors que se profile l’Exposition universelle de 2020. Dernières réalisations : l’opéra et un quartier de galeries d’art.
Une mer d’écrans de téléphones portables luit dans la pénombre de la salle d’un opéra flambant neuf. Le spectacle a pourtant déjà commencé. Un grand classique du répertoire du ballet est donné ce soir-là : Coppélia, d’Arthur Saint-Léon sur une musique de Léo Delibes, tiré d’un conte d’Hoffman. De jeunes danseurs russes en collants et tutus enchaînent les entrechats sur la scène, indifférents aux retardataires qui arrivent par grappes au fil de la première demi-heure.
Une famille chuchote et pouffe tout en grignotant des friandises. à mille lieues du silence solennel régnant habituellement dans ce genre d’institution… Au premier balcon, un homme en dishdasha, la tenue traditionnelle émirati, allume son smartphone sur lequel il reste concentré le temps d’un tableau, avant de se laisser enfin happer par le ballet. Avec quelques jeunes femmes en abaya noire, hijab sur les cheveux, il fait partie des rares spectateurs dubaïotes de cette cité-État qui compte 85% d’expatriés sur 2,2 millions d’habitants. Le décor ne semble pas de toute fraîcheur, les ballerines portent des costumes folkloriques un peu flashy et l’ensemble pourrait gagner en légèreté, mais qu’importe, à la fin, la salle, debout, applaudit à tout rompre. Mission accomplie, la représentation a été un succès.
« Quel plaisir de revoir un ballet ! Cela a réveillé des souvenirs d’enfance en France », s’enthousiasme Anne de Chaumont, décoratrice croisée dans les coursives, ravie de ce nouveau lieu au coeur du centre d’affaires du Moyen Orient jusqu’ici plus connu pour ses frasques architecturales, ses centres commercaux et ses plages artificielles que pour sa vie culturelle. En 2017, Abu Dhabi lèvera le voile sur son Louvre signé Jean Nouvel et son Guggenheim imaginé par Franck Gehry. Depuis 2010, le Qatar voisin dispose d’un musée d’art moderne et contemporain à Doha – le Mathaf -, et l’émirat de Chardja est réputé pour son influente Art Fondation.
Désormais Dubaï a son opéra – le deuxième après celui de Mascate, à Oman, créé en 2007 par le sultan Qabus, grand amateur de musique classique. Fin août, en présence de cheikh Mohammed ben Rached Al-Maktoum, le ténor espagnol Placido Domingo a enchanté la soirée d’ouverture. Superbe bâtiment de verre de 2000 places évoquant la coque d’un boutre, le bateau arabe traditionnel, l’opéra est comme tiré sur le bord du lac artificiel qui s’illumine chaque soir de jeux de fontaines ondulant dans une féerie ostentatoire et musicale. Il y voisine avec Burj Khalifa, la plus haute tour du monde (828 m).
« Nous ne cherchons pas à éduquer le public, mais à lui montrer ce qui se donne en matière de divertissement dans les grandes villes du monde, des pièces de Broadway au flamenco, en passant par la danse contemporaine », insiste Jasper Hope, son directeur général.
Ce transfuge du Royal Albert Hall de Londres compte ainsi proposer 250 représentations en 2017, avec une fermeture durant le ramadan. « Nous aviserons en fonction du retour des spectateurs », poursuit celui dont la large programmation évoque celle d’un Palais des congrès. Ainsi, devant l’engouement du public pour la comédie musicale Les Misérables, adaptation de l’oeuvre de Victor Hugo par le Britannique Cameron Mackintosh, annoncée jusqu’au 2 décembre, des dates supplémentaires viennent-elles d’être annoncées. Côté français, des contacts auraient été pris avec l’Opéra de Paris et celui d’Aix-en-Provence.
Et… bientôt un opéra arabe ? Il ne déplairait pas à Jasper Hope de travailler avec Mohammed Fairouz, compositeur américain inspiré par la culture arabe. Après une première oeuvre adaptée d’une pièce égyptienne, le jeune prodige de 31 ans présentera deux créations mondiales en 2017, The Dictactor’s wife, à Washingon, et The New Prince, à Amsterdam, dans lequel Machiavel rencontre Bill Clinton et Ben Laden…
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Sheikh Mohammed bin Zayed visite le site du mémorial des héros

Le Sheikh Mohammed bin Zayed, prince héritier d’Abu Dhabi et commandant suprême des forces armées, a visité mercredi le site commémoratif pour rendre hommage aux héros du pays qui sont morts alors qu’ils servaient les forces armées des Emirats Arabes Unis.
Au cours de sa visite, il a annoncé que le mémorial serait nommé Wahat Al Karama (Oasis of Dignity).  Découvrez les photos de sa visite.
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