Les conseils de Mike Horn sur le confinement

Plus besoin de présenter Mike Horn, un explorateur qui a beaucoup de choses à nous apprendre pour mieux vivre notre confinement. Mike Horn est en ce moment à Hong Kong où il est également confiné. Voici les conseils de Mike Horn sur le confinement :

« Il faut respecter la peur, l’écouter, car elle est parfois bénéfique, mais il ne faut surtout pas qu’elle paralyse sinon elle empêche de vivre. Tu meurs alors à l’intérieur de toi, tu n’as plus de projets. Pourquoi avoir peur de choses qui ne vont sans doute pas arriver? La peur peut être plus dangereuse que le virus. C’est une maladie psychologique. Il faut savoir la remplacer par de l’espoir qui donne de l’énergie. Quand on a peur, on pense qu’on est tout seul dans cette situation. Or, il y a des millions de gens qui éprouvent la même chose actuellement. Donc personne n’est seul.

Le simple fait d’en avoir conscience a un impact positif sur notre moral. Quand je suis en difficulté dans mes expéditions, je cultive des fleurs dans ma tête, j’arrache les mauvaises herbes, je ne garde que les pensées constructives. Avec des projets, le temps passe beaucoup plus vite. Je n’écoute pas ce qui est négatif pour prendre des décisions. Cela permet de me rendre plus fort et plus résistant face aux obstacles à franchir, cela m’aide à me surpasser. Je n’imagine jamais mourir.

On doit penser à nous-mêmes, on est d’abord notre propre source d’inspiration. Ensuite, on peut devenir une source d’inspiration pour ceux qui ont plus peur que nous, pour notre entourage, nos enfants, par exemple. Mais on ne peut pas vouloir sauver la vie des autres et tuer la nôtre en même temps à cause de nos angoisses.

Je vis cette période de confinement de manière positive. Là, on a vraiment du temps. Or le temps, c’est la liberté. Je me sens beaucoup plus libre confiné dans un appartement qu’au pôle Nord. Là-haut, c’est marche ou crève, personne ne peut venir jusqu’à toi. On est emprisonné par la nature, on ne peut pas s’échapper quand on est immobilisé sur une glace fragile. Aujourd’hui, si ça va mal, on peut venir me chercher. Pour moi, c’est le luxe d’avoir cette possibilité. »

Sources: La Rando et Le Parisien