La chute des cours du brut n’est pas un problème pour les Emirats

La chute des cours du brut sur le marché international n’est pas « une catastrophe » pour les Emirats arabes unis, pays membre de l’Opep, a déclaré lundi son ministre de l’Energie, Suhail al-Mazrouei.
Lors d’une rencontre avec des journalistes, le ministre a indiqué que le déclin des prix du pétrole « ne constitue pas une catastrophe pour l’Etat des Emirats », dont les revenus pétroliers « ne représentent que 30% de son PIB après avoir diversifié ses sources de revenus ».
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) se réunit le 27 novembre à Vienne. En dépit de la dégringolade des cours du brut depuis le début de l’été, les 12 membres du cartel n’ont jusque-là pas manifesté de volonté unanime de réduire leur plafond de production fixé à 30 millions de barils par jour depuis fin 2011 afin de faire remonter les prix.
Le ministre émirati a rappelé que l’Opep avait été confrontée par le passé à un effondrement des prix, comme en 2008 lorsque les cours avaient baissé à 40 dollars le baril.
A Vienne, les membres du cartel vont débattre de « la baisse actuelle des cours du brut et prendront la décision appropriée », a-t-il ajouté, sans donner de précisions.
Les prix du pétrole évoluaient autour de l’équilibre lundi en cours d’échanges européens, dans un marché prudent à trois jours de la réunion de l’Opep. Vers 11H00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 80,40 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 4 cents par rapport à la clôture de vendredi.

Source: AFP et Lesechos.fr