Logement AADL en Algérie

Le premier trimestre 2013 verra la relance du programme de logement AADL, suite à la décision par le nouveau gouvernement Sellal de reconduire cette formule. Les candidats ayant déjà souscrit à ce programme en 2001-2002 et n’ayant pas payé l’apport initial de 10%, et qui seront pris en charge prioritairement, ont déjà été invités à actualiser leur dossier. 150 000 logements de type F3 et F4 seront réalisés avec des prix à l’unité revus à la hausse autour de 3,5 millions et 4 millions de dinars, selon le ministre de l’Habitat.
Selon le gouvernement, «50% du coût réel de réalisation de logement est pris en charge par l’Etat». D’ailleurs, les bénéficiaires pourront profiter de l’aide de la Caisse nationale de logement. Les anciens souscripteurs seront convoqués par l’Agence, via internet, avant le mois de mars prochain au «plus tard», selon son directeur général. On estime que les dossiers éligibles et non satisfaits sont de 142 598  souscripteurs, mais le nombre de ceux qui seront convoqués sera moindre, car beaucoup ont bénéficié d’une aide de l’Etat pour acquérir un logement, selon M. Benidir.

Concernant les modalités d’acquisition, l’Agence a maintenu les mêmes conditions du premier programme, mais avec plus de flexibilité dans le traitement des anciens dossiers. Les employés partis à la retraite durant les dix dernières années seront toujours maintenus au programme, alors que les souscripteurs dont le salaire a augmenté durant la même période à plus de 108 000 dinars, seront transférés vers le programme de logements publics promotionnels (LPP).
Par ailleurs, l’AADL n’acceptera aucun désistement d’un bénéficiaire au profit d’un tiers et l’opération ne touchera les nouveaux demandeurs qu’une fois les anciens souscripteurs satisfaits. Les premiers chantiers seront ouverts ce mois-ci à Annaba et Oran, qui lanceront les travaux de réalisation de 10 000 logements chacune, tandis que le reste sera lancés «progressivement» d’ici 2015. La réalisation sera confiée à de sociétés nationales aussi bien qu’à des sociétés mixtes algéro-étrangères.
Safia Berkouk

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