La «Green Mountain» d’Oman

L’étape-reine du Tour d’Oman se dénouera ce vendredi sur les pentes de «Green Mountain», l’une des ascensions les plus redoutées des coureurs. Focus. Edvald Boasson Hagen va devoir s’accrocher. Le porteur du maillot rouge de leader n’est pas un pur grimpeur et risque de rendre sa tunique à la fin de la journée de vendredi. Là, après 170 km de course, se dressera une ascension au pourcentage moyen impressionnant : 10,7 ! Cette année, elle a même été allongée pour atteindre 7,5 km. En plus, «il y a un replat après 2 kilomètres», explique l’Italien Domenico Pozzovivo. Ce qui accentue encore un peu le degré d’inclinaison du reste de la montée avec notamment un dernier kilomètre à 13%. En comparaison, l’Alpe d’Huez (plus longue de 3 kilomètres) présente une pente inférieure à 8%.

«Je me souviens l’avoir gravie en 2013 (44e à 5’21’’ de Rodriguez), raconte Richie Porte, leader de BMC. C’était très dur et à l’époque il y avait 2 km de moins. Ce sera l’une des ascensions les plus difficiles de l’année. Pour moi, le niveau de difficulté ressemble à celui du Zoncolan (Italie).» Il exagère peut-être un peu.
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