L’ANDI en Algérie
Du 1er janvier au 12 septembre de l’année en cours, 91 projets pour 600 emplois prévus sont enregistrés au niveau de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI), fait savoir son directeur M. Ahmed Djebarra. L’agriculture, le BTPH, l’industrie, le tourisme, la santé et le transport sont les secteurs concernés. Le coût estimé de ces projets est de l’ordre de 2,2 milliards de dinars. Quatre projets étant un reliquat des investissements déclarés pour la wilaya de Tissemsilt. Cette wilaya voisine vient d’ailleurs d’ouvrir son guichet.
Avec 18 projets déclarés sur les 44 enregistrés du 1er janvier à la première décade du mois de septembre 2012, soit 41% du nombre total, le secteur du BTPH représente 51% du montant global des intentions d’investissement. Le secteur du transport, quant à lui, continue à accaparer une part importante des déclarations de projets, soit une vingtaine. Néanmoins, en valeur, ce secteur ne représente que 24% de l’investissement total de la période. Trois projets seulement sont déclarés pour le secteur de l’industrie représentant un peu plus de 20% du volume global des investissements déclarés pour un montant global de l’ordre de 2,2 milliards de DA. Enfin, le secteur de l’agriculture et du tourisme, dont le potentiel de valorisation est pourtant confirmé, sont marginaux avec 2 projets uniquement, représentant ensemble moins de 02% du montant global précité. Au cumul, les emplois attendus de ces intentions d’investissements sont estimés à 594 postes. A noter que le guichet unique de l’ANDI de Tiaret a enregistré, pour l’année 2011, 74 déclarations d’investissement réparties à travers 14 communes pour un montant global de 5, 3 milliards de DA avec un impact emploi escompté de 1170 postes de travail. Comme il y a lieu de souligner que l’ANDI est opérationnelle à Tiaret depuis 2006 et que la quasi-totalité des acteurs institutionnels impliqués dans l’acte d’investir y est représentée (Domaines, Impôts, CNRC, APC, ANEM, Douanes, CNAS, CASNOS, Environnement, Urbanisme). Selon les candidats potentiels à l’investissement, «le foncier industriel et l’accès au financement continuent de se présenter comme des facteurs contrariant l’acte d’investir», malgré les mesures hardies prises en février 2011, traduites dans la loi de finances complémentaire de la même année, dont l’effectivité, notamment en matière de mise en oeuvre du système des concessions des terrains d’assiettes dédiés aux projets soumis aux pouvoirs publics, est très problématique.
Source: APS