Par La Rando

Viber, bloquée en Arabie Saoudite

Le régulateur saoudien des télécommunications a annoncé mercredi avoir coupé l’accès au service Viber, qui permet d’effectuer gratuitement des appels téléphoniques… Le régulateur saoudien des télécommunications a annoncé mercredi avoir coupé l’accès au service Viber, qui permet d’effectuer gratuitement des appels téléphoniques, pour son manquement aux règlements. L’application aux 200 millions d’utilisateurs dans le monde avait débarqué sur Mac et PC début mai.

«L’application Viber ne répond pas en l’état actuel aux règlements et à la réglementation en vigueur dans le royaume et elle a été suspendue à compter de ce jour», écrit la Commission des technologies de l’information et de la communication (CITC) dans un communiqué posté sur son site Internet. Elle a ajouté que «des mesures appropriées seront prises concernant d’autres applications ou services qui ne se conforment pas à la réglementation» locale, sans préciser la nature des violations des règlements.

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La montre du neveu du roi d’Arabie Saoudite

« Cette affaire appartient à un autre monde, un monde où il est question de bijoux de grande valeur et de chauffeurs », démarre le procureur. Mardi après-midi, dans la chambre n°23 du tribunal correctionnel du Palais de justice de Paris, les comparutions immédiates se suivent.

Dans le box des prévenus, Amine Mardaoui, jeune homme tout juste majeur d’origine palestinienne a l’air un peu penaud. Il est accusé du vol d’une montre ; 230 000 euros quand même, la montre (qui deviendront 160 000 au cours de l’audience). La victime du jeune homme est le prince d’Arabie Saoudite, neveu du roi saoudien Abdallah ben Abdelaziz al-Saoud.

Le 14 avril, en pleine nuit, Amine et un ami se promènent du côté des Champs-Elysées, à Paris. Arrivés devant le Fouquet’s, ils abordent le neveu en question, qui cherche à rejoindre sa chambre d’hôtel. « Je lui ai simplement demandé une cigarette et je suis parti », avance le prévenu par le biais de son traducteur-interprète.

Ce n’est pas le même son de cloche du côté des parties civiles. « Il lui a demandé une cigarette, puis son téléphone. Face au refus du prince, il l’a bousculé et dérobé sa montre avant de prendre la fuite », relate l’avocate. Ce n’est que quelques minutes plus tard que le prince se rend compte du vol : sa luxueuse montre, achetée quelques jours plus tôt chez un joaillier suisse, a disparu de son poignet. Lire la suite sur RUE89

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Des coups de fouet pour une gifle en Arabie saoudite

A Qatif, une femme a gagné son procès contre son mari violent, deux mois après une campagne contre les violences domestiques.  Un verdict plutôt rare a été prononcé mardi en Arabie Saoudite : un homme a été condamné à dix jours de prison et 30 coups de fouet pour avoir giflé son épouse. Après avoir été frappée par son mari, la plaignante s’était rendue dans un commissariat de police de Qatif, dans l’est du pays, certificat médical à l’appui. Le tribunal l’a invitée à assister à la flagellation de son mari «pour le voir souffrir à son tour». Le mari devra en outre suivre un «cours de formation sur la vie de couple».

Cette condamnation inédite est prononcée deux mois après le lancement de la campagne médiatique «No more abuse» contre les violences domestiques, organisée par une organisation caritative financée par le roi Khaled. Sur les affiches, une femme portant un niqab, avec un œil au beurre noir, et le slogan : «Certaines choses ne peuvent pas être couvertes.». La violence domestique contre les femmes et les enfants fait l’objet d’une attention particulière depuis la mort, fin 2011, d’une fillette de 5 ans, violée et battue par son père, un prédicateur musulman habitué des émissions télévisées. Lire la suite sur Libération.fr

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Contrat pour Vinci Construction UK en Arabie saoudite

La filiale britannique de Vinci Construction a remporté deux contrats en Arabie saoudite, en co-entreprise avec une société locale, pour la construction d’un réservoir d’eau et d’une station de relevage. Vinci Construction UK, la filiale du groupe français de construction, a remporté deux contrats en Arabie saoudite pour un montant total de 138 millions d’euros. Ils portent sur la conception et la construction d’un réservoir de 1,5 million de mètres cubes d’eau et d’une station de relevage à Djeddah, la deuxième ville du pays. Lire la suite sur batiactu

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Hegra, patrimoine en Arabie saoudite

Pétra, la fascinante capitale des Nabatéens, avait étendu son emprise jusque dans le nord du Hijaz, à Hegra. Là, des tombeaux et des sanctuaires creusés dans des massifs gréseux, des habitations, des puits et des carrières offrent un parc archéologique de 1450 hectares. Sous la houlette d’une mission franco-saoudienne, la belle cité endormie se réveille et livre ses vestiges. Et quels vestiges !
Située au nord-ouest de l’Arabie saoudite, « Madâïn Sâlih », l’ancienne Hegra, a fait partie pendant au moins deux siècles du royaume nabatéen, dont elle marquait à peu près la frontière sud. « C’est le site nabatéen le plus important après la capitale du royaume, Pétra, en Jordanie, célèbre pour ses monuments taillés dans le grès rose. C’est aussi le premier site saoudien à avoir été inscrit en 2008 sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco », a indiqué François Villeneuve au cours d’une conférence donnée au musée de l’AUB où il a présenté les travaux menés par une équipe franco-saoudienne sur le site de Madâïn Sâlih.
L’ancien directeur de l’IFPO à Beyrouth, actuellement directeur de l’École doctorale d’archéologie à l’Université Paris 1 et codirecteur des fouilles archéologiques de Hegra, signale que la cité antique, nommée Hegra en grec et Haegra en latin, est évoquée par Strabon, Pline et Ptolémée. Elle correspond aussi à al-Hijr, « souvent mentionnée dans le Coran, dont la sourate 115 porte le nom ». Mais cette ville est surtout connue pour être le lieu où un prophète, nommé Sâlih, a tenté sans succès de convertir les habitants, membres de la tribu de Thamûd, au culte du dieu unique, d’où le nom de Madâïn Sâlih, « les villes de Sâlih », qui lui a été donné. Des historiens et géographes arabes la décrivent comme « un village fortifié riche en puits et en terrains agricoles ». Lire la suite sur Lorientlejour

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Un prince saoudien dépense des millions à Disneyland Paris

Un prince saoudien a dépensé fin mai 15 millions d’euros à Disneyland Paris lors d’un séjour de trois jours au cours duquel il a réservé des attractions et des spectacles pour lui et une soixantaine de ses invités, a-t-on appris lundi de sources concordantes. Le prince Fahd al-Saoud a séjourné au parc de Marne-la-Vallée du 22 au 24 mai, ont indiqué ces sources, confirmant une information de Ouest-France(BIEN Ouest-France). « L’évènement a été organisé à titre privé » par un service d’Euro Disney dédié aux réservations spéciales pour les comités d’entreprise, les entreprises ou encore des personnes privées, a confirmé le groupe. Pendant son séjour, le riche prince, qui fêtait son diplôme, a « privatisé le parc par +land+ », c’est à dire que certains espaces lui étaient réservés dans la journée, ainsi que le matin avant l’ouverture et le soir, a relaté l’une de ces sources.

Au total, le prince a convié « une soixantaine » de personnes, amis et aussi simples fans du parc. Des spectacles sur mesure ont été organisés pour eux, avec des « personnages rares » de Disney.

Selon l’une des sources, « un service de sécurité spécial a été mis en place » pour ce visiteur, l’un des meilleurs clients des parcs Disney. La rue principale du parc d’attraction, « Main Street », ainsi que le Disneyland Hotel, ont ainsi été privatisés.

D’après Ouest-France, Fahd al-Saoud, fils du défunt prince héritier d’Arabie Saoudite Nayef ben Abdel Aziz, a par ailleurs lui-même écrit le scénario de la parade, avant de l’envoyer aux responsables du parc d’attraction pour validation.

Le parc, qui a reçu 16 millions de visiteurs en 2012, réalise une partie de son chiffre d’affaires avec de telles visites privées.

Les 15 millions d’euros dépensés représentent toutefois à eux seuls une goutte d’eau dans l’activité : d’octobre 2011 à septembre 2012, le numéro un européen des parcs de loisirs a engrangé 1,324 milliard d’euros de chiffre d’affaires, pour une perte nette part du groupe de 85,6 millions d’euros.

10% des actions du groupe sont détenues par le prince et homme d’affaires saoudien Al Walid.

Source: Yahoo News

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Le roi d’Arabie saoudite au Maroc

Le roi Abdallah d’Arabie saoudite, âgé de 89 ans et à la santé chancelante, s’est rendu, avant-hier,  en visite privée au Maroc où il avait passé des périodes de convalescence ces dernières années, a annoncé la presse officielle saoudienne.
L’agence a publié des photos de princes et de responsables à l’aéroport de Jeddah (ouest) saluant le roi avant son départ pour le Maroc, où la famille régnante saoudienne possède des résidences à Casablanca et à Agadir (sud-ouest).
Cette annonce coupe court aux informations publiées récemment par certains médias faisant état d’une dégradation grave de l’état de santé du monarque saoudien. Ce dernier a toujours des difficultés pour marcher, après deux opérations au dos visant à corriger un relâchement ligamentaire, subies en octobre 2011 et en novembre 2012. Lire la suite sur Lemaghrebdz

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Ambassadeur d’Arabie saoudite assassiné aux États-Unis

Manssor Arbabsiar, l’Américano-Iranien accusé d’avoir comploté pour assassiner l’ambassadeur d’Arabie saoudite aux États-Unis avec l’aide de l’Iran a été condamné, jeudi, à une peine de 25 ans de prison. Une condamnation qui a suscité beaucoup de satisfaction dans le royaume Wahhabite. Arbabsiar avait reconnu en octobre dernier, devant un tribunal de New York, avoir préparé en 2011 un plan, avec la collaboration de l’armée iranienne, pour tuer l’ambassadeur saoudien Adel al-Jubeir. 

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Centre sportif pour femmes en Arabie Saoudite

Le premier centre sportif féminin a été inauguré dans l’est de l’Arabie saoudite, rapporte lundi le quotidien Al-Watan. Dans ce pays ultra-conservateur, le sport féminin est soumis à des règles extrêmement strictes.

Selon le journal, le centre a été inauguré dans la province d’Al Khobar, dans l’est du pays, après avoir obtenu une licence de la direction générale de la Jeunesse. Les Saoudiennes pourront y suivre des cours de sport, pratiquer le karaté ou le yoga et suivre des programmes d’amaigrissement. Lire la suite  sur BFMTV...

Mecque: à l'intérieur de la Kaaba
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Mecque: à l’intérieur de la Kaaba

La Kaaba, Ka’ba ou Ka’aba est une grande construction cuboïde au sein de la masjid al-Haram (« La Mosquée sacrée») à La Mecque. Ses noms sont des transcriptions approximatives de l’arabe الكعبة (en transcription scientifique : al ka’ba) qui signifie cube. C’est avant tout vers elle que les musulmans se tournent pour faire leurs prières quotidiennes (ainsi lorsqu’ils se trouvent à La Mecque les prières se concentrent vers la Ka’ba). La symbolique de la Kaaba vide signifie qu’il ne peut y avoir d’objet d’adoration pour le croyant. Elle symbolise l’unité des musulmans qui adorent un Dieu unique, et représente le lieu vers lequel se dirige la prière. C’est autour de la Kaaba que les pèlerins effectuent les sept tours du tawaf, également appelé la circumambulation. Il y aurait selon la tradition deux Kaaba distinctes, l’une terrestre pour les hommes et l’autre céleste pour les anges.

La Kaaba, également connue sous les noms de Ka’ba ou Ka’aba, est bien plus qu’une simple structure cuboïde au sein de la Masjid al-Haram à La Mecque. Elle incarne une symbolique profonde et joue un rôle central dans la vie spirituelle des musulmans du monde entier.

Le tourisme islamique: Il émerge comme une catégorie distinctive et en croissance constante dans l’industrie mondiale du voyage. Enraciné dans les principes de la foi islamique, ce secteur prend en compte les besoins spécifiques des voyageurs musulmans, offrant des expériences culturelles et religieuses authentiques. Les destinations touristiques islamiques mettent en avant des infrastructures adaptées aux pratiques religieuses, telles que des hôtels musulmans, vacances à la plage et voyages islamiques, des espaces de prière, et des activités respectant les préceptes de l’Islam. Les voyageurs peuvent ainsi explorer des lieux empreints d’histoire islamique, visiter des sites saints, participer à des événements culturels, et vivre des expériences enrichissantes en harmonie avec leurs convictions. Le tourisme islamique contribue non seulement à l’économie locale, mais favorise également un dialogue interculturel en permettant aux voyageurs de découvrir et de partager les valeurs et la diversité de la civilisation islamique.

Origine et Signification du Nom : Les termes Kaaba, Ka’ba, ou Ka’aba proviennent de la transcription de l’arabe الكعبة (al ka’ba), qui se traduit littéralement par « cube ». Cette appellation témoigne de la forme caractéristique de cette construction emblématique. Cependant, au-delà de son aspect physique, la Kaaba revêt une signification spirituelle cruciale pour les croyants.

Centre de Prière et de Rassemblement : La Kaaba est le point focal vers lequel se tournent les musulmans lors de leurs prières quotidiennes. Lorsqu’ils se trouvent à La Mecque, la direction de leurs prières est systématiquement alignée avec cette structure sacrée. La Kaaba représente ainsi un symbole puissant de l’unité des musulmans, tous tournés vers un Dieu unique dans un geste de dévotion commune.

Symbolique de la Kaaba Vide : Une caractéristique distinctive de la Kaaba est son caractère dépourvu d’images ou d’objets d’adoration à l’intérieur. Cette vacuité symbolique exprime la croyance islamique fondamentale en un Dieu unique, dénué de forme matérielle. La Kaaba vide rappelle aux croyants que leur adoration est dirigée uniquement vers le divin, sans intermédiaire ni idole.

Le Tawaf et la Circumambulation : Autour de la Kaaba, les pèlerins effectuent le Tawaf, une circumambulation rituelle consistant en sept tours autour de la structure. Ce geste symbolise l’engagement et la dévotion des croyants envers ALLAH. Chaque tour renforce le lien spirituel entre le croyant et le Créateur, renouvelant le sentiment d’unité au sein de la communauté musulmane.

La Dualité Symbolique : Selon la tradition, il est enseigné qu’il existe deux Kaaba distinctes. La première, terrestre, est le lieu de prière des hommes sur la Terre. La seconde, céleste, est destinée aux anges. Cette dualité symbolique souligne l’harmonie entre le monde physique et le spirituel, unissant les croyants terrestres et les êtres célestes dans un acte commun de vénération envers Dieu.

En conclusion, la Kaaba transcende sa simple existence physique pour devenir un symbole profondément spirituel au sein de l’Islam. Elle représente l’unité, la dévotion pure envers un Dieu unique, et le point central vers lequel convergent les prières et les aspirations des musulmans du monde entier. La Kaaba demeure ainsi un pilier inébranlable de la foi islamique, rappelant constamment aux croyants l’importance de l’unité, de la dévotion et de la connexion spirituelle.