La profession immobilière risque de changer en France
Les ministres du Logement et de l’Economie ont lancé une mission d’étude sur l’avenir de la profession immobilière face à la révolution numérique.
Comme annoncé en décembre dernier lors du congrès de laFnaim , qui regorupe les métiers de l’immobilier dans l’ancien, la ministre du logement, Sylvia Pinel, et le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, ont annoncé le lancement d’une « mission sur l’avenir de la profession immobilière face à la révolution numérique », confiée à l’économiste Bernard Vorms et président du Conseil national de la transaction et de la gestion immobilières (CNTGI), créé en 2014 pour encadrer l’activité des professionnels du secteur.
« Le gouvernement souhaite disposer d’une analyse sur les changements que cette révolution numérique a générés dans l’activité traditionnelle des professions immobilières; et de propositions, juridiques ou économiques, permettant de renforcer l’efficacité des professionnels et d’affronter la concurrence internationale », ont expliqué les deux ministres. Les conclusions de cette mission seront rendues en juillet.
Selon une étude du groupe Xerfi sur l’évolution des distributeurs immobiliers d’ici 2020, les métiers traditionnels (agents immobiliers ou médias d’annonces entre particuliers) voient leur écosystème bouleversé par l’arrivée du numérique, qu’illustrent notamment le phénomène Airbnb ou LeBonCoin. Les agents doivent principalement redorer leur image et défendre leurs tarifs, tout en tirant partie des nouvelles technologies. Les sites d’annonces doivent apprivoiser les concepts d’open data, de géolocalisation et de réalité augmentée, couplés avec le web mobile et les applications.
Source: Nouvelobs