La flambée de l’immobilier inquiète le FMI
Le Fonds suit les prix à l’achat des logements comparés d’une part aux loyers et de l’autre aux revenus des acquéreurs. Selon ce double critère, l’Australie, la Belgique, le Canada, la Norvège et la Suède sont d’ores et déjà en dehors de leurs propres normes historiques.
Le Fonds monétaire international vient de se découvrir une nouvelle vocation: être le conseiller notarial des ménages de la planète. C’est ainsi que Min Zhu, le directeur général adjoint et numéro trois du FMI, leur lance un avertissement: les prix de la pierre sont repartis à la hausse dans 33 des 52 pays les plus importants économiquement. C’est en soi une bonne nouvelle pour la conjoncture de ces pays. Mais
attention à ne pas renouveler les excès de 2006 quand les prix de la pierre avaient enregistré une hausse moyenne de 35 % par rapport à l’année 2000. Or, cette flambée avait été à l’origine de la crise financière de 2008.
Faut-il craindre à nouveau une bulle immobilière? À partir de quel seuil les prix des logements ne sont plus en ligne avec les «fondamentaux de l’économie» de chaque pays? Outre les prix eux-mêmes, le FMI va suivre deux indicateurs essentiels. Les prix à l’achat des logements comparés d’une part aux loyers et de l’autre aux revenus des acquéreurs. C’est le bon sens même: un investisseur immobilier est en droit d’atteindre un certain rendement de son placement sinon il risque de l’avoir payé trop cher. De même il est sain que les prix de la pierre n’évoluent pas trop vite par rapport aux revenus des gens.
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