Les sports de montagne
Le club de montagne et le groupe spéléo ont dressé le bilan d’une année riche en activités.Une bonne demi-douzaine d’associations tenaient leur assemblée générale, ce week-end à Oloron. Parmi elles, le Club Alpin Français et le Groupe Spéléo Oloronais, deux associations qui ont comme points communs le fait d’avoir de nombreuses activités et de ne pas se limiter à la seule pratique sportive.
En favorisant la sécurité des pratiques sportives en montagne pour les uns, ou en participant à l’aménagement du territoire pour les autres.
Le CAF d’Oloron, c’est 251 adhérents, dont un noyau dur de 50 personnes très actives, qui ont un programme annuel bien chargé, avec deux sorties par semaine en moyenne. Au menu, randonnée, VTT, alpinisme, escalade, descente de canyons, spéléo, ski alpinisme, cascades de glace… Plusieurs camps sont organisés été comme hiver, et durent entre huit et quinze jours.
Pratiquer en sécurité
Cette année, les montagnards sont allés à Argentières, ont passé une semaine dans le massif du mont Blanc et dans l’Oisans, et les plus chevronnés se sont frottés aux voies les plus difficiles des Alpes. Au-delà du loisir, l’association s’attelle à la formation avec ses écoles aventure et escalade créées l’an dernier pour les 13-18 ans, et dont les élèves ont reçu leur diplôme, samedi soir, après avoir grimpé, entre autres, la face nord de l’Ossau.
Notons que le président, André Vignot, et les nombreux initiateurs que comptent le club, mettent un point d’honneur à ce « qu’il y ait le moins d’accident possible. Il n’y en a eu aucun en sortie encadrée en 2011 ». Ils partagent ainsi leur savoir en la matière, en organisant des stages pour apprendre l’autonomie, la nivologie, savoir manier un Arva, s’encorder… Le prochain aura lieu les 7 et 8 janvier, pour tout public.
Découvertes en spéléo
Le Groupe Spéléo, s’il est beaucoup plus petit avec 38 adhérents, est tout de même « un des plus importants du département, voire de la région », selon Henri Laborde, son président. Pas seulement en raison de la proximité du formidable terrain de jeu qu’est le massif de La Pierre-Saint-Martin, « mais parce qu’il a une tradition d’accueil de toutes les activités, de formation, et de convivialité. »