Immobilier résidentiel au Maroc
Afin d’avoir une vision claire sur le marché de l’immobilier résidentiel, l’Association marocaine des agents immobiliers prépare un indice des prix. Cette dernière rappelle, par ailleurs, qu’aucun texte de loi ne régule le marché du résidentiel.L’Association marocaine des agents immobiliers (AMAI) s’attèle actuellement à établir l’indice des prix de l’immobilier résidentiel à travers l’ensemble du territoire national. Selon Mohamed Lahlou, président de l’AMAI, ce document en préparation vise à voir «si le marché est porteur ou non». Ce travail, toujours selon le président de l’AMAI, a permis de constater l’énorme différence entre les prix proposés par les propriétaires et ceux obtenus par les acquéreurs : «Il y a un énorme déséquilibre et on ne peut pas continuer comme ça.
Il n’y a aucune règle qui gère ce marché», a confié Mohamed Lahlou au «Matin». Celui-ci a cependant précisé que c’est à Casablanca où la spéculation est la plus forte : «Cet écart entre les prix ne concerne évidemment pas le logement social dont les prix sont fixés par l’État. Les propriétaires des biens immobiliers résidentiels, notamment à Casablanca, vendent et revendent, ce qui déséquilibre les prix. Il y a beaucoup de secondes mains. Les propriétaires rêvent beaucoup et croient que l’argent coule à flot. C’est la raison pour laquelle nous avons pensé à établir l’indice des prix de l’immobilier résidentiel», souligne Mohamed Lahlou qui donne par exemple les 24 000 DH le m² demandés, alors que la vente se conclut entre 16 000 et 21 000 DH.
Selon Mohamed Lahlou, ces écarts entre les prix auxquels les transactions se concluent et ceux demandés grèvent le marché de l’immobilier résidentiel.
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